Handicapé et travail

Sommaire


  • Introduction
  • Une société montre son niveau de civilisation de la manière dont elle traite ses animaux, du nombre de prisons qu’elle possède ou en fonction de ses progrès sociaux.

    Il existe beaucoup de discriminations dans le monde. Les personnes normales luttent déjà pour que les mentalités et les comportements changent. Comment les handicapés peuvent lutter ?

    Peuvent-ils vraiment agir et échapper à ces multiples sanctions ?


  • Une entreprise
  • Qu’est-ce qu’une entreprise ?

    Une entreprise est un établissement représentant un produit, une marque ou une panoplie de services.

    Juridiquement c’est une personne morale, c’est à dire qu’elle a des droits et des devoirs, elle doit rendre des comptes et montrer des performances. Ces performances sont réalisées en fonction des compétences des personnes physiques qui y travaillent.

    Pour résumer, une entreprise est là pour générer de l’argent, du flouze, de la thune, du blé, du pognon, du cash !

    Dans le cas contraire, ce n’est plus une entreprise mais une association à but non lucratif qui œuvre pour aider les citoyens. Toutefois, il existe des entreprises qui utilisent ce statut comme la FIFA.

    Le monde de l’entreprise a longtemps mis de côté les handicapés pour des raisons qui peuvent paraître évidentes dans certains domaines et assurément injuste dans d’autres.

    En vous mettant du point de vue d’un gestionnaire, entrepreneur, investisseur et financier, il est logique que le terme d’entreprise caritative est un non sens. On ne peut pas faire du profit et aider les personnes dans le besoin en même temps.

    Si on veut vous faire croire que cela existe c’est de la démagogie, de la communication ou de l’hypocrisie. Les poètes utilisent les oxymores pour créer un effet de style. Les manipulateurs utilisent les oxymores pour vous faire intégrer des idées farfelues.


  • Un handicap
  • Qu’est-ce qu’un handicap ?

    Pour la plupart d’entre nous, un handicapé est une personne présentant visuellement des déficiences physiques (amputations, atrophies, insensibilités, pertes de sens…).

    Cependant, il existe des handicaps invisibles. Par conséquent on ne peut s’en apercevoir que si l’handicapé en parle. Ils peuvent être découverts plus ou moins rapidement.

    Ils touchent les déficients intellectuels, les personnes atteintes de neuropathie… mais aussi les sourds, anosmiques, aveugles…

    Et finalement des handicaps classés comme des pathologies (troubles ou maladie). C’est le cas des personnes ayant une intelligence hors norme, des cleptomanes, des pervers narcissiques, etc…

    Les lois et les décrets permettent de diminuer leur isolement mais ce n’est pas toujours simple. Selon le degré d’handicap d’un être humain, celui-ci ne pourra pas accéder à certains postes.

    Je ne vais pas aborder tous les domaines mais seulement ceux qui nous intéressent ici : le jeu vidéo et l’animation 3D.


  • La réalité
  • Selon la loi, voici ce qu’il faudrait atteindre comme chiffre dans les entreprises : obligation d’emploi des personnes handicapées.

    Une obligation qui n’est pas toujours respectée et dont les entreprises n’hésitent pas à payer une contribution annuelle (amende) au lieu d’employer des handicapés.

    Les raisons pour lesquelles ces comportement existent encore de nos jours sont culturelle et sociale.

    Culturelle car, au risque de choquer ce qui vont me lire, les handicapées sont considérées comme des personnes faibles ou inadaptées.

    Ils sont alors mis en retrait comme des retraités sauf qu’ils n’ont pas eu vraiment l’occasion de passer par la case travail en entreprise pour la plupart.

    Puis l’aspect social est très dur puisqu’il ne permet pas aux handicapés de s’intégrer à des activités dites normales : bars & restaurants, sports, divertissements…

    Les structures ne sont pas toujours adaptées malgré les efforts fournis.

    C’est le même problème pour ceux qui sont trop petits ou trop grands. C’est un cauchemar pour se déplacer, se servir, interagir avec les autres. Dans le monde du travail la concurrence est rude entre les personnes « normales ».

    Être disponible pour les handicapés demande énormément d’efforts, de patience et d’assistance. Ce qui n’est pas du tout compatible avec une société de la performance où il faut aller vite, être efficace et rapporter le maximum. Le tout en restant au service de clients vifs, pressants et exigeants.


  • Changer les mentalités
  • Pour changer les mentalités il faut une volonté politique, pédagogique et économique.

    En effet, sans ralentir le rythme effréné de la société de consommation il ne sera pas possible d’attendre ceux qui ne peuvent pas suivre. Il est alors illusoire de croire qu’une Twingo pourra rivaliser avec un TGV.

    Le changement de mentalité commence par chacun d’entre nous mais nous sommes tiraillés entre ce que notre coeur pourrait dire et ce que la société nous oblige à faire.

    Afin d’y parvenir les citoyens doivent être bienveillants et altruistes. Ce qui n’est vraiment pas évident et contradictoire dans une société qui nous force à être performant, compétitif et hiérarchique.

    Les oxymores dont nous sommes constamment victimes doivent rester des figures de style dans le domaine littéraire. Derrière tout cela il y a des manipulateurs qui agissent en tout impunité puisque la loi et le pouvoir sont de leur côté.

    Par conséquent comment peut-on faire du travail d’équipe et être le meilleur en même temps ? Tous les meilleurs en même temps dans une équipe ? Vraiment ?

    Voilà par où il faudrait commencer mais les expériences et les modèles du passée montrent que l’agressivité est plus facile et rapide.

    Comme le côté obscure mais ne fonctionne que sur le court terme ou s’il est possible de renouveler le personnel d’équipe. Par conséquent, comment une personne handicapée pourrait-elle évoluer dans un milieu aussi hostile ?


  • Des changements amorcés
  • …mais qui restent timides.

    Comme évoqué plus tôt, les entreprises préfèrent payer des amendes que d’engager des handicapés (quelque soit le degré) car cela demande beaucoup d’adaptation matériel, logiciel, comportemental, environnemental, etc…

    Bref, beaucoup de temps et le temps c’est de l’argent.

    Nous sommes donc face à une complexité similaire à des problématiques de contradiction (ex : de l’oeuf et la poule, qui est apparu en premier ?). Pour se défaire d’un tel paradoxe, il faut faire preuve d’imagination, d’exploration et de volonté.

    L’intégration de personnes handicapées reste rare.

    La plupart du temps elles doivent faire preuve d’encore plus de performance qu’une personne normale pour être accepter (autiste de haut niveau, handicapé lourd mais très intelligent).

    Cependant, dans certains domaines les handicapes qui sont corrigés grâce à des prothèses ou des systèmes auxiliaires permettent d’obtenir des performances beaucoup plus intéressantes. C’est le cas dans le sport où il y a des polémiques car les prothèses permettent aux athlètes de courir plus vite.

    On ne parle pas d’exosquelette qui viendrait aider ou soulager des travaux de maintenance physique répétitifs. On parle plus de transhumanisme.

    Toutefois, avec les progrès technologiques et le transhumanisme, les handicapés pourront peut-être bénéficier d’améliorations physiques qui leur permettront d’être supérieur à des humains normaux.

    Cela reste encore au stade de la science-fiction.


  • Conclusion
  • Dans la société comme nous la connaissons actuellement, les entreprises ne sont pas encore prêtes à accueillir les handicapés.

    Il y a déjà beaucoup d’inégalités entre genre, race et membre familial, pour ne citer que celles-là. Alors comment pourrait-on laisser une place à des handicapés qu’on considère comme inférieur ?

    Et même avec la meilleure des volontés il est trop compliqué d’aider tout le monde. Un peu à l’image d’un restaurant, plus une carte est variée et longue, plus y il a un risque de mauvais qualité.

    J’ai eu à donner des cours et aider des personnes handicapées (hémiplégique, épileptique…). Quand on n’est pas formé et qu’on n’a pas les équipements adaptées c’est très difficile.

    Elles ne peuvent pas suivre au même rythme que les autres aussi bien en cours qu’en dehors. Cela demande un suivi vraiment personnalisé qui pose question…

    En effet, même si on affecte des aides et un aménagement à l’école qui amélioreront ses conditions d’étude, que se passera-t-il après ? Est-ce que les entreprises sont prêtes à accorder ces mêmes moyens et ces mêmes suivis ?

    Pour le moment nous avons une partie de la réponse : non, les entreprises ne sont pas prêtes pour cela.

    Elles ne sont pas là pour aider ceux qui font la charité et cela se saurait. Malheureusement, et je le dis sincèrement et sans langue de bois, amis handicapés vous devez être plus performants qu’une personne normale. Vous n’avez pas d’autres solutions que d’être plus autonome et plus valorisant qu’un normie.

    Peut-être qu’un jour la société sera plus juste, bienveillante et égalitaire ? D’ici là défoncez vous pour être les meilleurs !