Archives de catégorie : Droits et travail

La performance

Sommaire


  • Introduction
  • Le capitalisme est fortement ancré dans les sociétés occidentales.

    Pour résumer, c’est une méthode stratégique économique agressive qui consiste à acheter et vendre des produits en levant des fonds d’argent souvent importants. La particularité c’est que les acteurs de ce système peuvent être achetés et vendus.

    C’est pourquoi on parle souvent d’un « monde de requins » où il faut être aux aguets pour ne pas être mangé et pouvoir dévorer les autres.

    Dit comme ça, on pourrait avoir peur mais on n’est pas très loin de la réalité. Il suffit de se documenter sur les OPA, les fonds de pension, les fusions d’entreprises…

    Certes, il existe d’autres systèmes et on comprend alors que pour survivre il faut être performant. Est-ce que chercher à être performant est sain ? Le système mondiale n’a-t-il pas montré ses limites ?


  • Définition
  • Par définition et à la base, une performance est un résultat. Qu’il soit bon ou mauvais c’est une manière de quantifier ce qui a été réalisé.

    Dans le langage courant c’est un succès mais relatif. Par exemple vous pouvez avoir eu le bac, c’est un succès, une performance mais par rapport à quelqu’un qui a un doctorat (bac +7) vous avez encore des progrès à faire.

    La performance au travail est la capacité à atteindre des objectifs et plus. Comme il a été défini c’est le résultat obtenu.


  • L’entreprise
  • La performance d’une entreprise s’affiche avec ses résultats.

    Il faut évidemment que les bénéfices soient positifs mais pas seulement. Ils doivent indiquer une progression régulière intéressante pour les dirigeants et les actionnaires si l’entreprise est cotée en bourse.

    Les bonnes performances ont plusieurs finalités pour une entreprise :

    • Renforcer son image
    • Rassurer les actionnaires
    • Attirer d’autres investisseurs
    • Augmenter son aura économique
    • Récompenser les dirigeants
    • Parfois… récompenser les employés

    Il est alors évident que cela sert d’outil pour montrer la santé d’un entreprise. Il sera alors possible d’agir en conséquence afin de redresser une situation ou d’investir pour grandir.


  • Individuelle
  • La performance individuelle permet de mettre en avant les compétences d’un dirigeant ou d’un employé.

    Ainsi, il est alors possible de créer une historique des résultats afin d’évaluer si une personne apporte quelque chose à l’entreprise ou non. Chaque actions est alors importantes afin d’améliorer les performances de l’entreprise au final.

    A l’issue de cela, l’individu peut alors :

    • Négocier une aumgentation
    • Prétendre à une progression de poste dans l’entreprise
    • Demander des aménagements par rapport aux vacances, vie de famille, etc…

    Malheureusement, les outils objectifs pour quantifier les performances individuelles n’existent pas. Il y a toujours un moyen de biaiser les résultats en faisant en sorte « d’entrer dans des cases ».

    La problématique est alors de donner sa confiance en espérant que tout se passe bien. C’est là où il peut y avoir des problèmes car les manipulateurs peuvent en abuser aussi bien du côté des dirigeants que des dirigés.

    On peut alors craindre de travailler plus que d’autres ou pour rien. Dans tous les cas, cette méfiance amène à une mauvaise ambiance qui terminera systématiquement à l’effondrement d’un service. Pire, il pourrait être fatal à l’entreprise mais il existe des systèmes de fusibles pour éviter cette extrémité.

    Par expérience, il faut savoir que les bonnes relations avec votre n+1 sont plus importantes que vos performances. Quand vous estimez que vous n’êtes pas payer à votre juste travail, il faut le dénoncer.

    Si les réunions et les preuves ne suffisent pas alors vous n’avez plus beaucoup d’options. Mener l’affaire auprès des représentants du personnel, d’un syndicat, aux prud’hommes ou alors partir. Dans ce dernier cas, il faut oser négocier si vous avez des plans de reconversion : la rupture conventionnelle mais qui risque d’être réformée à l’avenir.

    Dans tous les cas, votre performance à un prix. Si vous avez les preuves de ce que vous produisez comme force de travail on doit vous rétribuer correctement. On doit vous payez plus si votre performance est extraordinaire. Sinon partez ailleurs.


  • Groupe
  • La performance de groupe est un principe qui demande la participation de toute une équipe. Elle doit alors fournir les résultats comme une seule personne.

    L’avantage est de donner la chance à une meilleure cohésion de groupe, un élan pour que tous les membres se dépassent et que les résultats soient atteints et plus.

    L’inconvénient c’est que ce n’est pas toujours évident. En effet, les membres du groupe n’ont pas toujours les mêmes compétences, la même force de travail ou la même intelligence.

    Les objectifs de groupe sont souvent présents pour créer un esprit de compétition entre des groupes travaillant sur les mêmes secteurs ou pas. Donner une récompense amène alors une motivation en plus mais elle peut être entravé par de mauvais éléments.

    La performance de groupe devrait permettre :

    • le gain d’un prime pour l’équipe qui sera partagée
    • la mise en avant d’une équipe
    • la motivation au sein de l’entreprise entière


  • Les limites de la performance
  • Les limites sont généralement humaine. A force de demander à une personne d’être performant et tout le temps, on l’épuise. On lui met du poids sur les épaules en terme de responsabilité, compétence et productivité. L’issue est forcément le burn-out.

    Tout comme un arbre ne peut pas donner plus de fruit naturellement. Une personne ne peut pas fournir constamment de bons résultats quotidiennement. La seule solution est le dopage, la démission ou le suicide.

    La performance en entreprise, et qui s’étend dans beaucoup de domaines, est une méthode hypocrite afin d’épuiser le personnel. De plus cela se passe sans aménagement, sans moyens et sans augmentations.

    Comment puis-je affirmer cela ? C’est simple on peut vous imposer des objectifs impossibles ou demander de résoudre des situations contradictoires.

    La situation contradictoire la plus commune est d’atteindre des objectifs personnels et des objectifs de groupe simultanément. On serait tenté de d’argumenter qu’une personne peut être performante individuellement et mener le groupe à atteindre son but.

    Nous avons alors à faire à une compétition dans la compétition. Pour y arriver il faut avoir un bon charisme ou alors être un manipulateur. Les deux sont possibles.

    Le risque c’est de mettre de côté ceux qui n’arrivent pas à suivre pour plusieurs raisons : incapacités, limitations, manque de motivation, non adapté au poste… pire, isoler ceux qui sont hyper-compétents, très motivé, imaginatifs et donc dangereux pour ceux qui convoitent la meilleure place.

    Finalement, la toxicité émanant de ces mauvais pratiques et du mauvais esprit de compétition apportent désillusion et déception au lieu d’apporter la motivation et la cohésion.


  • Expérience personnelle
  • Personne ne peut lire dans les pensées des autres, personne n’a de réel sens de l’intuition pour trouver les bons associés, personne ne sait reconnaître les bons des mauvais, les faibles des forts ou le bien du mal de manière objective.

    On ne peut faire confiance qu’en une seule chose : notre expérience. Malheureusement celle-ci n’est pas la meilleure, elle n’a pas toutes les connaissances du monde. Mais la confiance il faut bien la donner pour commencer une relation, une interaction ou un travail de groupe.

    La confiance peut être trahi, mais c’est ainsi qu’on apprend. Comme dirait l’autre : « on peut tromper une fois mille personne mais on ne peut pas tromper mille fois une personne », ou quelque chose dans le genre.

    Quand je travaillais dans l’informatique, ce que je produisais c’était des services, des procédures, des algorithmes, des scripts, des résolutions…

    Je faisais confiance aux systèmes mis en place pour appliquer mes compétences, comptabiliser mes tâches et enregistrer mes rapports.

    Malheureusement pour moi, j’étais trop compétent car j’ai la capacité de manipuler un logiciel de saisies, d’écrire un rapport tout en parlant au téléphone. Quand je n’avais personne au téléphone ou que je devais me déplacer, j’enregistrais rapidement mon rapport une fois de retour à mon poste car j’écris plutôt vite au clavier.

    Le problème quand on est hyper-compétent c’est qu’on remet en cause ce que l’on fait car les autres n’ont pas les mêmes performances. Effectivement, le N+1 (supérieur direct au Niveau +1) ne comprend pas comment c’est possible qu’on sorte des moyennes.

    Pire, le N+1 ne comprend pas du tout ce qu’on fait. Je ne vous parle pas du N+2 ou N+3. Non seulement j’ai des compétences de productivité mais j’ai la capacité à créer des choses capables d’aider à réaliser des tâches : scripts et débogages.

    Là où je veux en venir, c’est qu’il existe des personnes hyper-compétentes et d’autres qui ne comprennent pas tout à leur métier. Par conséquent comment ces dernières peuvent comprendre et estimer le travail réaliser ? C’est simple, elles en sont incapables.

    Les performances doivent donc être réalisées dans un milieu d’experts. Vos collègues et supérieurs doivent être en mesure de comprendre ce que vous faites. Si ce n’est pas le cas alors partez.

    Pourquoi rester n’est pas bon ? Comme ils ne comprennent pas, ils vous isoleront sans chercher à comprendre. De plus ils se sentiront légitime pour se sentir supérieur et les meilleurs.

    A chaque fois que je suis parti, ils y a eu des efforts à réaliser pour qu’ils comblent le vide que j’ai laissé. Certains sont partis, d’autres ont souffert en voyant les tâches que je réalisais.


  • Conclusion
  • Ce qu’il faut retenir c’est que la performance à un prix : votre santé physique et mentale.

    En cas de doute, il faut laisser votre instinct de survie parler et s’enfuir. Rester n’est jamais bon, surtout lorsque le bateau coule. Même s’il ne coule pas, vous risquez d’être consumé par les personnes toxiques.

    Si votre environnement n’est pas propice à la bienveillance et la compréhension, alors partez. Il n’y a rien de pire que de travailler avec des gens qui croient connaître leur métier mais qui font n’importe quoi.

    Il ne faut pas juger un système à ce qu’il dit mais à ce qu’il fait.

L’emprise

Sommaire


  • Introduction
  • En France, nous sommes au pays des droits de l’homme. Nous connaissons les mots : liberté, égalité et fraternité. On ne peut qu’y croire et se sentir à l’aise.

    Mais la réalité n’est pas toujours celle qu’on croit, il faut se méfier de certaines méthodes d’intégrations.

    Comme le dit l’adage : l’enfer est pavé de bonnes intentions. Évidemment, tout le monde ne veut pas votre peau mais tout le monde ne veut pas votre bien non plus.

    L’être humain se comporte parfois comme un animal.

    Il cherche à trouver la meilleure proie pour s’en servir. Il met alors en place des stratégies pour y parvenir. Parmi celles-ci, l’emprise est un processus silencieux, traitre et malveillant.

    Il n’est pas toujours simple de détecter l’emprise d’un bourreau sur une victime, surtout quand on ne l’a jamais vécu. C’est comme un tour de magie que l’on voit pour la première fois, on ne comprends pas mais ça nous surprend. Les fois d’après on essaie de comprendre et parfois s’en pouvoir trouver le truc.


  • Définition
  • Emprise (nom féminin)

    Action de contrôle de quelqu’un ou quelque chose sur une personne. Elle peut être physique ou psychologique. Généralement elle s’accompagne d’une dépendance ou soumission.

    Exemples :

    • Cet homme est sous l’emprise de l’alcool.
    • La passion a une forte emprise sur cette femme.
    • La lutteuse cherche une solution pour se dégager de l’emprise de son adversaire.

    On parle également de possession, de manipulation ou d’ascendant lorsqu’on évoque l’emprise.


  • La grenouille
  • Pour illustrer la manière dont fonctionne l’emprise, on utilise souvent l’exemple de la grenouille dans une casserole.

    Au départ l’eau de la casserole est fraîche ou à température ambiante. Il n’y a aucun danger, la grenouille reste dedans sans problème. C’est même plutôt agréable pour elle.

    En montant la température progressivement et lentement, c’est encore soutenable. Aucun danger et elle a pris la confiance.

    Au fur et à mesure l’eau devient de plus en plus chaude.

    Ce n’est pas encore dangereux, elle sent quelques gênes mais pourquoi est-ce qu’il y aurait un danger ? Il n’y en a pas eu jusqu’à maintenant. Pourquoi remettre en question l’environnement qui était autant accueillant au départ ?

    Ce doit être seulement des désagréments passagers, ça va s’arranger. Avec ses réflexes, son intelligence, sa vigueur et sa confiance elle s’en sortira s’il y a vraiment un problème.

    L’eau est maintenant arrivée à une température assommante. La grenouille qui est amorphe à cause de la chaleur, elle ne peut plus réagir. C’est trop tard.

    L’eau bout, c’est terminé pour elle.

    La soumission, la dépendance ou même l’attachement d’une victime envers son bourreau suit le même processus. Au départ, tout est beau et tout est parfait. Au fur et à mesure le comportement du bourreau change et devient de plus en plus intense et toxique. Mais comme dans l’histoire de la grenouille, la victime est piégée car le bourreau utilise ses faiblesses pour l’exploiter.

    • Des exemples pour illustrer l’histoire de la grenouille
    • Nous pouvons comparer cette expérience avec des accidents de la vie :

      • Une personne exposée au monoxyde de carbone, un gaz inodore. Au bout de quelques minutes elle perd connaissance jusqu’à mourir si elle n’est pas secourue.
      • Une exposition au soleil prolongée. Le risque de mal de tête puis d’évanouissement peut survenir et par conséquent : insolation et déshydratation.
      • Rester trop longtemps dans un sauna. La chaleur peut être désagréable aussi bien sur la peau que dans les poumons. Un risque d’évanouissement est possible si on reste trop longtemps.

      Ce qui est commun, c’est une perte de conscience qui arrive progressivement. Les résultats peuvent être fatals.

    • Comprendre l’histoire de la grenouille
    • Dans cet exemple, le résultat aurait été différent si l’eau était bouillante et qu’on avait jeté la grenouille dedans.

      Elle se serait débattue, elle aurait utilisé ses réflexes de survie pour essayer de se projeter à l’extérieur.

      En augmentant la température sur le temps, la grenouille a été trompée. Elle ne s’est pas méfiée du résultat final puisqu’il n’y avait pas de réel danger dans les premiers temps.

      Le mécanisme d’emprise en entreprise est similaire. Nous mettre en confiance, faire baisser notre vigilance et faire monter la pression progressivement.

      Au départ on s’habitue, même de ces petits désagréments. Par la suite on s’arrange avec ces agacements, on se dit que ça va passer. Mais au final, il est trop tard car on est déjà en pleine emprise. On est assommée comme la grenouille et le bourreau fait ce qu’il veut à partir de ce moment.

      L’emprise qui apparait sournoisement et progressivement n’a qu’un seul but : endormir votre vigilance et votre combativité !
      La grenouille, ça peut-être vous !


  • Comment reconnaitre une emprise ?
  • Et par conséquent, comment reconnaître un manipulateur ?

    Malheureusement, il n’y a pas de méthodes fiables.

    On ne peut reconnaitre une emprise qu’en cours de route car il faut bien donner notre confiance afin de pouvoir commencer une relation professionnelle ou personnelle.

    C’est comme apprendre l’œnologie, il y a des techniques et méthodes qu’on pourra acquérir en étant accompagnées par un formateur, un tuteur ou une personne d’expérience qui nous transmettra les bonnes pratiques.

    L’emprise peut être reconnue avec l’expérience et l’entraînement. Mais certains signes peuvent nous mettre sur la piste et c’est le but de cet article.

    Comme il est difficile de la déceler, il est parfois complexe de délimiter la frontière entre l’emprise et management. En effet, certaines méthodes de management sont à la limite de la manipulation mentale. C’est ce qui est compliqué de mettre en évidence devant les tribunaux, les bourreaux ont une longueur d’avance, profitent des faiblesses et failles du système.

    Rappel important : un manipulateur peut être un homme ou une femme, un enfant, un adulte, une personne âgée, un hétéro, un LGBTQ… bref, il n’y a pas de portrait robot type mais des comportements communs.

    A défaut de ne pas toujours anticiper ou détecter une potentielle emprise, elle laisse toujours des traces et des indices. Il faut alors enquêter, poser des questions ou se poser des questions sur une entreprise ou une personne. Connaître son historique est alors essentiel mais il faut savoir le décrypter.

    • Le comportement d’un manipulateur
    • Un manipulateur ne commet pas de maltraitance physique. Il ne laisse pas de traces visibles ! Si une personne frappe et manipule, c’est de l’ordre de la torture, de la barbarie, de la punition physique d’un autre temps. Cela sort alors du cadre de cet article.

      Isolés, ces quelques comportements sont anecdotiques ou éventuellement sympathiques mais lorsqu’il commence à y avoir une accumulation importante, cela devient dangereux et on peut commencer à voir émerger l’ombre d’un manipulateur.

      Voici quelques comportements non exhaustifs d’un manipulateur aux moments les plus forts de son emprise :

      • La jalousie
        Il n’est pas acceptable que vous soyez plus forts, plus intelligent ou que vous ayez plus de pouvoir que lui. C’est le manipulateur qui estime avoir tous les pouvoirs. Attention à ne pas confondre avec la jalousie de couple et émotionnelle, même si le principe est le même. La jalousie du manipulateur est avant tout compétitive.

      • La contradiction
        Un jour il vous dit de faire une chose, un autre il vous dit que ce n’est pas comme ça mais autrement. Alors que c’est lui qui a donné les instructions avant. Plus tard, la méthode doit changer mais il ne reconnait pas ses torts et qu’il s’est trompé, pire il vous accuse. Il vous accuse de quoi ? Cela n’a pas d’importance pour le manipulateur. Ce qui l’intéresse c’est que vous faites ce qu’il dit, ce qu’il veut au moment qu’il souhaite.

      • Le passif agressif
        La plupart des adolescents sont immatures et manquent d’expérience. Ils se fabriquent souvent de mauvais comportements et montrent beaucoup d’opposition à l’ordre établi. C’est une des raisons pour lesquelles les conflits parents/adoslescents ont lieu. Pour résumer, les personnes passives agressives sont des personnes rejetant l’autorité, les ordres, les tâches à réaliser ou les promesses sans jamais montrer d’émotion et notamment de la colère. Par conséquent, elles n’honorent jamais les tâches demandées ; passent leur temps à négocier sans faire évoluer la situation ; oublient tout le temps des rendez-vous ; disent oui alors qu’elles pensent et voudraient fortement dire non.

        Certains manipulateurs sont passifs agressifs.

      • La dette
        C’est une méthode forte et qui fait ses preuves systématiquement. Dans la société occidental, on nous apprend très jeune que quand on nous fait un cadeau, il faut en faire un en retour. Les manipulateurs le savent et utilisent cette politesse qui est innocente et socialisante à la base. L’aspect communautaire et collectif n’est pas du tout ce qu’ils cherchent. Ils veulent créer une dette pour pouvoir vous utiliser.

        Le cadeau peut alors prendre n’importe quelle forme : un objet, un emploi, un poste stratégique dans une entreprise, de l’argent, une femme ou un homme de compagnie qui pourrait devenir votre moitié… Vous êtes alors redevable au manipulateur qui attend de vous de la loyauté. Vous aurez alors des blocages et hésitations au moment où vous devrez vous révolter. En effet, un mélange d’émotions contradictoire apparaitront et ça le manipulateur le sait mais pas vous. Jusqu’à ce qu’il en ait marre ou que vous ne soyez plus sous son contrôle, c’est à ce moment là qu’il cherchera à se débarrasser de vous de toutes les manières possibles.

        C’est ce qui est utilisé dans les kakistocraties (ou idiocratie).

      • Le faux intérêt
        Le manipulateur s’intéresse beaucoup à sa victime. Il s’intéresse à son histoire, à ses centres d’intérêts, à ses amis, ses amours, ses ennuies… mais pas pour l’aider. C’est pour mieux cerner ses faiblesses et s’en servir. C’est là où il est difficile de reconnaître un manipulateur d’une personne qui veut vraiment devenir votre ami. Comment faire la différence ? C’est simple, même après plusieurs mois ou années, un vrai ami discute avec vous comme si c’était hier que vous vous étiez quitté. Un manipulateur ou un con, vous reprochera de ne pas avoir gardé le contact ou avoir donné des nouvelles régulièrement. Le manipulateur veut savoir ce que vous faites pour garder ce lien de contrôle avec vous. Chacun a ses raisons, a sa vie et son caractère. On ne peut pas toujours être aux pieds des gens, on n’est pas des chiens. C’est ce que les manipulateurs détestent : les gens indépendants, incontrôlables et imprévisibles, les gens libres en somme.

      • Les faux compliments
        Le manipulateur fera toujours des compliments sur des réalisations mineures et sans importances. Tout ce qui pourrait vous mettre en valeur et au dessus de lui doit être occultés. Cette technique lui sert à vous mettre en confiance et à vous garder sous contrôle. Il veut être l’intermédiaire pour récolter toutes les gloires. Court-circuitez le, soyez sans pitié car lui n’en aura pas. Faites preuve de discernement et agissez toujours dans votre intérêt et pas dans le sien.

      • Les petites trahisons qui mènent aux grandes
        Les faux bonds, les retournements de situations en votre défaveur, les promesses non tenues… qu’elles soient grandes ou petites font parties du panel d’outils utilisé par le manipulateur. Il ne tient pas ses promesses et ne vous rend jamais de service en retour. Il vous emprunte de l’argent, des outils, des idées… sans jamais vous les rendre ou vous citer. Méfiez-vous des successions d’engagements non satisfaits.

        On vous retire de plus en plus de pouvoirs, de droits, d’avantages ou de travaux ? C’est le signe incontestable qu’on ne veut plus de vous. Ce sont des comportements insupportables et parfois injustes, mais dans la logique des manipulateurs qui se sentent dans leur bon droit. Que ce soit à cause d’une incompétence ou à l’inverse parce que vous êtes une menace, il n’y a pas beaucoup de solutions : si c’est dans le cadre du travail alors il faudra aller au prud’homme, si c’est dans le cadre privé fuyez et allez dans des organismes et associations, etc…

      • Les insultes gratuites et autres surnoms dévalorisants
        Parfois une couche de harcèlement par des mots vient se rajouter. Le fait de vous donner un surnom, qu’il soit péjoratif ou faussement flatteur, au lieu de vous appeler par votre prénom ou votre nom, montre une volonté de vous déshumaniser ou de vous dépersonnaliser. Par ce processus, c’est une sorte de lavage de cerveau pour que vous deveniez ce que le manipulateur veut, que vous vous perdiez et ne sachiez plus qui vous êtes. Ne l’acceptez pas, remettez la personne à sa place ou évitez là. Par exemple, quand on m’appelait « le chinois », je répondais selon l’interlocuteur par « le français », « l’arabe », « l’africain », etc…

      • Les petits services pour obtenir les grands
        Le manipulateur demande constamment des petits services à sa victime, de manière directe ou indirecte. Il ne faut pas oublier que le manipulateur passe son temps à élaborer des méthodes d’emprise. Par conséquent il n’en a plus pour apprendre d’autres compétences pour lui-même. Il cherchera alors à déléguer puisqu’il trouve que c’est une perte de temps pour lui. Il ne faut pas oublier qu’un manipulateur se prend pour un chef, un meneur ou un stratège. Par conséquent, il donne des ordres et n’en exécute pas car réaliser des tâches ne fait pas partie du pouvoir. Pour résumer, le manipulateur se sert des autres pour réaliser les tâches qu’ils devraient savoir faire par manque de compétence, qu’il est une ascendance ou pas.

      • L’apathie
        C’est tout simplement le contraire de l’empathie, le manque de capacité à ressentir ce que l’autre ressent. Pire, le manque d’envie d’un manipulateur à ressentir quoique ce soit envers sa victime car en fin de compte c’est un objet. La cruauté d’un être envers un autre peut prendre des proportions insoupçonnées et les raisons sont diverses et variées : le dégoût, le racisme, la sensation de supériorité, le rejet, etc… L’apathie peut être ciblée ou généralisée selon les cas. On pourrait penser que faire ressentir la même chose à un manipulateur pourrait lui faire prendre conscience de ce qu’il fait subir. Mais il ne peut pas, puisque c’est la définition même de l’apathie.

      • Le dénigrement
        Qu’il soit en privé ou public, ça n’est pas bon. En privé, le manipulateur exposera toujours vos faiblesses sans parler de vos qualités. Quand on veut faire une synthèse de quelqu’un il faut montrer les bons et mauvais côté, comme avec la justice où il faut amener les preuves à charge et à décharge d’un suspect. En public, il ne se privera pas de raconter n’importe quoi pour vous rabaisser et vous couler puisqu’il sait que vous ne direz rien. N’hésitez pas et mettez le en défaut rien qu’en disant cette phrase : « je ne comprends pas pourquoi tu dis / vous dites des choses aussi affreuses sans preuves, c’est de la diffamation et il y a plein de témoins ».

        La diffamation est un délit punit par la loi, les détails sont clairs et personne n’a le droit de vous humilier avec des faits avérés ou non. Si le manipulateur veut aller jusqu’au bout, alors soyez prêt à constituer un dossier pour vous défendre avec le maximum de preuves en votre faveur. Dans ce cas, le manipulateur veut votre peau et est prêt à aller très très loin pour montrer sa réalité qui n’est pas forcément la vraie. Le fait est qu’il veut votre peau et changer de jouet car vous n’êtes plus sous contrôle.

      • Le chantage émotionnel
        C’est une particularité de certains manipulateurs qui utilisent les émotions, vos émotions. Ils peuvent faire semblant d’être triste pour attirer votre empathie et les plaindre ; vous culpabiliser de les avoir blessés à cause d’une remarque ; pousser la victime à réaliser une tâche pour le sauver d’une situation dont elle est la seule compétente ; vous faire passer pour un héros ou le meilleur pour obtenir n’importe quoi…

        Cette méthode d’emprise n’est pas bonne, elle est souvent utilisée par les parents à bout d’arguments face à un enfant très motivé à obtenir ce qu’il veut. Certains parents pleurent ou simulent un mal-être lié au comportement de l’enfant afin d’obtenir sa capitulation… jusqu’à la prochaine fois. Souvent, il suffit d’être sincère, clair et honnête afin de faire comprendre une situation même si ce n’est pas toujours simple. Le risque est d’influencer un enfant qui pourrait devenir un manipulateur plus tard et réutiliser le chantage émotionnel contre tous.

      • Le double visage
        Ce n’est pas toujours le cas des manipulateurs, c’est plutôt un cas particulier et montrant une catégorie de manipulateur dangereux. En privé, quand vous êtes seul(e) avec lui, il est exécrable, méchant, mauvais, acerbe… En public, avec vous et tout le monde, il est joyeux, gentil, bienveillant, motivé… Fuyez, ne restez pas avec ce genre de personnage toxique qui va vous trahir et vous écraser lorsqu’il n’aura plus besoin de vous. Cela arrivera à un moment ou un autre, la question n’est pas de savoir s’il va le faire mais quand est-ce qu’il va le faire ?

    • L’histoire d’une entreprise
    • Si un poste est vacant, il est intéressant de savoir pourquoi la personne qui l’occupait est partie ? Des raisons ordinaires : un déménagement, un changement de carrière, un changement de poste interne, un décès. Ou des raisons anormales : conflits internes, burnout, fusion de deux entreprises, rationalisation de ressources. Quelques soient les raisons, même si elles sont déformées ou embellies, elles racontent et montrent quelque chose. Des problèmes de bien être humain, des salaires trop bas, un rythme de travail trop intense ou élevé.

      Vous pourrez alors vous faire une idée du type de management et de l’état d’esprit des personnes qui donnent des ordres. Attention à un turnover intensif, généralement cela signifie que les conditions de travail sont très exigeantes et que le management considèrent qu’il y a suffisamment de personnes capables de remplacer celles qui partent. On prend alors conscience du système mis en place et qui n’est pas viable sur le long terme. J’ai travaillé dans ce genre d’environnement (centre d’appels), on nous donne notre chance pour mettre un pied dans un domaine. Cependant, si vous voulez évoluer il faut rester quelques temps puis partir. Sinon il faut se montrer, être zélé auprès des supérieurs et s’accrocher.

    • Le passé d’un individu
    • Quand il s’agit de faire sa vie avec une personne, c’est plus compliqué car l’émotionnel fausse tout. L’amour rend aveugle et ne nous rend pas objectif. Par conséquent il est plus difficile de mener l’enquête au risque de tromper la confiance de l’autre. Mais il est toujours intéressant de poser la question et savoir pourquoi il/elle s’est séparé de son ex. Par exemple, s’il ou elle a eu affaire à la justice pour meurtre, il vaut mieux éviter de s’engager.

      Toutefois, il faudra faire attention et preuve de discernement entre le passé de quelqu’un et les rumeurs qui le poursuivent. Les faits, les actions et les réalisations d’une personne parlent plus que les rumeurs qui ne sont que des histoires sans preuves, sans fondements et hystériques la plupart du temps. Les histoires de fantômes ne sont bonnes que dans un certain contexte, pas dans la vie réelle.

    • La culture, les livres, les documentaires…
    • Il existe énormément de vidéos sur le sujet de la vie d’entreprise. Attention à bien choisir les sources et éviter les fake news. Généralement, il est commun de consulter des sites, livres, magazines, vidéos, documentaires honnêtes et sérieux. Une fois que l’on a les sources, il est alors possible de s’inspirer des cas de dépendance utilisés dans le passé. Encore faut-il faire l’effort de s’intéresser, de lire, de regarder et de synthétiser tout cela.

    N’oublions pas qu’un manipulateur cumule beaucoup de traits et comportements que nous venons de voir. C’est un mauvais cocktail avec des composants toxiques qui empoisonne ses victimes pour son plaisir et combler son incompétence émotionnelle et professionnelle.

    Vous avez reconnu une emprise à temps et vous vous en êtes sorti(e) ? Tant mieux pour vous. Si vous n’êtes pas sûr(e) alors repasser ces quelques critères en revue, renseignez vous sur internet, il y a beaucoup de vidéos et de sites internet qui traitent du sujet de l’emprise et des manipulateurs. Le but est de sensibilisé le plus possible de monde à ces comportements abjects qui sont appliqués sans justifications, sans savoir si une victime mérite son sort ou pas. Et combien même, est-ce que cette emprise est nécessaire&bnsp? Beaucoup de personnes se prennent pour des juges et utilise la technique du doigt mouillé pour savoir si une personne est coupable ou non, compétente ou non, sérieuse ou non, intelligente ou non…

    La bienveillance des uns et des autres mettra alors fin à des systèmes défaillants et surtout détruisant des personnes pour le plaisir d’autres. C’est un sujet complexe et difficile qui ne pourra pas être éradiqué sans prise de conscience globale tout comme l’égalité des sexes, l’égalité des races, etc… Pour résumé, si vous êtes fort malgré l’emprise et que vous avez l’énergie de vous battre alors utilisez la loi pour combattre votre bourreau. Dans le cas contraire, fuyez, mettez vous à l’abri et cherchez de l’aide auprès d’organismes compétents pour vous reconstruire et reprendre des forces pour prendre conscience de votre statut de victime. Vous pourrez alors mieux vous battre ou oublier.


  • Qui utilise l’emprise ?
  • Généralement ce sont les manipulateurs. Cela peut être n’importe qui, ce sont des caméléons qui arrivent à gagner la confiance du plus grand nombre. Dans d’autres cas, ce sont des esclavagistes, des barbares, des kidnappeurs… Les manipulateurs sont plus malins et vicieux car ils cherchent à se dissimuler dans la masse afin d’utiliser l’emprise sur plusieurs personnes. Le but est de consommer des proies et de passer à la suivante en améliorant ses stratégies.

    Un individu qui se développe normalement acquiert différents comportements, compétences et qualités. Ils lui permettent de composer des nuances d’interactions avec son environnement. Parmi ceux-là on peut citer : l’altruisme, l’humour, la subtilité, l’intuition, la sensibilité, le calme, la flexibilité… Les manipulateurs n’ont pas tout ça. Les raisons sont diverses et variées. Quoi qu’il en soit, les résultats sont là, ce sont des êtres dangereux et nuisibles.

    Les seules fois où il s’intéressera aux autres, c’est pour mieux connaître leurs faiblesses et leurs failles. Un manipulateur se reconnait alors par son comportement altruiste trompeur au départ d’une relation, puis au fur et à mesure il deviendra de plus en plus toxique avec sa jalousie, ses remarques blessantes et les coups de couteau qu’il vous plantera dans le dos. Autant dire que c’est très dur de le démasquer. Couper toutes relations avec lui.

    Pour résumer, ce sont des enfants qui n’ont pas terminé de grandir. Des enfants dans des corps d’adulte. Parfois ce sont des adultes marqués par des traumatismes d’enfance mais cela n’excuse pas leur comportement. Ils sont les seuls à pouvoir décider de changer et demander de l’aide. On ne demande pas tous de l’aide quand on a une grippe, alors comment pourrait-on demander de l’aide pour dire qu’on a un problème psychologique ?

    Rarement, il peut y avoir une prise de conscience et un changement de vie radicale. Un peu comme quelqu’un qui a travaillé une bonne partie de sa vie pour gagner beaucoup d’argent puis après avoir fait un burnout, un voyage, des rencontres… il se rend compte que nourrir son esprit est plus important. Toutefois, il ne faut pas compter sur ce miracle.

    Pour conclure, à défaut de pouvoir amener une prise de conscience du mauvais comportement du manipulateur, la justice peut le sanctionner et faire en sorte qu’il ne puisse plus faire de mal à sa ou ses victimes passées. Malheureusement, il reprendra ses habitudes et ses stratagèmes pour en trouver d’autres puisque l’emprise n’est pas considérée au même titre qu’un viol, un meurtre ou un assassinat alors qu’il fait autant de ravage selon les cas. Par conséquent pas de peine de prison puisque la manipulation mentale est difficile à reconnaître. Les histoires concernant des cadres de la poste, EDF, France Telecom… qui se suicides sont le fait de restructuration et politique managériale borderline. Je vous invite à vous intéresser aux psychopathes d’entreprise.

  • Qui sont les victimes ?
  • Les victimes peuvent-être n’importe qui. Ne pensez pas que le manipulateur n’a une emprise que sur des personnes moins intelligentes que lui. Il arrive à s’en prendre à des médecins, avocats, notaires… une population censée être éduquée et douée. C’est le cas des reclus de Monflanquin. C’est donc assez inattendu, inquiétant et par conséquent il a énormément de choix parmi tous les humains.

    Une victime est un outil ou un jouet pour le manipulateur. Il s’en sert pour parvenir à ses buts, n’éprouve aucune pitié et n’a aucun remord à le faire. La seule manière de s’en débarrasser c’est de sortir de son rayon d’action. Souvent la fuite est la seule solution puisque son comportement n’est pas toujours décelable. Pour la victime c’est un cauchemar car le manipulateur fera bonne figure auprès des autres. Quand la victime est cassée et qu’elle ne sert plus alors le manipulateur la jette.

    Suite à l’emprise, un travail de fond doit-être effectué afin de sortir de ce traumatisme qui laisse des séquelles plus ou moins lourde. Il faut beaucoup de travail sur soi afin d’admettre qu’on a été trompé et sous emprise. Une fois le statut de victime accepté, il faudra alors passer par une phase de colère salvateur afin de se débarrasser de tous sentiments de culpabilité. En effet, on a pu avoir du respect, de la fascination, de l’amitié pour le manipulateur. Il faudra alors renverser le tout pour casser cette image, l’oublier et penser à l’avenir.

    Si vous êtes une victime alors n’hésitez pas à demander de l’aide auprès de professionnels (psychologue, psychiatre, associations…). Le but est de vous reconstruire en effaçant ou acceptant le passage d’un manipulateur dans votre vie. Pour information, le manipulateur ne pense pas du tout à vous pour savoir comment vous allez. Ne vous trompez pas, il se souviendra éventuellement pour se remémorer ses moments d’emprise et réveiller une excitation que lui seul peut comprendre et ressentir.

    https://www.victimes-de-manipulateurs.fr
    https://www.pervers-narcissiques.fr
    https://www.psychologies.com Manipulateurs, pervers narcissiques : qui sont-ils ?


  • Cas particuliers
  • Certaines victimes peuvent devenir des soutiens de manipulateurs. Elles feront alors tout ce qu’elles peuvent pour le protéger au risque de leur vie. Ce sont des victimes mais qui n’hésiteront pas à s’en prendre à vous. Il n’y a pas d’autres solutions que de fuir. C’est déjà très compliqué d’avoir affaire à un manipulateur, mais avoir ses sbires en plus dans le processus est encore pire.

    Il est possible qu’un jour, elles aussi se réveilleront avec la même expérience d’emprise. Elles devront alors passer par le même processus de reconstruction. On se rend alors compte que les manipulateurs sont des individus dangereux qu’il faut détecter rapidement, fuir et éviter. Malheureusement on risque un procès en diffamation si on tente de les dénoncer. C’est là où ils sont vraiment forts car ils tirent profits du système judiciaire qui est incapable de les isoler de la société.


  • Pourquoi sortir d’une emprise est difficile ?
  • Vous pourriez vous demander pourquoi certaines personnes tombent dans un emprise ? Que vous ne pourriez jamais vous retrouver dans ce cas de figure ? Que vous êtes trop malin(gne) pour subir une emprise… Et pourtant, la force d’un manipulateur est de tirer partie de vos faiblesses, même les plus enfouies afin de parvenir à ses fins.

    Commençons d’abord par les faiblesses. Qu’est-ce qu’une faiblesse ? Pour résumer ce sont des croyances, des entités, des personnes, des valeurs, des morales… auxquelles vous tenez. Vous auriez tort de croire que tout ce qui est vertueux est une faiblesse. La vanité, l’orgueil, la paresse, la colère, la vengeance, la richesse… sont également des faiblesses. Ce qu’il faut comprendre c’est que n’importe quoi peut devenir une faiblesse, même ce que vous pourriez prendre comme votre meilleure force pourrait devenir une faiblesse.

    Le manipulateur, tout comme dans l’histoire de la grenouille, met en place un processus adapté à votre personnalité afin d’être de plus en plus toxique. Il teste à chaque fois vos limites et observe vos réactions. Cela ne vous rappelle rien ? C’est le comportement des enfants avec les parents. Selon le catactère et le niveau de provocation, la réponse doit être adaptée et proportionnée : isoler et ignorer ; éduquer ; réprimander et disputer ; punir… Si vous ne voulez pas devenir une victime ou créer un bourreau, il faudra souvent recourrir à ces moyens de riposte pour ne pas se laisser écraser et devenir une victime. Même envers les attaques les plus insignifiantes.

    Les exemples concrets sont nombreux : loyauté, reconnaissance, partage d’idéaux (parfois hypocrites), magnétisme, charisme, fascination, idéalisation, amour… sont des sentiments fragiles qui peuvent mener au meilleur comme au pire dans une relation. Un exemple concret est le syndrôme de Stockholm qui est un processus conduisant un otage, donc une victime, à protéger son bourreau, tortionnaire ou manipulateur.

    Pour terminer, l’emprise est comme un alcool qui enivre. Plus on boit et plus on succombe aux effets. Certains personnes sont plus fortes que d’autres mais on peut tous succomber et perdre toute notion de réalité, de temps, de bien et de mal. Vous pourriez penser qu’il suffit de ne pas boire mais c’est plus vicieux que cela. L’emprise c’est comme si le manipulateur vous faisait boire un verre d’eau dans lequel des subtances sont cachées à votre insu et à petite dose.


  • Quelques liens
  • Voici quelques liens pour en savoir plus, vous informer et vous en sortir :

  • Conclusion
  • L’emprise est un outil pour un manipulateur. Détecter une tentative d’emprise ou une emprise est compliqué. Il ne faut pas hésiter à se renseigner sur une personne qui agit mal et essayer d’analyser son parcours personnel si des indices sont disponibles.

    Les moyens de se débarrasser d’eux sont dérisoires, la seule issue est alors de fuir, quitte à passer pour un lâche ou un traitre. Votre santé mentale vaut mieux que ça.

    Pour m’en sortir j’ai dû faire une croix sur des choix de carrières. De toutes manières le contexte n’était pas propice pour me faire évoluer puisque les bourreaux étaient les mêmes qui m’évaluaient. Partir est un choix qui a permis de mettre à jour l’incompétences du système de république bananière ou d’idiocratie mise en place. La preuve est que les tortionnaires ont dû partir puisqu’ils n’étaient pas capables d’assumer la charge de travail importante et technique. N’ayez jamais de pensées ou de remords envers eux, ils vous ont déjà oublié, sont certains d’être dans le bon droit et persuadés que la justice (morale, divine et civile) est de leur côté.

    Une autre solution consite à porter l’affaire aux prudhomme si c’est un litige professionnel, à la police si ce sont des agressions de couple, à des organismes spécialisés si vous êtes victimes de harcèlement. Malheureusement, une victime est déjà affaiblie, au moment où elle prend conscience d’être une victime, et il faut faire preuve d’une force de caractère considérable pour rassembler les preuves et constituer un dossier… souvent laissé de côté car les gens ne comprennent pas toujours pourquoi une victime reste avec son bourreau. Et la plupart du temps la victime est seule contre tous. Quand je dis tous, cela concerne également la société.

    Comme dirait Gandalf : « Fuyez pauvres fous !!! »

Prédateurs et victimes

Sommaire


  • Introduction
  • « La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections » – Jean Mistler

    Analysons cette phrase. Elle veut exprimer le fait que le plus grand nombre va imposer sa vision et le comportement d’un groupe. Même si la majorité fait n’importe quoi, pour le meilleur et pour le pire.

    Il existe une multitude d’exemple, comme l’extrait de Qui veut gagner des millions où Jean-Pierre Foucaud demande au candidat : « Qu’est-ce qui gravite autour de la terre ? » – A : La lune ; B : Le soleil ; C : Mars ; D : Vénus. En demandant l’aide du public, les résultats sont les suivants : A : (la lune) 42% ; B : (le soleil) 56% ; C : (Mars) 2% ; D : (Vénus) 0%.

    Est-ce une volonté de tromper le candidat ? Un manque de culture du public ? Un manque de concentration ? De grosse lacune de logique ? Dans ce cas, la majorité n’a pas fait le bon choix.

    La souffrance au travail n’est pas un nouveau sujet. Elle existe depuis que l’homme travaille et peut prendre plusieurs formes.

    Qu’elle doit physique ou psychologique, les ravages sont plus ou moins graves car tout dépend de la manière dont elle s’applique et comment on la gère. Elle peut être personnelle, extra-professionnelle, se passer dans l’enceinte d’une entreprise et même se prolonger à l’extérieur.

    Parfois involontaire et souvent subit, la souffrance est un fléau dont on ne s’occupe que depuis quelques années.

    Le burnout (syndrome d’épuisement professionnel) est reconnue comme maladie professionnelle depuis 2020 seulement alors qu’on connait ce cas depuis des années. Pour ne citer que cet exemple, pour le moment, nous pouvons faire un constat simple : la souffrance au travail est peu connue, voire méconnue.

    Beaucoup de monde ne comprennent pas comment on peut entrer dans ces cercles cauchemardesques car il suffit d’être fort, de ne pas se laisser faire ou d’appeler à l’aide. Pas si simple en fait…

    C’est un enjeu public, humain et collectif que de prendre conscience de ces souffrance. S’il y a des victimes, c’est qu’il y a un ou plusieurs bourreaux.

    Quand on tombe par terre car on a trébuché tout seul, on ne peut s’en vouloir qu’à soi-même. Mais qu’en est-il si c’est quelqu’un qui vous fait tomber volontairement ? Pire, si c’est tout un groupe qui vous fait des croches pieds ?

    Je vais témoigner de mes propres expériences car, après être sorti de plusieurs cas, j’ai eu la chance de pouvoir prendre du recul, de me documenter, de comparer avec d’autres et de faire une synthèse.

    La rechute est possible et il faut être vigilent tout le temps, afin de reconnaître ces signaux, dénoncer et se retirer dès que possible. Remonter la pente lors qu’on est touché par la dépression est un effort permanent.


  • Définitions
  • Le travail = définition du CNRTL. De nos jours, ce mot désigne une tâche à réaliser et il souvent synonyme de corvée. Pour mieux mettre en valeur cette action, on peut utiliser le mot emploi.

    La souffrance = définition du CNTRL. C’est un sentiment négatif qui permet à celui qui en est touché de ressentir un mal-être physique ou morale. Selon les personnes, le seuil de tolérance permet de résister jusqu’à un point de rupture.

    La victime = c’est une personne qui pourrait-être un proche, un collègue ou vous-même… c’est elle qui subit des injustices, les pressions et les mauvais traitements. Les victimes sont souvent choisis en fonction de compatibilité avec un groupe. Ce n’est pas forcément le moins intelligent, le plus moche ou le plus faible physiquement qui est visé. En fait, c’est un jeu hiérarchique particulier qui mélange différentes substances entre-elles et qui rend l’ensemble instable et explosif.

    Le Bourreau = c’est une personne qui pourrait-être un proche, un collègue ou vous-même… c’est elle qui inflige les injustices, les pressions et les mauvais traitements. Les bourreaux ont souvent des travers et des défaillances qu’ils essaient de cacher. Comme tout le monde en a, c’est pourquoi n’importe qui peut-être bourreau. Mais ce qui est commun à tous, c’est qu’ils n’hésitent pas à utiliser tous les moyens pour s’attaquer aux victimes. Au moyen-âge, le bourreau était celui qui exécutait et retirait la vie à un prisonnier condamné.

    Ne confondons pas victime et incompétent. Un incompétent est quelqu’un qui n’a pas les connaissances et l’intelligence afin de réaliser une tâche. Une victime peut-être n’importe qui, compétente ou non. Le raccourci peut-être séduisant, simple et rapide mais sera biaisé.


  • Exemples
  • Je rappelle qu’une victime peut-être n’importe qui, même le plus préparé des endurcis.

    Les victimes ont des profiles différents et sont souvent des personnes :

    • Gentilles
      Elles ne cherchent pas les ennuis, elles veulent passer leur vie tranquillement et éventuellement apporter leur aide aux autres. Par conséquent elles ne savent pas se défendre et, pire que cela, elles n’arrivent pas à se défendre.

    • Faibles physiquement
      C’est facile de s’en prendre à plus faible physiquement que soi. Si le faible essaie de résister il n’y aura qu’à le soumettre afin qu’il se taise. C’est le rêve et la volonté des bourreaux.

    • Faibles ou fragile psychologiquement
      Il existe plusieurs niveaux de faiblesse psychologique car chacun d’entre nous a une expérience de la vie différente. Les phobies en sont un bon exemple, tout comme la peur d’entendre quelqu’un crier pour nous disputer.

    • Complexées
      Les complexes sont comme des points faibles quand on n’a pas appris à se détacher du regard des autres et les prédateurs le savent. S’affirmer et être indifférent à la société sont les portes de sortie.

    • En perte de repère
      Quand les fondations d’une personnalité ne sont pas solides il est assez compliqué d’interagir avec son environnement social. Un prédateur pourra alors facilement isoler sa proie.

    • Conciliante
      Le problème avec le fait d’être conciliant c’est qu’on se fait écraser par les idées des autres qui arrivent à s’imposer. Le bourreau saura vous soumettre si vous n’êtes pas attentifs.

    • Fidèle et confiante
      La fidélité est une bonne chose dans un couple mais il ne faut pas essayé de transposer cela en dehors de ce cadre. Cela peut se transformer en soumission et le prédateur le sait très bien.

    Les exemples ne manquent pas. Il apparait alors évident que vous connaissez ou que vous êtes un ou plusieurs de ces profiles.

    On comprend alors facilement que les prédateurs et autres bourreaux ont une intuition développée pour détecter les faiblesses de leur proies et victimes. En ajoutant à cela un machiavélisme et une perversion, le tout donne un cocktail détonnant.


  • Pourquoi cela arrive-t-il ?
  • Comment devient-on victime ? Pourquoi est-on une victime ? Comment éviter d’être une victime ? Ces questions n’ont pas qu’une seule réponse. De plus ce que je vais listé n’aboutit pas systématiquement à l’état de victime ou prédateur.

    • L’être humain, cet animal
      Il existe tellement de raisons de devenir une victime. Pour faire simple, et au risque d’en froisser beaucoup, l’homme est un animal.

      Pour survivre, l’animal doit chasser et reconnaître une proie de choix. Nous avons déjà vu des lionnes ou de prédateurs chasser, ils ne sont pas fous et ne vont pas s’attaquer au plus forts. Ils vont donc traquer les plus faibles, les plus vieux, les plus lents…

      Ensuite, au sein du groupe il y a une hiérarchie avec des alphas, bêtas et tout ce qui va avec. Les plus forts imposeront évidemment leur vision et volonté. Est-ce que c’est un bon système ? Peut-être pour une meute de loups, mais sommes nous des loups ?

    • Le sacrifice
      Dans un groupe qu’on n’a pas choisi, une classe de collégien par exemple, il peut y avoir une personne servant de bouc émissaire. Cela peut-être une source de soulagement pour d’autres qui aurait pu être à sa place.

      Cet élève n’a pas eu de chance car il a montré une faiblesse à un moment donné. Tout comme il ne faut pas courir quand un chien nous regarde.

    • Le défouloir
      Dans la nature, un prédateur chasse pour se nourrir. Il est rare de voir des animaux en harceler d’autres. La majorité du temps, les animaux tuent pour se nourrir et survivre. Peut-être que le chat est l’un des rares animaux à s’entraîner avec ses proies ? Et cela nous donne l’impression qu’il s’amuse.

      L’être humain peut facilement dériver dans du harcèlement pour se défouler. En effet, cela peut-être une manière de décharger un trop plein de haine, tristesse, frustration, stress… sur quelqu’un alors qu’il existe plein d’autres moyens. Le sport, la méditation, la lecture, l’écriture, le dessin, la peinture…

      Se défouler sur une autre personne peut révéler un trouble affectif ou pervers.

    • Le manque de maturité
      Un manipulateur représente la majorité des profiles type de prédateur en entreprise. Les autres sont des tueurs, violeurs, voleurs… Mais restons sur le manipulateur. J’ai tendance à dire, et la littérature ainsi que mes recherches sur internet, qu’un manipulateur est un adulte qui est resté un enfant dans sa tête.

      Qui crie, pleure, insulte, gémit, frappe, tape, change d’avis, détruit, montre de la cruauté, etc… ? Généralement un enfant de 0 à 7 ans. Puis quand il va à l’école, commence à s’instruire et côtoie d’autres enfants, devrait s’éloigner de ces manières de s’exprimer.

      Je reste parfois impressionné par la capacité d’un enfant à obtenir ce qu’il veut rien qu’avec un minimum d’effort.

    • La perversité
      Un bourreau peut parfois avoir des pulsions sexuelles enfouies, car il ne peut pas faire n’importe quoi, qu’il exprime par du harcèlement. J’ai rencontré beaucoup d’hommes en entreprise qui voulait étreindre des femmes comme si elles étaient du bétails. Évidemment je ne vais pas le décrire avec des mots crus mais cela montre la pulsion animale même dans des lieux qui ne s’y prêtes pas.

      Par conséquent, l’envie de manipuler l’autre, de prendre le dessus sur l’autre et de le faire plier pour qu’il exécute tout ce que désire le bourreau. C’est là que l’inquiétude devrait laisser la place à l’alerte.


  • Mise au point
  • Les victimes n’ont rien à se reprocher, elles n’ont pas à ressentir de la culpabilité et n’ont pas à avoir honte. Par contre ce sont le ou les bourreaux qui doivent être accusés, il ne faut pas se tromper. C’est même essentiel pour se reconstruire et avancer. Concrètement, pour s’en sortir il faut passer par les états suivants :

    • état de victime
    • reconnaissance du statut de victime par la victime elle-même
    • colère et contre-attaque
    • recherche et historique
    • analyse et compréhension
    • synthèse et apaisement
    • réparation et futur

    Les bourreaux ont cette faculté de détecter des faiblesses chez leurs victimes : timidité, introversion, gentillesse, manque de confiance, pas de répondant… Ils trouveront n’importe quels moyens pour les exploiter de manière insidieuse et cela prendra le temps qu’il faudra.

    En règle général, le bourreau n’est pas forcément seul, il a des partenaires bien sélectionnés pour l’aider ou alors il est en position de force pour qu’on le croit (n+1, adjoint du chef…). Le pire dans tout cela c’est quand il se croit dans son bon droit, du côté de la justice ou prêchant la bonne parole.

    Nous entrons alors dans les profondeurs de l’âme noire des êtres humains et du pire dont ils sont capables.

    Retenez bien cette règle importante en société : ce n’est pas parce que la majorité pense ou dit quelque chose, que c’est vrai. Mais les composants du groupe s’en moquent tant que cela peut nuire à la victime et qu’ils ne se retrouvent pas à sa place.


  • Conclusion
  • Une victime est un bouc émissaire, généralement pour :

    • le plaisir d’un ou plusieurs sadiques conscients ou inconscients
    • désigner un coupable car c’est pratique d’en avoir un comme pour exorciser le mauvais sort
    • décharger la haine d’un groupe dessus pour faire baisser la pression
    • diriger de manière indirecte des frustrations personnelles, professionnelle ou extra-professionnelle
    • etc…

    La souffrance n’apparait pas toute seule. Il y a toujours une origine à la base et c’est ça qu’il faut comprendre. C’est cette origine qu’il faut savoir identifier. A l’école, on nous apprend à reconnaître les lettres de l’alphabet, les nombres, les figures de style, des identités remarquables… mais on ne nous apprend pas à identifier les sources de souffrance. Peut-être par manque de temps ou cela ne fait pas partie du champs de compétence ?

    Ce qu’il faut bien comprendre c’est que la souffrance au travail apparait suite aux actions (bonnes, mauvaises, justifiés ou injustes…) de quelqu’un mais le résultat est là, on crée une ou plusieurs victimes. Je vais essayer de vous guider pour vous en sortir et si possible anticiper et éviter d’en devenir une sans pour autant être un bourreau.

    Retenez bien le principe suivant : vous avez des droits et des libertés, si un environnement est hostile alors FUYEZ. Vous devez vous défaire de l’emprise de votre bourreau immédiatement ! C’est ça que nous allons essayer de détecter.

La grossophobie

Sommaire


  • Introduction
  • La grossophobie est un terme apparu dans les années 1994 et refait surface, pour être utilisé comme outil pédagogique ou militant, en 2017.

    C’est la contraction des mots : gros + phobie = la peur, le dégoût, le rejet des gros.

    Au risque de paraître indélicat, j’utiliserai le terme « gros » pour qualifier les gens touchés de surcharge pondérale.

    C’est un choix afin d’arrêter avec les euphémismes et l’excès de politesse, il faut appeler un chat : un chat.

    Tout comme les autres formes de discrimination, c’est une méthode de mise à l’écart des personnes qui ne sont pas dans la norme. Quand on ne peut pas être meilleur que les autres, il faut leur trouver des défauts pour s’élever.

    Du moins, c’est ce que font les personnes prêtent à tout pour se hisser au sommet de la gloire. Même si elles n’ont pas les compétences requises dans un domaine. Cela peut devenir un problème très handicapant pour le fonctionnement de la société.

    En effet, devrait-on accepter une société dirigée par des personnes bien habillées, belles et maîtrisant la communication ? Et les compétences, l’expérience ou l’intelligence ? Malheureusement, c’est le cas dans certaines entreprises et en général dans la société.


  • La réalité
  • Dans beaucoup de milieux où l’apparence à une importance immédiate (agences de mannequins, communication, publicité, accueil…) les gros n’ont pas leur place puisque le standard et la recherche de perfection ce sont des tailles fines et sveltes. Tout le monde trouve ça « normal ».

    Par contre dans les autres milieux on essaie d’appliquer ces principes et ça aussi, tout le monde trouve ça normal.

    Ces volontés d’imposer des visions et normes ne datent de l’ère industriel et remonte à l’antiquité. Parfois les formes, les volumes et l’esthétique changent selon les époques.

    Nous sommes dans une société qui joue le jeu de l’eugénisme à l’insu de son plein gré.

    Les conséquences pour les gros peuvent être parfois dramatiques sur tous les plans : économique et social.

    En entreprise, il est mal vu d’être gros et cela signifie un manque de volonté ou de savoir vivre. La vérité est que c’est la société même qui est à l’origine du mal être de ses citoyens et personne n’ose en parler justement par honte de montrer des faiblesses.

    En entreprise, mieux vaut être beau pour réussir.

    On retrouve ces mêmes résultats lors de procès, où il vaut mieux être beaux pour avoir une peine allégée.

    C’est à se demander s’il ne faut pas séduire sexuellement toutes les personnes qui font passer des entretiens ? L’être humain se vante d’être supérieur aux animaux en étant beaucoup plus civilisé et réfléchi. Mais sur ce point, il prouve le contraire en laissant parler ses pulsions au lieu de prendre le dessus avec la raison.

    Ce qu’il faut donc observer c’est que la proportion de gros est faible mais toujours plus élevé que les handicapés en entreprise.

    Quoi qu’être gros, c’est peut-être un handicap au yeux de beaucoup. Pour en savoir plus, voir la vidéo de France Info.


  • Changer les mentalités
  • On ne née pas gros, on peut avoir des prédispositions, mais on le devient.

    Tout dépend de beaucoup de facteurs mais surtout de l’entourage : la famille, les amis, la société… c’est cette dernière qui nous façonne selon l’air du temps, les injustices, les traumatismes, le stress, le harcèlement… On choisit très rarement d’être gros.

    Quand les gros auront compris qu’ils ne sont pas des agresseurs et qu’ils ont le droit de vivre ; quand les gens qui ne sont pas gros feront preuve d’altruisme et de bienveillance… peut-être que tout ira mieux. Mais ce n’est pas encore prêt d’arriver.

    On n’arrive même pas à réduire le bilan carbone alors comment pourrait-on demander de faire des choses encore plus humaine ?

    Pour le moment les gros ont la vie dur et comme tous ceux qui sont stigmatisés, ils doivent faire avec et se débrouiller.

    Au lieu de dire aux gros de maigrir, peut-être qu’il faudrait intervenir avant qu’ils le deviennent ?

    Peut-être que les moqueries, l’exclusion ou le harcèlement pratiqué par beaucoup dans le cercle familiale, l’école élémentaire, au collège et au lycée devrait être plus surveillé ?

    Malheureusement on ne peut pas surveiller tout le monde.


  • Des changements amorcés
  • Il existe des mouvements qui mettent en avant les différences mais cela reste encore au niveau de particularités, de foires aux animaux ou de curiosités de musée. On pourra voir des défilés de mode avec des mannequins en taille 58 ou des calendriers avec des pin-up bien en chair.

    Les gros sont présent à l’écran mais souvent dans de rôles secondaire ou comique, pour faire le spectacle et pour faire rire. Des émissions de télé-réalité mettant en avant l’acceptation de soi ou du coaching afin de faire maigrir.

    Mais le problème c’est que ces manifestations sont comme des dessins sur le sable d’une plage. Les vagues de la médisance ne cesseront jamais de partir et revenir en les effaçant peu à peu.


  • Conclusion
  • Les personnes en surcharge pondérale, grosses ou obèses sont des cas particuliers.

    Selon les époques, elles n’ont pas toujours été exclues ou mis à l’écart. En effet, dans l’antiquité ou au moyen-âge c’était même un signe de richesse ou de bonne santé d’avoir de l’embonpoint.

    Nous sommes actuellement en 2020, la mode a changé et les standards sont bien établis selon de calcul scientifique et mathématique (imc, proportions, nombre d’or…). Nous avons également les dérives qui vont avec : chirurgie esthétique, anorexie, boulimie, dérèglement hormonale, consommation de gélules, régime en tout genre…

    L’entreprise et la société de masse s’influencent sans cesse. Après tout, le monde de l’entreprise est un terrain d’expérimentation de la société à petite échelle.

    Selon les milieux, certains seront plus exigeants et donc inaccessibles à des personnes qui n’entrent pas dans les standards requis. Comme déjà évoqué, l’apparence prend alors le dessus sur les compétences.

    Un pari parfois risqué qui peut entraîner des désastres, mais qui s’en souci tant que le bateau ne coule pas ? L’industrie de la 3D n’échappe pas à ce comportement institutionnalisé.

    Finalement, pour que notre monde évolue dans le bon sens il faut que nous fassions preuve d’altruisme, de bienveillance et de compassion. Des mots souvent oubliés et inconnus de beaucoup de gens qui ont connus beaucoup de trahisons et qui se protègent mais de manière chaotique, quitte à blesser n’importe qui. En fin de compte, la confiance est peut-être le sentiment, à la base, le plus fragile à protéger entre plusieurs personnes.

    Après les gros, à qui le tour ? Les maigres, les moches, les tatoués, les étrangers… ?


Handicapé et travail

Sommaire


  • Introduction
  • Une société montre son niveau de civilisation de la manière dont elle traite ses animaux, du nombre de prisons qu’elle possède ou en fonction de ses progrès sociaux.

    Il existe beaucoup de discriminations dans le monde. Les personnes normales luttent déjà pour que les mentalités et les comportements changent. Comment les handicapés peuvent lutter ?

    Peuvent-ils vraiment agir et échapper à ces multiples sanctions ?


  • Une entreprise
  • Qu’est-ce qu’une entreprise ?

    Une entreprise est un établissement représentant un produit, une marque ou une panoplie de services.

    Juridiquement c’est une personne morale, c’est à dire qu’elle a des droits et des devoirs, elle doit rendre des comptes et montrer des performances. Ces performances sont réalisées en fonction des compétences des personnes physiques qui y travaillent.

    Pour résumer, une entreprise est là pour générer de l’argent, du flouze, de la thune, du blé, du pognon, du cash !

    Dans le cas contraire, ce n’est plus une entreprise mais une association à but non lucratif qui œuvre pour aider les citoyens. Toutefois, il existe des entreprises qui utilisent ce statut comme la FIFA.

    Le monde de l’entreprise a longtemps mis de côté les handicapés pour des raisons qui peuvent paraître évidentes dans certains domaines et assurément injuste dans d’autres.

    En vous mettant du point de vue d’un gestionnaire, entrepreneur, investisseur et financier, il est logique que le terme d’entreprise caritative est un non sens. On ne peut pas faire du profit et aider les personnes dans le besoin en même temps.

    Si on veut vous faire croire que cela existe c’est de la démagogie, de la communication ou de l’hypocrisie. Les poètes utilisent les oxymores pour créer un effet de style. Les manipulateurs utilisent les oxymores pour vous faire intégrer des idées farfelues.


  • Un handicap
  • Qu’est-ce qu’un handicap ?

    Pour la plupart d’entre nous, un handicapé est une personne présentant visuellement des déficiences physiques (amputations, atrophies, insensibilités, pertes de sens…).

    Cependant, il existe des handicaps invisibles. Par conséquent on ne peut s’en apercevoir que si l’handicapé en parle. Ils peuvent être découverts plus ou moins rapidement.

    Ils touchent les déficients intellectuels, les personnes atteintes de neuropathie… mais aussi les sourds, anosmiques, aveugles…

    Et finalement des handicaps classés comme des pathologies (troubles ou maladie). C’est le cas des personnes ayant une intelligence hors norme, des cleptomanes, des pervers narcissiques, etc…

    Les lois et les décrets permettent de diminuer leur isolement mais ce n’est pas toujours simple. Selon le degré d’handicap d’un être humain, celui-ci ne pourra pas accéder à certains postes.

    Je ne vais pas aborder tous les domaines mais seulement ceux qui nous intéressent ici : le jeu vidéo et l’animation 3D.


  • La réalité
  • Selon la loi, voici ce qu’il faudrait atteindre comme chiffre dans les entreprises : obligation d’emploi des personnes handicapées.

    Une obligation qui n’est pas toujours respectée et dont les entreprises n’hésitent pas à payer une contribution annuelle (amende) au lieu d’employer des handicapés.

    Les raisons pour lesquelles ces comportement existent encore de nos jours sont culturelle et sociale.

    Culturelle car, au risque de choquer ce qui vont me lire, les handicapées sont considérées comme des personnes faibles ou inadaptées.

    Ils sont alors mis en retrait comme des retraités sauf qu’ils n’ont pas eu vraiment l’occasion de passer par la case travail en entreprise pour la plupart.

    Puis l’aspect social est très dur puisqu’il ne permet pas aux handicapés de s’intégrer à des activités dites normales : bars & restaurants, sports, divertissements…

    Les structures ne sont pas toujours adaptées malgré les efforts fournis.

    C’est le même problème pour ceux qui sont trop petits ou trop grands. C’est un cauchemar pour se déplacer, se servir, interagir avec les autres. Dans le monde du travail la concurrence est rude entre les personnes « normales ».

    Être disponible pour les handicapés demande énormément d’efforts, de patience et d’assistance. Ce qui n’est pas du tout compatible avec une société de la performance où il faut aller vite, être efficace et rapporter le maximum. Le tout en restant au service de clients vifs, pressants et exigeants.


  • Changer les mentalités
  • Pour changer les mentalités il faut une volonté politique, pédagogique et économique.

    En effet, sans ralentir le rythme effréné de la société de consommation il ne sera pas possible d’attendre ceux qui ne peuvent pas suivre. Il est alors illusoire de croire qu’une Twingo pourra rivaliser avec un TGV.

    Le changement de mentalité commence par chacun d’entre nous mais nous sommes tiraillés entre ce que notre coeur pourrait dire et ce que la société nous oblige à faire.

    Afin d’y parvenir les citoyens doivent être bienveillants et altruistes. Ce qui n’est vraiment pas évident et contradictoire dans une société qui nous force à être performant, compétitif et hiérarchique.

    Les oxymores dont nous sommes constamment victimes doivent rester des figures de style dans le domaine littéraire. Derrière tout cela il y a des manipulateurs qui agissent en tout impunité puisque la loi et le pouvoir sont de leur côté.

    Par conséquent comment peut-on faire du travail d’équipe et être le meilleur en même temps ? Tous les meilleurs en même temps dans une équipe ? Vraiment ?

    Voilà par où il faudrait commencer mais les expériences et les modèles du passée montrent que l’agressivité est plus facile et rapide.

    Comme le côté obscure mais ne fonctionne que sur le court terme ou s’il est possible de renouveler le personnel d’équipe. Par conséquent, comment une personne handicapée pourrait-elle évoluer dans un milieu aussi hostile ?


  • Des changements amorcés
  • …mais qui restent timides.

    Comme évoqué plus tôt, les entreprises préfèrent payer des amendes que d’engager des handicapés (quelque soit le degré) car cela demande beaucoup d’adaptation matériel, logiciel, comportemental, environnemental, etc…

    Bref, beaucoup de temps et le temps c’est de l’argent.

    Nous sommes donc face à une complexité similaire à des problématiques de contradiction (ex : de l’oeuf et la poule, qui est apparu en premier ?). Pour se défaire d’un tel paradoxe, il faut faire preuve d’imagination, d’exploration et de volonté.

    L’intégration de personnes handicapées reste rare.

    La plupart du temps elles doivent faire preuve d’encore plus de performance qu’une personne normale pour être accepter (autiste de haut niveau, handicapé lourd mais très intelligent).

    Cependant, dans certains domaines les handicapes qui sont corrigés grâce à des prothèses ou des systèmes auxiliaires permettent d’obtenir des performances beaucoup plus intéressantes. C’est le cas dans le sport où il y a des polémiques car les prothèses permettent aux athlètes de courir plus vite.

    On ne parle pas d’exosquelette qui viendrait aider ou soulager des travaux de maintenance physique répétitifs. On parle plus de transhumanisme.

    Toutefois, avec les progrès technologiques et le transhumanisme, les handicapés pourront peut-être bénéficier d’améliorations physiques qui leur permettront d’être supérieur à des humains normaux.

    Cela reste encore au stade de la science-fiction.


  • Conclusion
  • Dans la société comme nous la connaissons actuellement, les entreprises ne sont pas encore prêtes à accueillir les handicapés.

    Il y a déjà beaucoup d’inégalités entre genre, race et membre familial, pour ne citer que celles-là. Alors comment pourrait-on laisser une place à des handicapés qu’on considère comme inférieur ?

    Et même avec la meilleure des volontés il est trop compliqué d’aider tout le monde. Un peu à l’image d’un restaurant, plus une carte est variée et longue, plus y il a un risque de mauvais qualité.

    J’ai eu à donner des cours et aider des personnes handicapées (hémiplégique, épileptique…). Quand on n’est pas formé et qu’on n’a pas les équipements adaptées c’est très difficile.

    Elles ne peuvent pas suivre au même rythme que les autres aussi bien en cours qu’en dehors. Cela demande un suivi vraiment personnalisé qui pose question…

    En effet, même si on affecte des aides et un aménagement à l’école qui amélioreront ses conditions d’étude, que se passera-t-il après ? Est-ce que les entreprises sont prêtes à accorder ces mêmes moyens et ces mêmes suivis ?

    Pour le moment nous avons une partie de la réponse : non, les entreprises ne sont pas prêtes pour cela.

    Elles ne sont pas là pour aider ceux qui font la charité et cela se saurait. Malheureusement, et je le dis sincèrement et sans langue de bois, amis handicapés vous devez être plus performants qu’une personne normale. Vous n’avez pas d’autres solutions que d’être plus autonome et plus valorisant qu’un normie.

    Peut-être qu’un jour la société sera plus juste, bienveillante et égalitaire ? D’ici là défoncez vous pour être les meilleurs !


Femme et informatique

Sommaire


  • Introduction
  • L’humanité s’est construite sur milliers et des milliers d’années d’évolution.

    Elle a modelé la société que nous connaissons actuellement avec des modèles communs à beaucoup de pays. L’homme est le chef de famille et c’est lui qui ramène le plus gros des ressources pour faire vivre sa famille. La femme s’occupe du foyer et de l’éducation des enfants…

    Ce modèle est rassurant car il donne des repères à tout le monde. Les repères c’est important pour ne pas se perdre. La plupart des êtres humains ont besoin d’être rassurés sinon c’est la fin de leur monde.

    Toutefois, la force de l’humanité est l’adaptation comme pour la plupart des êtres vivants. Peut-être est-il temps d’abandonner ses repères comme un enfant devrait mettre de la distance avec son doudou en grandissant ?

    Les codes sont bouleversés avec les progrès technologiques et les différentes civilisations émergentes. Ils évoluent lentement mais progressivement, comme s’il fallait attendre que la génération d’avant s’efface sans transmettre sa volonté à la génération d’après.

    Car en fin de compte, cette volonté n’a peut-être plus sa place ? C’est l’Histoire qui le racontera.


  • Les faits
  • Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes en 2020.

    La représentation des femmes dans l’industrie informatique est faible en général. La tendance est la même dans l’industrie du jeu vidéo et un peu meilleure, mais pas de quoi s’extasier, dans l’animation 3D.

    En tout cas, la proportion des femmes est déséquilibrée par rapport aux hommes pour plusieurs raisons :

    • une orientation culturelle.
      Les femmes n’osaient pas aller dans des cursus à la fois artistique et technique, car il y a des ordinateurs et des logiciels à utiliser.
      Les femmes s’intéressent et utilisent de plus en plus des outils grâce aux avancés sociales sur l’égalité des sexes.
      Les méthodes de travail sont de plus en plus intuitives, accessibles et les femmes s’intéressent beaucoup plus à l’industrie 3D en général.

    • le machisme et le sexisme.
      Le machisme met en avant l’homme comme étant le sexe fort, le sexisme rabaisse la femme en la discriminant. Les deux mélangés n’arrangent rien à la situation de la femme dans les sociétés du monde entier.
      Beaucoup de femmes ont été effacées de l’histoire de l’humanité dans beaucoup de domaine. Ce fut le cas de Hedy Lamarr mais d’autres se sont battus à l’image de Marie Curie.

    • une ambiance de beauf.
      Dans la plupart des services où les hommes sont en surnombre et les femmes sont parfois absentes, il existe une ambiance « bon enfant » pour ne pas dire grivoise. Je le sais, j’y participais car c’était parfois nécessaire pour la cohésion de groupe et décompresser.
      Cependant, pour les femmes qui ne sont pas habituées, et même si elles le sont, c’est une atmosphère particulière et pensante qui les font fuir. L’inverse est vrai également avec un milieu essentiellement féminin sauf que c’est une ambiance basée sur les rumeurs (témoignages recueillis).

    • des technologies créées par des hommes pour des hommes.
      On dit souvent que les femmes et les hommes ne pensent pas de la même manière. Que les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars. Bref, qu’ils vivent dans des mondes différents où il est compliqué de se comprendre. Par conséquent l’utilisation d’un outil créé par un homme est quasiment une évidence pour un autre. C’est la même chose avec un outil créé par une femme qui sera utilisé par une autre femme. Les hommes adorent les objets avec plein de bouton et de fonctions même avec une limite quand même.

    • la transmission et l’héritage.
      Dans les années 80-90, les activités étaient genrées. Les activités de la mère étaient transmises aux filles et celles du père aux garçons. Par conséquent les filles jouaient à la poupée et les garçons avec des voitures. Les filles avaient la dinette et les garçons avaient les consoles de jeux vidéo. Cela a changé depuis les années 2000 et il y a autant de gameuses que de gamers de nos jours. Toutefois, le machisme et le sexisme ne semblent pas avoir énormément changés.

    • la gestion du stress et des conflits.
      Un homme intériorise et garde souvent les choses pour lui, que ce soit en cas de stress ou de conflits car les hommes ne doivent pas montrer de faiblesses. C’est connu les garçons se cachent pour pleurer. C’est pourquoi un supérieur pourra avoir des mots crus et violents qui seront minimisés par son subordonnés. Ce n’est pas quelque chose qu’on impose aux femmes car on a fait d’elles des êtres fragiles et doux. Comme on les a éduquées ainsi, la gestion du stress en entreprise doit être réajustée très rapidement pour elles afin de s’adapter au risque de craquer.

    Avec ces quelques exemples non exhaustifs, il n’est pas compliqué de comprendre pourquoi les femmes ne restent pas ou n’arrivent pas à faire carrière dans l’industrie du jeu vidéo, de l’animation ou de l’informatique en général.

    Le monde du travail peut être un environnement très anxiogène selon les individus qui le compose. Certaines personnes seront bienveillantes et, malheureusement, d’autres le seront beaucoup moins.

    On n’efface pas des milliers d’années de comportements basés sur des réflexes de survie et notre cerveau reptilien d’un coup. Cela demande une harmonisation collective, que certains ouvrent la voie et montrent les bons comportements à adopter.

    Mais comme on dit : « chassez le naturel, il revient au galop ».


  • Changer les mentalités
  • Afin de parvenir à changer les choses et faire en sorte qu’elles aillent dans le bon sens, il faut se faire une place en utilisant des méthodes qui ont fait leurs preuves dans d’autres domaines : l’armée, la restauration, la politique, les médias…

    Les femmes qui ont réussi à percer le doivent d’abord à leurs qualités et leurs compétences, mais cela n’est pas toujours suffisant. C’est pourquoi elles doivent également construire un réseau solide de femmes et d’hommes aspirant à plus d’égalité et plus d’évolution des mentalités.

    Rappelons qu’en grande majorité, l’industrie de la 3D est dirigé par des hommes hétérosexuels blancs. Ils créent alors des produits pour un public comme eux : des hommes hétérosexuels blancs.

    C’est un schéma que l’on retrouve dans l’industrie du sport, restauration, musique, pornographie, etc… Si la société souhaite changer les choses, elle doit accepter que les femmes (les gros, les étrangers, les handicapés… aussi) participent et agissent dans l’industrie 3D. Et par extension, qu’elles soient présentes partout.

    Pour réussir le changement de mentalité, tout le monde doit s’y mettre mais ça ne sera pas facile. Avec de la bienveillance, de l’encouragement, de la confiance et de l’affection nous pourrions y arriver.


  • Vrais efforts ou grandes hypocrisies ?
  • Dans les jeux vidéos et les films d’animation sorties avant les années 90, nous avions quasiment toujours le même schéma : un héro part à l’aventure pour délivrer une princesse en détresse.

    D’un côté nous avons l’homme actif, charmant de préférence, vigoureux et débordant de testostérones.

    De l’autre vous avez la femme passive, belle évidemment, soumise et faible à cause de ses œstrogènes.

    Ainsi, nous connaissons quasiment tous les contes de la belle aux bois dormants, Blanche Neige, Peau d’âne… où des jeux vidéos avec Mario, prince of Persia, Dragon’s lair…

    De nos jours, les entreprises se lancent dans des campagnes de pro-féminisme en mettant en avant des héroïnes, en rendant les femmes plus visibles ou en faisant la promotion de la place de la femme.

    Dans le fond, s’il faut regarder la composition des postes clés, importants et prestigieux ce n’est pas gagné. Y’a-t-il autant de femmes que d’hommes PDG de grands groupes, ministre, présidente d’un état, cheffe d’équipe, directrice de services importants… ?

    Est-ce que les communications, qui ont mis les femmes au premier plan, étaient des pétards mouillés ? Du green washing pour vendre plus ?


  • Des changements amorcés
  • Les jeux vidéos et les dessins animés ont connu des bouleversements avec une pointe de féminisme dans les productions.

    Parfois de manière involontaire avec Tomb Raider où Lara Croft est un objet de fantasme pour les hommes avec sa poitrine opulente et ses formes généreuses mais un symbole de force de caractère et d’indépendance pour les femmes.

    C’est là toute l’ironie de l’histoire dans laquelle le public s’est emparé d’icônes pour mettre en avant les idées qui l’arrangent.

    Suite à cela, les éditeurs ont compris qu’ils pouvaient gagner encore plus d’argent en touchant aussi bien le public masculin que féminin en jouant beaucoup plus finement et en arrêtant les productions pour garçons adolescents en pleine puberté.

    Mais ces dernières années, nous avons beaucoup de productions libres car les studios indépendants émergent en racontant des histoires par conviction ou par militantisme.

    C’est pourquoi nous voyons beaucoup plus de films et de jeux vidéo originaux qui mettent en scène des personnes noires, lgbt, dépendantes d’une drogue, autistes et même des univers spéciaux que les gros éditeurs ne veulent pas car pas assez rentables.

    Mais d’où viennent ces idées ?

    Tout simplement de personnes qui s’intéressent à ces sujets où qui sont touchés directement ou indirectement par ces sujets.

    Il existe des studios prenant des risques et étant composés de membres avec des cultures, des genres et des rêves divers et variés. Toutefois, ce n’est pas toujours simple pour eux.


  • La diversité
  • Que veut-on en fait ?

    Un monde aseptisé, uniforme, monochrome, avec des repères simples et réconfortants ?

    Si la vie nous a bien montré une chose c’est que la diversité est une stratégie et une chance afin de ne pas disparaître.

    Les stéréotypes et modèles dont beaucoup sont fiers n’ont quasiment plus de sens. La normalité n’est plus celle qu’on pense et est de plus en plus bousculée.

    Si on veut toucher un maximum de personnes, il faut leur parler avec des sensibilités qui leur sont propres.

    On ne peut pas comprendre tant qu’on n’a pas vécu pleinement une expérience. On peut s’en rapprocher mais qui de mieux qu’un handicapé pour expliquer ce qu’est un handicap, qu’un gay pour expliquer ce qu’est l’homosexualité, qu’un survivant pour raconter son expérience ?

    Et à l’inverse, ce n’est pas parce qu’on a vécu une situation que l’on est investi d’une mission divine et qu’on a, par conséquent, tous les droits. Les étrangers doivent arrêter de jouer les victimes de racisme et élever le débat, être meilleurs et plus digne que ceux qui les insultent.

    Dans beaucoup de pays du monde, il existe une mixité avec des cultures qui viennent se mélanger. Si on souhaite parler à tous sur fond d’intégration, il faut le faire avec des créateurs, des employés et des chefs qui sont issus de cette mixité.

    Il est important d’avoir des regards différents pour comprendre ce qui peut fonctionner ou pas. La mixité des genres et des cultures devrait être une force dont il ne faut pas avoir peur.

    Évidemment il ne faut pas confondre mixité avec éparpillement.

    C’est le cas des menus dans les restaurants, s’il y a trop de diversité ce n’est pas toujours un bon signe. Le menu doit être simple et efficace, s’adapter aux clients et à la saison sans partir dans tous les sens.

    Ainsi, le message que l’on souhaite faire passer dans une histoire doit rester simple et efficace.


  • Conclusion
  • L’époque où les produits d’homme hétérosexuel blanc étaient conçus et pensés par des hommes hétérosexuels blancs est en plein bouleversement.

    Certains résistent mais la mixité est quasiment partout.

    Les entreprises doivent s’y mettre pour ne pas être à la traine mais personne n’a dit que ce serait simple.

    La place des femmes dans la société est encore biaisée de nos jours mais une tendance est présente et montre les efforts que font des pays, comme la France, afin de mettre en avant l’égalité et abandonner progressivement un ancien modèle qui nous entrave. Il ne faut pas lâcher les efforts et continuer le combat car il est encore loin d’être gagné.