Archives de catégorie : Les boulettes

Graphiste vs infographiste

Sommaire



  • Introduction
  • Les métiers de l’art et de l’image ont beaucoup évolué depuis des années grâce à l’informatique. Toutefois les outils numériques ne sont que quelques moyens parmi tant d’autres.

    Quels sont alors les différences entre les méthodes passées, présentes et même futures ? Faut-il forcément maîtriser un ordinateur pour faire de l’art ? Existe-il une distinction entre le métier de graphiste et d’infographiste ?


  • Définition
  • Un graphiste est un professionnel qui crée une identité et des supports visuels pour un client.
    C’est un métier beaucoup plus centré sur la recherche, l’histoire, le design en rapport avec une entité. C’est un métier qui penche plus du côté artistique.
    Par exemple : la création d’un logo est l’une des tâches d’un graphiste.

    Un infographiste est un professionnel qui utilise ses compétences pour réaliser une tâche pour un client.
    Dans ce cas le travail est beaucoup plus technique. En effet, il faut connaître et maîtriser des logiciels parfois complexes.
    Par exemple : animer un personnage en 3D sur un ordinateur est un travail d’infographiste.


  • La réponse
  • En lisant la définition précédente, vous allez me dire que je raconte n’importe quoi et que les graphistes utilisent des logiciels.

    Bien sûr, mais à la base ils peuvent concevoir leurs œuvres à l’ancienne, c’est à dire avec du papier et des crayons. A l’opposé, un infographiste ne peut quasiment rien faire sans ordinateur.

    L’informatisation du processus de création dans toutes les industries permet plusieurs choses :

    • L’uniformisation (on essaie)
    • La centralisation des données
    • Une meilleure productivité

    Pour trancher on pourra dire que le graphiste réfléchit et conçoit. Il est donc au début et parfois au milieu du processus.
    L’infographiste réalise et produit. Il est donc au milieu et à la fin du processus.

    Mais comme vous aimez la complication et la subtilité, parfois la frontière entre les deux est mélangée.


  • Conclusion
  • Ce qu’il faut retenir c’est que l’art existe depuis longtemps. Du moins depuis que l’être humain a sans doute découvert qu’il pouvait être ému par une œuvre qu’il a créée ou qui a été créée par quelqu’un d’autre.

    L’informatique n’est qu’un moyen supplémentaire pour aider à la création d’une œuvre, être plus productif et la diffuser aisément.

    Voici une phrase souvent utilisée dans l’industrie : Le graphiste a un rôle plus créatif alors que l’infographiste est plus technique.

Logiciel libre

Sommaire



  • Introduction
  • Qu’est qu’un Logiciel Libre ? Pourquoi est qu’on considère qu’il est gratuit ? Est-ce vraiment le cas ? Quels sont les bonnes pratiques ?

    Je vais tenter d’expliquer les subtilités de ce système de diffusion de logiciels car il y a beaucoup de confusions.


  • Définition
  • Un Logiciel Libre ou freeware en anglais, est un logiciel propriétaire. Il peut être gratuit ou payant. L’auteur n’a pas à montrer le code source s’il le veut.

    Des confusions viennent de la traduction et/ou de la compréhension du mot libre. C’est ainsi que free = libre, peut être utilisé dans la formule libre service, libre accès, entrée libre, servez-vous ou gratuit… selon le contexte.

    Free ou libre ne veulent donc pas dire systèmatiquement gratuit ! C’est une association et un biais qui peut être souvent erronée. La gratuité peut-être une méthode d’appel, un moyen d’appâter, d’hameçonner ou d’arnaquer.

    Généralement il est développé par une seule personne ou une équipe très réduite. Cela peut-être un professionnel ou un amateur ayant de profonde connaissance en programmation. Pour résumer c’est une forme artisanale de création de logiciels.


  • Histoire et principe
  • Le terme Logiciel Libre est apparu dans les années 1980. Avant cette période un programme était fortement lié à une machine, le programme était souvent écrit en langage machine ou assembleur. Des langages de programmation et des compilateurs permettant de porter un code sur beaucoup de machines sont apparus. Ils ont alors permis aux amateurs et professionnels de participer à l’économie des logiciels.

    Comme les utilisateurs ne lisent pas toujours les conditions d’utilisation, moi le premier, ils ignorent qu’un logiciel ne peut pas être utilisé n’importe comment.

    En effet, il y a des règles à respecter avec les Logiciels Propriétaires sous peine de perdre la garantie ou risquer des poursuites judiciaires. Parmi ces règles :

    • Autorisation de réaliser une ou plusieurs copie(s) de sauvegarde
    • Interdiction de réaliser une ou plusieurs copie(s) pirate
    • Décompiler / Désassembler le programme = ouverture du code
    • Modifier le code à des fins de recherches, d’études, d’améliorations…
    • Détournement de fonctionnement
    • Etc…

    On comprend alors les restrictions et contraintes auxquelles nous sommes soumis lors d’un achat de Logiciel Propriétaire.

    L’avantage est le prix généralement réduit mais l’inconvénient est le support technique (ou SAV). Avant les années 2000, c’est à dire avant la généralisation d’Internet, ils avaient du mal à être diffuser. On se les redonnait de la main à la main dans des cercles privés, sur disquettes/CD de magazine, dans les conventions, etc… De nos jours les freewares sont partout sur internet.

    Finalement, le freeware n’a de vraiment gratuit que sa méthode de diffusion car on peut recopier le logiciel. Avant les années 2010, rappelons que pour utiliser un logiciel commercial il fallait obligatoirement acheter un boitier contenant : une notice, un CD/DVD et une clé de licence. De nos jours même les plus gros éditeur propose le téléchargement de leur logiciel. Quelle que soit les méthodes de distribution utilisées, l’auteur accorde alors sa confiance aux utilisateurs pour le rémunérer.


  • Condition d’utilisation
  • Le freeware est soumis à des conditions d’utilisation et chaque éditeur, auteur ou créateur les définit. Malheureusement, c’est à l’utilisateur de lire les documents expliquant ce qu’il a le droit de faire, comment, quand et combien il doit payer.

    Les conditions d’utilisation et les prix sont fournies sur le site ou avec des fichiers. L’utilisateur doit les lire afin de prendre connaissance des modalités de paiement.


  • Différences entre les systèmes
  • De nos jours les logiciels font partie d’un système. Ce système permet d’assurer plusieurs principes :

    • Une philosophie
    • Un économique
    • Un modèle de création

    On peut alors catégoriser les logiciels dans 2 groupes :

    • Les logiciels propriétaires (software)
      Un logiciel propriétaire est un logiciel commercial dont l’utilisation est soumis à des règles sous peine de perte de la garantie ou de poursuite judiciaire. Même si le but est commercial il peut être gratuit.
    • Les logiciels à code ouvert (open source)
      Un logiciel à code ouvert est un logiciel dont le code doit être accessible. A l’inverse ici, même s’il peut-être gratuit (sous certaines conditions) cela peut-être dans un but commercial.

    Aussi étrange que cela peut paraître les logiciels commerciaux et les freewares sont à catégoriser dans le groupe logiciel propriétaires.


  • Libre donc pour tous ?
  • Pour les particuliers et les indépendants, le Logiciel Libre est une solution intéressante car il permet de tester un logiciel puis de payer l’auteur si on est satisfait, si on veut l’encourager, si on veut le payer… bref quelque soit la motivation, dans notre monde c’est ce qui va lui permettre de vivre et de continuer son travail.

    Toutefois, le Logiciel Libre souffre d’une mauvaise image auprès des professionnels qui n’ont pas les mêmes besoins ou contraintes.

    En effet, il est souvent handicapant d’avoir un logiciel qui ne fonctionne pas et que personne ne peut dépanner dans les plus brefs délais. Ayant travaillé dans l’IT et dans des milieux exigeants (Microsoft France et la finance), je peux vous affirmer que certains problèmes ne peuvent pas attendre plus de 10 minutes pour être résolus.

    Les logiciels professionnels n’ont pas tous des services hotline 24h/7j, alors ce n’est même pas la peine de rêver avec le Logiciel Libre. De plus selon les contrats vous pourrez bénéficier d’un technicien / ingénieur qui pourra se déplacer mais cela se paie.

    Il est très très rare de voir (voir inexistant) ce genre de service avec un Logiciel Libre.

    Afin de trouver des solutions, vous devrez faire appel à une communauté, qui souvent communiquera en anglais et pourra vous répondre avec des délais de 2 minutes, 2 heures, 2 jours, 2 mois… 2 ans… ou jamais. Alors qu’un éditeur de logiciel propriétaire aura une obligation de résultat selon les cas.

    Vous pourrez également trouver les solutions vous même si vous êtes débrouillard et chercheur (c’était un des aspects de mon métier IT).


  • Philosophie
  • Voici une comparaison qui permettra peut-être de mieux comprendre les subtilités dans le monde des logiciels.

    Le logiciel propriétaire c’est une industrie qui produit des fruits et légumes avec des méthodes de production agressives et cherchant le rendement.

    Le logiciel libre (qui est également un logiciel propriétaire) c’est un peut comme le mouvement bio, où tout le monde cherche à consommer différemment et responsable. Dans ce premier cas c’est une philosophie personnelle, un mouvement social.

    L’Open Source correspond aux agriculteurs qui produisent les produits bio pour les consommateurs. Dans ce second cas c’est la réalisation et la production commerciale avec l’application d’une philosophie. On comprend alors que rien n’est vraiment gratuit !

    Il est souvent compliqué, voir impossible, de faire la différence entre Logiciel Libre et logiciel Open Source.

    Pour comprendre la différence entre les logiciels libres et les logiciels open source.


  • Le paiement dans tout ça ?
  • Quand est-ce qu’on paie ?

    La réponse est celle du sketch de Fernand Raynaud avec le fût du canon : « ça dépend ! »

    Cela dépend des conditions d’utilisation. L’utilisateur doit lire les conditions d’utilisation sinon cela pourrait se retourner contre lui.


  • Les sanctions
  • Quelque soit le type de logiciel utilisé, l’utilisateur doit être en règle !

    Le piratage, l’obtention de licence illégalement ou la mauvaise utilisation d’un logiciel Open Source… peut mener à des sanctions. Comme je le rappelle souvent, les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs. Si vous n’êtes pas au courant pour des raisons qui vous sont propres, faites le nécessaire.

    Il risque des amandes et des poursuites de l’auteur / éditeur. Bref, des sanctions surtout d’ordre financier et cela conduit généralement à la fermeture d’un studio.

    Ce qui est regrettable c’est que le comportement d’idiots, d’inconscients ou d’ignorants (y’a d’autres mots mais restons le plus polis) qui abusent de failles ou de la tolérance des système ou des conditions d’utilisation. Cela rend encore plus complexe l’accessibilité et l’utilisation d’un produit open source.


  • Conclusion
  • Pour résumer :

    • Logiciel Libre NE VEUT PAS dire gratuit systématiquement
    • Le prix est attractif et abordable par tous
    • La méthode de diffusion est vraiment gratuite
    • Les utilisateurs doivent lire les conditions d’utilisation et de paiement
    • C’est souvent un produit d’appel pour d’autres logiciels
    • Il est développé par une seule personne ou une équipe très réduite
    • Le support technique ou SAV n’est pas toujours à la hauteur

    Voici une synthèse des différences entre logiciel commercial, freeware et open source.

    Comparatifs
    Commercial Freeware Open Source
    Paiement Payant Selon conditions Selon conditions
    Prix €€ à €€€€ gratuit à € gratuit à €€€€
    Qui paie ? Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers
    Réduction pour qui ? Etudiants, enseignants et chercheurs
    Gratuit pour qui ? Etudiant, enseignants et chercheurs Réductions seulement ou selon cas Etudiant, enseignants et chercheurs.
    Entreprises et particuliers selon conditions et chiffre d’affaire
    Diffusion avant 1990 Grande surface ou correspondance Magazines, correspondance, main à la main… Magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 1990-2000 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, correspondance, main à la main… Internet, magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 2000-2010 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, main à la main… Internet, magazines, main à la main…
    Diffusion après 2010 Internet ou correspondance Internet, main à la main… Internet, main à la main…
    Personnes dans l’équipe supérieur à 5 1 à 4 1 à supérieur à 5
    Copie avant 2010 Illégale Autorisée Autorisée
    Copie après 2010 Autorisée Autorisée Autorisée
    Clé de licence Obligatoire Obligatoire Optionnelle
    Support technique / SAV Obligatoire Selon les cas Selon les cas
    Accès au code Refusé Refusé ou selon cas Obligatoire

Open Source

Sommaire



  • Introduction
  • L’Open Source c’est quoi ? Quels sont les bonnes pratiques et comment devrait-on utiliser ce type de produit ?

    Lorsqu’on parle d’applications ou logiciels open source, beaucoup de personnes ne comprennent que ce qui les arrangent et généralement : « C’est la fête ! On peut télécharger et utiliser gratuitement !!! ».

    Ben… pas tout à fait. C’est pas généralement vrai mais ce n’est pas complètement faux…


  • Définition
  • Le terme Open Source est composé de 2 mots anglais.
    Open = Ouvert
    Source = Source, programme, code…

    Il suffit à lui même pour exprimer une volonté d’ouverture du code source aux utilisateurs. Cependant, il est issue du logiciel libre est doit donc respecter quelques règles.

    La FSF (Free Software Foundation) a défini ce qu’est un logiciel libre :

    1. la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;
    2. la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins ;
    3. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ;
    4. la liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
    L’accès au code source est une condition d’exercice des libertés 1 et 3.1


  • Histoire et principe
  • Le terme Open Source est apparu en 1998 alors que sa pratique remonte dans les années 1960.

    L’Open Source est né suite aux logiciels libres, c’est plus une méthode de travail collaborative où des contributeurs participent à son amélioration. Celles qui sont intéressantes sont alors incluses dans la distribution suivante. Encore une fois, un logiciel Open Source ne veut pas dire gratuit !

    Le principe est de mettre à disposition le code source aux utilisateurs. Évidemment, cela ouvre la possibilité au plagiat et à la copie mais ce n’est pas le but. L’Open Source est une confiance bilatérale entre l’auteur et l’utilisateur.

    Dans un monde parfait, l’auteur ouvre son code pour montrer qu’il n’y a rien de louche dedans (espionnage, virus, blocage, etc…) et l’utilisateur doit être honnête, peut remonter des bugs et participer à l’amélioration en cas de failles majeures (0day, sécurité, etc…).


  • Condition d’utilisation
  • L’Open Source est soumis à des conditions d’utilisation et chaque éditeur, auteur ou créateur les définit. Malheureusement, c’est à l’utilisateur de lire les documents expliquant ce qu’il a le droit de faire, comment, quand et combien il doit payer.

    Les conditions d’utilisation et les prix sont fournies sur le site ou avec des fichiers. L’utilisateur doit les lire afin de prendre connaissance des modalités de paiement.

    Par exemple, il sera gratuit dans le cadre de recherches, d’études ou pour une utilisation personnelle.

    Par contre s’il s’agit d’exploiter le logiciel Open Source pour commercialiser un produit qui en est issu, l’utilisateur devra payer une somme. Cette somme peut être fixée par l’utilisateur, elle peut être indexée sur un pourcentage du chiffre d’affaire avec ou sans seuil. Dans tous les cas, c’est à l’utilisateur de se renseigner sous peine de poursuites judiciaires. Nous avons des droits et également des devoirs.


  • Différences entre les systèmes
  • De nos jours les logiciels font partie d’un système. Ce système permet d’assurer plusieurs principes :

    • Une philosophie
    • Un économique
    • Un modèle de création

    On peut alors catégoriser les logiciels dans 2 groupes :

    • Les logiciels propriétaires (software)
      Un logiciel propriétaire est un logiciel commercial dont l’utilisation est soumis à des règles sous peine de perte de la garantie ou de poursuite judiciaire. Même si le but est commercial il peut être gratuit.
    • Les logiciels à code ouvert (open source)
      Un logiciel à code ouvert est un logiciel dont le code doit être accessible. A l’inverse ici, même s’il peut-être gratuit (sous certaines conditions) cela peut-être dans un but commercial.

    Aussi étrange que cela peut paraître les logiciels commerciaux et les freewares sont à catégoriser dans le groupe logiciel propriétaires.


  • Open Source pour tous ?
  • Pour les particuliers et les indépendants, l’Open Source est une solution intéressante car il permet de tester un logiciel puis de payer l’auteur si on est satisfait, si on veut l’encourager, si on veut le payer… bref quelque soit la motivation, dans notre monde c’est ce qui va lui permettre de vivre et de continuer son travail.

    Toutefois, l’Open Source souffre d’une mauvaise image auprès des professionnels qui n’ont pas les mêmes besoins ou contraintes.

    En effet, il est souvent handicapant d’avoir un logiciel qui ne fonctionne pas et que personne ne peut dépanner dans les plus brefs délais. Ayant travaillé dans l’IT et dans des milieux exigeants (Microsoft France et la finance), je peux vous affirmer que certains problèmes ne peuvent pas attendre plus de 10 minutes pour être résolus.

    Les logiciels professionnels n’ont pas tous des services hotline 24h/7j, alors ce n’est même pas la peine de rêver avec l’Open Source. De plus selon les contrats vous pourrez bénéficier d’un technicien / ingénieur qui pourra se déplacer mais cela se paie.

    Il est très très rare de voir (voir inexistant) ce genre de service avec un logiciel open source. Il existera peut-être des sociétés qui se spécialisent comme c’est le cas avec Linux.

    Afin de trouver des solutions, vous devrez faire appel à une communauté, qui souvent communiquera en anglais et pourra vous répondre avec des délais de 2 minutes, 2 heures, 2 jours, 2 mois… 2 ans… ou jamais. Alors qu’un éditeur de logiciel propriétaire aura une obligation de résultat selon les cas.

    Vous pourrez également trouver les solutions vous même si vous êtes débrouillard et chercheur (c’était un des aspects de mon métier IT).


  • Philosophie
  • Voici une comparaison qui permettra peut-être de mieux comprendre les subtilités dans le monde des logiciels.

    Le logiciel propriétaire c’est une industrie qui produit des fruits et légumes avec des méthodes de production agressives et cherchant le rendement.

    Le logiciel libre (qui est également un logiciel propriétaire) c’est un peut comme le mouvement bio, où tout le monde cherche à consommer différemment et responsable. Dans ce premier cas c’est une philosophie personnelle, un mouvement social.

    L’Open Source correspond aux agriculteurs qui produisent les produits bio pour les consommateurs. Dans ce second cas c’est la réalisation et la production commerciale avec l’application d’une philosophie. On comprend alors que rien n’est vraiment gratuit !

    Il est souvent compliqué, voir impossible, de faire la différence entre Logiciel Libre et logiciel Open Source.

    Pour comprendre la différence entre les logiciels libres et les logiciels open source.


  • Le paiement dans tout ça ?
  • Quand est-ce qu’on paie ?

    La réponse est celle du sketch de Fernand Raynaud avec le fût du canon : « ça dépend ! »

    Cela dépend des conditions d’utilisation. L’utilisateur doit lire les conditions d’utilisation sinon cela pourrait se retourner contre lui.


  • Les sanctions
  • Quelque soit le type de logiciel utilisé, l’utilisateur doit être en règle !

    Le piratage, l’obtention de licence illégalement ou la mauvaise utilisation d’un logiciel Open Source… peut mener à des sanctions. Comme je le rappelle souvent, les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs. Si vous n’êtes pas au courant pour des raisons qui vous sont propres, faites le nécessaire.

    Il risque des amandes et des poursuites de l’auteur / éditeur. Bref, des sanctions surtout d’ordre financier et cela conduit généralement à la fermeture d’un studio.

    Ce qui est regrettable c’est que le comportement d’idiots, d’inconscients ou d’ignorants (y’a d’autres mots mais restons le plus polis) qui abusent de failles ou de la tolérance des système ou des conditions d’utilisation. Cela rend encore plus complexe l’accessibilité et l’utilisation d’un produit open source.


  • Conclusion
  • Pour résumer :

    • Open Source NE VEUT PAS dire gratuit
    • Les utilisateurs doivent lire les conditions d’utilisation et de paiement
    • Le code source doit être ouvert et disponible
    • Les solutions de dépannage ne sont pas toujours adaptées aux besoins des professionnels
    • C’est une philosophie de modèle économique en informatique

    Voici une synthèse des différences entre logiciel commercial, freeware et open source.

    Comparatifs
    Commercial Freeware Open Source
    Paiement Payant Selon conditions Selon conditions
    Prix €€ à €€€€ gratuit à € gratuit à €€€€
    Qui paie ? Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers
    Réduction pour qui ? Etudiants, enseignants et chercheurs
    Gratuit pour qui ? Etudiant, enseignants et chercheurs Réductions seulement ou selon cas Etudiant, enseignants et chercheurs.
    Entreprises et particuliers selon conditions et chiffre d’affaire
    Diffusion avant 1990 Grande surface ou correspondance Magazines, correspondance, main à la main… Magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 1990-2000 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, correspondance, main à la main… Internet, magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 2000-2010 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, main à la main… Internet, magazines, main à la main…
    Diffusion après 2010 Internet ou correspondance Internet, main à la main… Internet, main à la main…
    Personnes dans l’équipe supérieur à 5 1 à 4 1 à supérieur à 5
    Copie avant 2010 Illégale Autorisée Autorisée
    Copie après 2010 Autorisée Autorisée Autorisée
    Clé de licence Obligatoire Obligatoire Optionnelle
    Support technique / SAV Obligatoire Selon les cas Selon les cas
    Accès au code Refusé Refusé ou selon cas Obligatoire

Erreurs de vocabulaire

« Le seul homme à ne jamais faire d’erreurs est celui qui ne fait rien » – Théodore Roosevelt

Voici une liste classée par ordre alphabétique et numérique de mots, noms, adjectifs ou termes utilisés en informatique et 3D. Leur particularité est d’avoir été utilisée par erreur, par abus de langage ou subtilisée de leur véritable contexte. Nous verrons les raisons pour lesquelles ces erreurs ont été commises pour le meilleur ou pour le pire. Pour aller plus loin, nous verrons également des confusions afin d’éviter des erreurs.

Il ne faut pas prendre cela comme quelque chose de grave, l’important est de comprendre, se faire comprendre et d’être au courant de ces erreurs. S’adapter est le plus important et primordial pour avancer.

Index


  • All your base are belong to us
  • Expression.

    Lorsqu’on veut réaliser un produit destiné au marché international, il vaut mieux faire appel à des spécialistes. Autrement dit, si vous voulez traduire un jeu dans une autre langue, il vaut mieux faire appel à un traducteur spécialisé. En effet, s’il n’est pas spécialisé il ne connaîtra pas les références et les nuances du domaine. Par exemple la traduction des jeux vidéos demande une culture, tout comme la traduction juridique, économique, scientifique, diplomatique…

    Avec le jeu japonais Zero Wing, les traductions du japonais vers l’anglais ont été faites maladroitement. Peut-être que le studio n’avait pas les moyens ou qu’il estimait que la traduction n’était pas si compliquée que ça. C’est ainsi que cette erreur restera une référence et un mème internet célèbre des jeux vidéos.

    Si on traduit « all your base are belong to us » en français cela donnerait : toute ta base sont appartenues à nous, ce qui n’a aucun sens aussi bien au niveau de la traduction que de la structure d’origine. Certains proposent la traduction : « We have taken over all of your bases » ou sur cette fiche Wikipédia en anglais.


  • Bit et byte
  • Confusion.

    Traduit de l’anglais, ces mots veulent dire respectivement : bit et octet. Un bit est la plus petite information numérique pouvant être traitée, elle ne peut prendre que 2 valeurs : 0 ou 1. Alors qu’un octet c’est un groupe de 8 bits.

    Les unités :

    • Bit se note bit aussi bien en anglais qu’en français, pour ne pas confondre avec byte en anglais. Exemple : 100 Mbit/s.
      Attention certains constructeurs affichent maladroitement ou volontairement 100 Mb/s en français pour Mbit/s. Ils diront que c’est en français donc il n’y a pas d’erreur possible avec Mo/s. Il faut se renseigner.
    • Byte se note b en anglais. Exemple : 12,5 Mb/s
    • Octet se note o en français. Exemple : 12,5 Mo/s
    Il faut être vigilent lors de la lecture de performances d’un composant informatique, la plupart du temps on vous indiquera les taux de transfert réseau en Mbit/s et le taux de transfert de données d’un lecteur en Mo/s. Il y a une différence qui avoisine le coeff 10 !


  • Différence entre analogique et numérique
  • Mots, comparaison.

    Résumé :
    L’analogique mesure avec approximation des phénomènes naturels sur un système de graduation.
    Le numérique mesure avec précision des phénomènes naturelles en le chiffrant. Cependant, le numérique n’est précis que si TOUT le système est numérique.

    Analogique vient du mot analogue, analogie. Cela fait référence à des valeurs naturelles, des mesures normées mais imprécises, des ressemblances entre plusieurs choses. En science, les instruments de mesures analogiques quantifient avec des systèmes d’unité la valeur d’un phénomène. Les graduations sont dépendantes des moyens de mesure.
    Le problème c’est que l’instrument se dérègle au fil du temps. Les instruments ne sont pas tous bien calibrés. Néanmoins et faute de mieux, on utilisait et on continue à utiliser des instruments analogiques.
    Ex :
    Un thermomètre à alcool ou mercure pour mesurer la température.
    Les signaux ADSL qui sont transmis sous forme d’onde électrique.
    Le système de mesure anglo-saxon avec lequel on utilise le pouce, pied, yard… qui était propice aux triches.

    Avantages de l’analogique : pour beaucoup d’instruments pas besoin de batterie ou d’électricité donc grande autonomie, pratique, pas cher et permet de remettre en question ce qu’on veut analyser.
    Inconvénients de l’analogique : les mesures approximatives si on cherche la précision, altération des instruments sur le temps, erreurs d’interprétation ou de lecture possibles.

    Numérique est un terme qui veut montrer une rupture avec l’analogique. Un instrument numérique recueille, traite et affiche les informations de manière chiffrée. Le numérique n’est pas un gage de précision car tout dépend des instruments utilisés. Si les capteurs d’entrées sont analogiques, le numérique ne pourra pas faire de miracle. Pour un maximum de précision et pour avoir un système entièrement numérique : tout doit être numérique.
    Avec le développement de l’informatique, les informations numériques bénéficient d’outils de corrections. La précision des informations est alors inégalable.
    Ex :
    Un thermomètre optique pour mesurer la température du corps humain et évite le contact avec le corps.
    Les systèmes GPS qui s’améliorent et sont capables de mesurer la position d’une personne, un véhicule ou un objet.
    Un télémètre laser pour mesurer la distance entre 2 objets.

    Avantages du numérique : précision, fonctionnalités supplémentaires, mémorisation…
    Inconvénients du numérique : source électrique, dépendance à des instruments de mesures analogiques, ne forcent plus les gens à réfléchir.

    Chaque système a ses avantages et inconvénients. En fonction des besoins et du confort, on pourra choisir.


  • Différence entre méthode et technique
  • Mots, comparaison.

    Une méthode est un ensemble de règles ou d’organisations. Elle est issue de connaissances consolidées sur la durée, de théories validées et quasiment universelle. Seule l’exception confirme la règle. De plus elle tente de s’appliquer systématiquement, de manière structurée et globale pour atteindre un but précis.
    Pour résumer, c’est de la théorie. C’est un mode d’emploi administratif, plus centré sur la réflexion, la globalisation et la généralisation.
    Ex : la méthode d’apprentissage avec la taxonomie de Bloom. Il faut l’ajuster en fonction des secteurs. Elle s’applique à n’importe quel domaine : éducation, artisanat, médecine

    Une technique est un ensemble de procédures spécifiques, d’étapes simples et claires permettant d’agir et de mettre en oeuvre, donc concrètement, une action. De plus elle permet d’aller à l’essentiel, de limiter les risques de tout type et les erreurs. Donc un gain de temps, sécurité et efficacité.
    Pour résumer, c’est de la pratique. C’est un guide, une recette où on s’affaire à exécuter « sans réfléchir » les étapes, les ordres ou directives.
    Ex : mode d’emploi, tuto, recette de cuisine, ordonnance de médecin…

    Pour conclure, une méthode est une techniques sont complémentaires. Tout comme la théorie et la pratique sont complémentaires. Isolées, elles ont de gros avantages et inconvénients. Combinées, elles limites les problèmes et permettent d’être plus efficace.


  • Différence entre réalisme, superréalisme, hyperréalisme, photoréalisme…
  • Mots, comparaison.

    De manière globale et artistique, ils indiquent différentes techniques pour répliquer, copier, imiter la réalité.

    • Réalisme (US/EN = realism)
      C’est une méthode d’interprétation de l’artiste qui cherche à reproduire un sujet assez proche de la réalité.
      Une liberté d’interprétation, marge d’erreur volontaire ou non est possible. On ne cherchera pas a copier au trait près ou avoir les mêmes couleurs.
      Ex : peintures de Rembrandt ; l’impressionnisme ; le pointillisme…

    • Surréalisme (US/EN : surrealism)
      C’est une méthode de surinterprétation de l’artiste qui cherche à déformer, sublimer, transformer, réinterpréter la réalité.
      Techniques et méthodes très variées : sculpture, peinture, dessins, etc… Une liberté totale d’interprétation est obligatoire. On cherchera à partir dans l’exploration de symboles, comparaisons, métaphores, allégories, provocations…
      Ex : peintures de Dali, Picasso, Munch… ; le fauvisme, cubisme, abstrait…

    • Photographie (US/EN : photography)
      Cette méthode utilise des appareils capables de fixer et reproduire un point de vue automatiquement. L’humain réalise ses réglages puis un automate s’occupe de la capture.
      Le point de vue est particulier car il est capturé, copié ou reproduit dans un environnement, une météo, à un endroit donné et à un temps défini. Le photographe est tributaire de plusieurs conditions pour obtenir la photo qu’il souhaite. Sinon il existe la solution des studios.
      Ex : appareil photo ; smartphone ; appareil photo Reflex…

    • Photoréalisme (US/EN : photorealism)
      Le résultat d’une reproduction manuelle réaliste et qui se imite à la perfection une photographie. N’importe quelles techniques et méthodes permettront d’atteindre ce résultat. De nos jours on utilise beaucoup l’infographie pour des questions pratiques, techniques et économiques. Toutefois, des artistes peuvent utiliser des méthodes et techniques beaucoup plus anciennes, traditionnelles et artisanales.
      Ex : dessin d’un visage réaliste au stylo Bic ; peinture à l’huile d’un paysage réaliste ; compositing avec Photoshop ou Gimp…

    • Superréalisme (US/EN : superrealism)
      C’est un synonyme d’hyperréalisme

    • Hyperréalisme (US/EN : ultrarealism)
      C’est une reproduction avec n’importe quelles méthodes et techniques : dessins, peinture, sculpture, assemblage, infographie…
      La différence avec le photoréalisme c’est l’assemblage des idées sur le support. Ce qu’il faut alors saisir, c’est l’idée de montage, de composition ou recomposition. C’est du surréalisme + photoréalisme qui apportent une confusion volontaire du spectateur.
      Ex : sculpture d’un corps humain avec des couleurs réalistes mais à l’échelle x 2 ; peintures d’un visage réaliste avec 4 yeux ; des mannequins grandeur nature mangeant des plats réalistes sur une table.

    • Ultraréalisme (US/EN : ultrarealism)
      C’est un synonyme d’hyperréalisme


  • Différence entre spécialiste et expert(e)
  • Mots, comparaison.

    • Une spécialité
      Catégorie de tâches ou domaine particulier d’intervention. La spécialité demande beaucoup d’effort et d’investissement en temps afin d’apprendre toutes les techniques et méthodes s’y rapportant. C’est une branche d’un métier qui peut mener à des sous-branches.
      Ex :
      En médecine : chirurgie cardiaque, chirurgie cérébrale, prothésiste, urologue…
      En alimentation : production de kiwis, pâtisserie, travail de la viande, travail du poisson…
      En 3D : modeler, texturer, rigger, skinner, animateur…

    • Un(e) spécialiste
      Généralement, c’est une personne dont le métier est spécifique à une catégorie de tâches ou un domaine particulier d’intervention.
      Ex :
      Médecin spécialiste en chirurgie cardiaque. Sa spécialité est donc l’intervention sur le cœur.
      Pâtissière spécialiste dans les desserts au chocolat.
      Artiste 3D spécialiste en animation 3D.

    • Une expertise
      C’est un examen effectué par un spécialiste. Le but est d’évaluer et effectuer un rapport concernant l’état et la qualité d’un sujet. Généralement c’est une requête dont le but est financier.
      Ex : une expertise en assurance afin d’estimer le coût de réparation d’une voiture suite à un accident.

    • Un(e) expert(e)
      Indique le statut et la compétence d’une personne dans son domaine. C’est le niveau le plus haut dans l’échelle du savoir faire. En principe, un expert possède de l’expérience, de la pratique et maîtrise son sujet. S’il n’a pas la solution immédiatement, il doit être capable de trouver l’information.
      Ex : expert en histoire de l’art, experte en algorithme informatique, expert en modeling hard-surface.

    Un spécialiste n’est donc pas gage de qualité. On peut être spécialiste sans être expert(e). C’est le cas des chirurgiens cardiaque dans le début de leur spécialité, quand ils sont stagiaires ou débutants. Ils doivent regarder, écouter et être attentifs à ce que fait leur mentor. Le but est d’acquérir de la confiance, de l’expérience et les manipulations importante. Le moment venu, c’est à leur tour de réaliser les opérations.

    Expert(e) n’est pas une qualification réservée aux professions. On peut être expert amateur en gobage de flan, en enfilage de caleçon express, en déboîtage d’épaule. Ces exploits font plus souvent l’objet et d’exploits enregistrés dans le Guinness Book des records.


  • Digital
  • Adj. – Digital, digitale, digitaux.

    Se rapporte aux doigts de la main, par exemple : les empruntes digitales.

    Digital voulait faire la transition avec l’analogique. Le bon mot aurait du être numérique qui est beaucoup plus logique et de plus en plus utilisé mais il reste encore des confusions qui ne permettent pas de remplacer cette erreur pour le moins grossière.

    L’analogique exploite des signaux avec des grandeurs physiques approximatives alors que le numérique donne une valeur exacte avec des chiffres.
    Par exemple : un thermomètre à alcool vous indique une grandeur visuelle avec des graduations ; un thermomètre numérique embarque tout un système électronique vous donnant une valeur chiffrée sur un écran.

    L’erreur vient d’une mauvaise traduction du nom anglais : digit, qui lui désigne vraiment un chiffre. C’est ce qu’on appelle un faux ami car les mots des deux langues se ressemblent mais n’ont rien à voir. Dans les années 80-90, et encore de nos jours, on parlait d’entreprises et d’industries digitales pour parler du secteur de la technologie.

    Pour conclure il faut appliquer les termes suivants :

    • en anglais : digital 3D industry
    • en français : l’industrie numérique

    Que vous utilisiez le terme digital ou numérique en informatique, l’important est de comprendre de quoi on parle.


  • Film d’animation 3D
  • Terme.

    Utilisé pour les films réalisés avec des logiciels d’infographie 3D. Anciennement appelé film en image de synthèse, ce terme n’est plus utilisé.


  • Film en 3D
  • Terme.

    Encore appelé cinéma en 3D, cinéma stéréoscopique ou cinéma en relief.

    Ici la 3D a été placée de manière marketing et abusive. Le procédé stéréoscopique donne une impression de profondeur mais le film en lui même n’est pas en 3D. Pour les puristes voir les sujets sur : la perspective, les formes, les volumes, les ombres et la lumières.

    Pour les productions de films réalisées avec des logiciels d’infographie 3D, le terme devient alors : film d’animation 3D ou films en image de synthèse.


  • Freeware
  • Terme.

    En anglais freeware.

    Voir logiciel libre.


  • Gratuit
  • Mot.

    En généralité, gratuit signifie qu’il n’y a pas de valeur marchande ou de prix. Exemple : dégustation gratuite de bonbons, échantillon gratuit de cosmétique, péage gratuit…
    En littérature, gratuit peut parfois désigner un acte sans cause particulière. Exemple : un meurtre gratuit, un acte gratuit… comme si une personne agissait sur une autre sans vraiment de raisons.

    Mais croyez vous vraiment cela ? Nous sommes dans une société de consommation où nos comportement sont conditionnés par l’éducation, la publicité, l’art, la communication, le marketing… Même le mot gratuit est un conditionnement car dès qu’on l’entend on regarde par curiosité.

    Gratuit devrait vouloir dire ce que ça veut dire : qu’on peut s’approprier sans donner quoi que ce soit en retour.

    De nos jours ce n’est plus le cas.
    Quand c’est gratuit, c’est qu’on cherche à vous attirer vers quelque chose d’autre qui sera payant.
    Quand c’est gratuit, c’est vous le produit et on vous utilisera pour gagner de l’argent. Votre nom, numéro de téléphone, adresse postale, adresse mail… tout est bon pour vendre des données et faire du profit.
    Quand c’est gratuit, c’est qu’on cherche à vous arnaquer. Déjà qu’on nous arnaque quand c’est payant…

    Bref, l’enfer est pavé de bonnes intentions.


  • Logiciel libre
  • Terme.

    En anglais freeware.

    Le logiciel libre n’est pas un logiciel gratuit ! Cette erreur vient de l’anglais freeware ou free software, où le mot free veut dire « libre » ou « gratuit » selon le contexte dans lequel on se trouve. Contexte qui n’est pas toujours compris ou qui est seulement compris à notre avantage.

    Les conditions d’utilisation et les paiements sont généralement fournis avec le logiciel. L’utilisateur doit les lire afin de savoir combien il doit payer à l’auteur. Parfois il n’y aura rien à payer, d’autres fois l’utilisateur pourra donner la somme qu’il veut et souvent un prix est fixé.

    La FSF (Free Software Foundation) a défini ce qu’est un logiciel libre :

    1. la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;
    2. la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins ;
    3. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ;
    4. la liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
    L’accès au code source est une condition d’exercice des libertés 1 et 3.1

    Pour vulgariser, un logiciel libre c’est du tuning ou de la customisation. A la base on a un produit dont on peut modifier l’apparence et le contenu, comme on pourrait le faire avec une pizza en rajoutant encore plus de poivron ou de mozzarella. Il est donc à différencier d’un logiciel propriétaire qu’on ne peut pas modifier au risque de perdre la garantie et même de risquer des poursuites judiciaires.

    Pour en savoir plus sur la différence entre les logiciels libres et les logiciels open source.


  • Numérique
  • Adj. – Numérique.

    Désigne les nombres en général mais en informatique c’est beaucoup plus vaste. Il définit une industrie entière, celle de la technologie électronique et informatique.

    Son rôle a été volé par le mot digital. Cependant, pas de panique, dans le domaine informatique digital = numérique.


  • Open source
  • Terme.

    Le terme Open Source est apparu en 1998 alors que sa pratique remonte dans les années 1960.

    L’Open Source est né suite aux logiciels libres, c’est plus une méthode de travail collaborative où des contributeurs participent à son amélioration.
    La FSF (Free Software Foundation) a défini ce qu’est un logiciel libre :

    1. la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;
    2. la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins ;
    3. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ;
    4. la liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
    L’accès au code source est une condition d’exercice des libertés 1 et 3.1

    Pour vulgariser, un logiciel libre c’est du tuning ou de la customisation. A la base on a un produit dont on peut modifier l’apparence et le contenu, comme on pourrait le faire avec une pizza en rajoutant encore plus de poivron ou de mozzarella. Il est donc à différencier d’un logiciel propriétaire qu’on ne peut pas modifier au risque de perdre la garantie et même de risquer des poursuites judiciaires.

    Celles qui sont intéressantes sont alors incluses dans la distribution suivante. Encore une fois, un logiciel Open Source ne veut pas dire gratuit !

    Les conditions d’utilisation et les prix sont fournies sur le site ou avec des fichiers. L’utilisateur doit les lire afin de prendre connaissance des modalités de paiement. Par exemple, il sera gratuit dans le cadre de recherches, d’études ou pour une utilisation personnelle.

    S’il s’agit d’exploiter le logiciel Open Source pour commercialiser un produit qui en est issu, l’utilisateur devra payer une somme. Cette somme peut être fixée par l’utilisateur, elle peut être indexée sur un pourcentage du chiffre d’affaire avec ou sans seuil. Dans tous les cas, c’est à l’utilisateur de se renseigner sous peine de poursuites judiciaires. Nous avons des droits et également des devoirs.

    Le logiciel libre c’est un peut comme le mouvement bio, où tout le monde cherche à consommer différemment et responsable. Dans ce premier cas c’est une philosophie, un mouvement social. L’Open Source correspond aux agriculteurs qui produisent les produits bio pour les consommateurs. Dans ce second cas c’est la réalisation et la production. On comprend alors que rien n’est vraiment gratuit !

    Pour comprendre la différence entre les logiciels libres et les logiciels open source.


  • Ordinateur
  • Nom masculin.

    Un ordinateur était un système électrique ou électronique volumineux capable de réaliser des calculs complexes selon le programme qu’on lui donnait. Ce mot est passé dans le langage commun pour désigner n’importe quel machine composée d’électronique avec un microprocesseur et des interfaces dédiées. Ordinateur est devenu un mot pour désigner une famille ou une classe.

    Pour ne plus faire de confusion, les ordinateurs d’antan sont donc devenus des superordinateurs ou des supercalculateurs.

    Les ordinateurs d’aujourd’hui ont pourtant un dénomination : PC ou micro-ordinateur, mais on continu de les appeler ordinateur. C’est un peu comme si on appelait un chien par le mot animal.


  • Préfixe binaire du Système International
  • Préfixes d’unité de mesure.

    Ils servent à classer rapidement les nombres par famille de grandeur. Dans la base décimale (base 10) on les connait sous les dénominations : Kilo (K), Méga (M), Giga (G), Téra (T), Péta (P)…

    Depuis 1998 la Commission Électrotechnique Internationale recommande d’utiliser les préfixes binaires pour classer les nombres de la base binaire (base 2) avec les dénominations suivantes : Kibi (Ki), Mébi (Mi), Gibi (Gi), Tébi (Ti), Pébi (Pi)…

    Il suffit alors d’ajouter l’unité après le préfixe. Ex : Mio = Mébioctet, puisque les valeurs sont calculées en base 2.

    Malgré cette recommandation, les habitudes ont été prises par les particuliers et certains professionnels. Par conséquent, il existe une confusion de l’utilisation des préfixes décimales dans la base binaire.

    Cela pose un problème car la capacité réelle n’est pas celle annoncée. Plus la taille du support est grande et plus l’erreur est visiblement grossière.

    Par exemple, un site marchand peut annoncer un disque dur d’une capacité de 151 445 417 984 octets et par conséquent abrège cela en 150 Go, alors qu’en réalité il n’y en a que 141 Gio. Cela représente presque 10% d’erreur.


  • Taille et poids d’image
  • Terme.

    Le poids indique l’espace occupé par un fichier sur un support. Alors que la taille indique les dimensions d’une image avec sa largeur et sa hauteur.

    La taille et le poids d’un fichier c’est la même chose. Mais si on parle de taille et de poids d’une image, c’est un peu plus compliqué et cela dépend du contexte. C’est pourquoi il faut mettre en place une convention de vocabulaire dès le départ pour ne pas faire de confusions.


  • Téléchargement
  • Nom masculin.

    Décrit le transfert de donnée d’une source vers une destination. Par défaut c’est du serveur vers le client, ou d’internet sur un ordinateur.

    Le problème c’est qu’en anglais, il existe 2 mots : download et upload. Download est appliquée aux transferts de données du serveur vers le client. Upload est appliquée aux transferts de données du clients vers un serveur.

    Pour se rattraper on a inventé les termes téléchargement descendant et téléchargement montant. Ils deviennent progressivement téléchargement et téléversement.