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La performance

Sommaire


  • Introduction
  • Le capitalisme est fortement ancré dans les sociétés occidentales.

    Pour résumer, c’est une méthode stratégique économique agressive qui consiste à acheter et vendre des produits en levant des fonds d’argent souvent importants. La particularité c’est que les acteurs de ce système peuvent être achetés et vendus.

    C’est pourquoi on parle souvent d’un « monde de requins » où il faut être aux aguets pour ne pas être mangé et pouvoir dévorer les autres.

    Dit comme ça, on pourrait avoir peur mais on n’est pas très loin de la réalité. Il suffit de se documenter sur les OPA, les fonds de pension, les fusions d’entreprises…

    Certes, il existe d’autres systèmes et on comprend alors que pour survivre il faut être performant. Est-ce que chercher à être performant est sain ? Le système mondiale n’a-t-il pas montré ses limites ?


  • Définition
  • Par définition et à la base, une performance est un résultat. Qu’il soit bon ou mauvais c’est une manière de quantifier ce qui a été réalisé.

    Dans le langage courant c’est un succès mais relatif. Par exemple vous pouvez avoir eu le bac, c’est un succès, une performance mais par rapport à quelqu’un qui a un doctorat (bac +7) vous avez encore des progrès à faire.

    La performance au travail est la capacité à atteindre des objectifs et plus. Comme il a été défini c’est le résultat obtenu.


  • L’entreprise
  • La performance d’une entreprise s’affiche avec ses résultats.

    Il faut évidemment que les bénéfices soient positifs mais pas seulement. Ils doivent indiquer une progression régulière intéressante pour les dirigeants et les actionnaires si l’entreprise est cotée en bourse.

    Les bonnes performances ont plusieurs finalités pour une entreprise :

    • Renforcer son image
    • Rassurer les actionnaires
    • Attirer d’autres investisseurs
    • Augmenter son aura économique
    • Récompenser les dirigeants
    • Parfois… récompenser les employés

    Il est alors évident que cela sert d’outil pour montrer la santé d’un entreprise. Il sera alors possible d’agir en conséquence afin de redresser une situation ou d’investir pour grandir.


  • Individuelle
  • La performance individuelle permet de mettre en avant les compétences d’un dirigeant ou d’un employé.

    Ainsi, il est alors possible de créer une historique des résultats afin d’évaluer si une personne apporte quelque chose à l’entreprise ou non. Chaque actions est alors importantes afin d’améliorer les performances de l’entreprise au final.

    A l’issue de cela, l’individu peut alors :

    • Négocier une aumgentation
    • Prétendre à une progression de poste dans l’entreprise
    • Demander des aménagements par rapport aux vacances, vie de famille, etc…

    Malheureusement, les outils objectifs pour quantifier les performances individuelles n’existent pas. Il y a toujours un moyen de biaiser les résultats en faisant en sorte « d’entrer dans des cases ».

    La problématique est alors de donner sa confiance en espérant que tout se passe bien. C’est là où il peut y avoir des problèmes car les manipulateurs peuvent en abuser aussi bien du côté des dirigeants que des dirigés.

    On peut alors craindre de travailler plus que d’autres ou pour rien. Dans tous les cas, cette méfiance amène à une mauvaise ambiance qui terminera systématiquement à l’effondrement d’un service. Pire, il pourrait être fatal à l’entreprise mais il existe des systèmes de fusibles pour éviter cette extrémité.

    Par expérience, il faut savoir que les bonnes relations avec votre n+1 sont plus importantes que vos performances. Quand vous estimez que vous n’êtes pas payer à votre juste travail, il faut le dénoncer.

    Si les réunions et les preuves ne suffisent pas alors vous n’avez plus beaucoup d’options. Mener l’affaire auprès des représentants du personnel, d’un syndicat, aux prud’hommes ou alors partir. Dans ce dernier cas, il faut oser négocier si vous avez des plans de reconversion : la rupture conventionnelle mais qui risque d’être réformée à l’avenir.

    Dans tous les cas, votre performance à un prix. Si vous avez les preuves de ce que vous produisez comme force de travail on doit vous rétribuer correctement. On doit vous payez plus si votre performance est extraordinaire. Sinon partez ailleurs.


  • Groupe
  • La performance de groupe est un principe qui demande la participation de toute une équipe. Elle doit alors fournir les résultats comme une seule personne.

    L’avantage est de donner la chance à une meilleure cohésion de groupe, un élan pour que tous les membres se dépassent et que les résultats soient atteints et plus.

    L’inconvénient c’est que ce n’est pas toujours évident. En effet, les membres du groupe n’ont pas toujours les mêmes compétences, la même force de travail ou la même intelligence.

    Les objectifs de groupe sont souvent présents pour créer un esprit de compétition entre des groupes travaillant sur les mêmes secteurs ou pas. Donner une récompense amène alors une motivation en plus mais elle peut être entravé par de mauvais éléments.

    La performance de groupe devrait permettre :

    • le gain d’un prime pour l’équipe qui sera partagée
    • la mise en avant d’une équipe
    • la motivation au sein de l’entreprise entière


  • Les limites de la performance
  • Les limites sont généralement humaine. A force de demander à une personne d’être performant et tout le temps, on l’épuise. On lui met du poids sur les épaules en terme de responsabilité, compétence et productivité. L’issue est forcément le burn-out.

    Tout comme un arbre ne peut pas donner plus de fruit naturellement. Une personne ne peut pas fournir constamment de bons résultats quotidiennement. La seule solution est le dopage, la démission ou le suicide.

    La performance en entreprise, et qui s’étend dans beaucoup de domaines, est une méthode hypocrite afin d’épuiser le personnel. De plus cela se passe sans aménagement, sans moyens et sans augmentations.

    Comment puis-je affirmer cela ? C’est simple on peut vous imposer des objectifs impossibles ou demander de résoudre des situations contradictoires.

    La situation contradictoire la plus commune est d’atteindre des objectifs personnels et des objectifs de groupe simultanément. On serait tenté de d’argumenter qu’une personne peut être performante individuellement et mener le groupe à atteindre son but.

    Nous avons alors à faire à une compétition dans la compétition. Pour y arriver il faut avoir un bon charisme ou alors être un manipulateur. Les deux sont possibles.

    Le risque c’est de mettre de côté ceux qui n’arrivent pas à suivre pour plusieurs raisons : incapacités, limitations, manque de motivation, non adapté au poste… pire, isoler ceux qui sont hyper-compétents, très motivé, imaginatifs et donc dangereux pour ceux qui convoitent la meilleure place.

    Finalement, la toxicité émanant de ces mauvais pratiques et du mauvais esprit de compétition apportent désillusion et déception au lieu d’apporter la motivation et la cohésion.


  • Expérience personnelle
  • Personne ne peut lire dans les pensées des autres, personne n’a de réel sens de l’intuition pour trouver les bons associés, personne ne sait reconnaître les bons des mauvais, les faibles des forts ou le bien du mal de manière objective.

    On ne peut faire confiance qu’en une seule chose : notre expérience. Malheureusement celle-ci n’est pas la meilleure, elle n’a pas toutes les connaissances du monde. Mais la confiance il faut bien la donner pour commencer une relation, une interaction ou un travail de groupe.

    La confiance peut être trahi, mais c’est ainsi qu’on apprend. Comme dirait l’autre : « on peut tromper une fois mille personne mais on ne peut pas tromper mille fois une personne », ou quelque chose dans le genre.

    Quand je travaillais dans l’informatique, ce que je produisais c’était des services, des procédures, des algorithmes, des scripts, des résolutions…

    Je faisais confiance aux systèmes mis en place pour appliquer mes compétences, comptabiliser mes tâches et enregistrer mes rapports.

    Malheureusement pour moi, j’étais trop compétent car j’ai la capacité de manipuler un logiciel de saisies, d’écrire un rapport tout en parlant au téléphone. Quand je n’avais personne au téléphone ou que je devais me déplacer, j’enregistrais rapidement mon rapport une fois de retour à mon poste car j’écris plutôt vite au clavier.

    Le problème quand on est hyper-compétent c’est qu’on remet en cause ce que l’on fait car les autres n’ont pas les mêmes performances. Effectivement, le N+1 (supérieur direct au Niveau +1) ne comprend pas comment c’est possible qu’on sorte des moyennes.

    Pire, le N+1 ne comprend pas du tout ce qu’on fait. Je ne vous parle pas du N+2 ou N+3. Non seulement j’ai des compétences de productivité mais j’ai la capacité à créer des choses capables d’aider à réaliser des tâches : scripts et débogages.

    Là où je veux en venir, c’est qu’il existe des personnes hyper-compétentes et d’autres qui ne comprennent pas tout à leur métier. Par conséquent comment ces dernières peuvent comprendre et estimer le travail réaliser ? C’est simple, elles en sont incapables.

    Les performances doivent donc être réalisées dans un milieu d’experts. Vos collègues et supérieurs doivent être en mesure de comprendre ce que vous faites. Si ce n’est pas le cas alors partez.

    Pourquoi rester n’est pas bon ? Comme ils ne comprennent pas, ils vous isoleront sans chercher à comprendre. De plus ils se sentiront légitime pour se sentir supérieur et les meilleurs.

    A chaque fois que je suis parti, ils y a eu des efforts à réaliser pour qu’ils comblent le vide que j’ai laissé. Certains sont partis, d’autres ont souffert en voyant les tâches que je réalisais.


  • Conclusion
  • Ce qu’il faut retenir c’est que la performance à un prix : votre santé physique et mentale.

    En cas de doute, il faut laisser votre instinct de survie parler et s’enfuir. Rester n’est jamais bon, surtout lorsque le bateau coule. Même s’il ne coule pas, vous risquez d’être consumé par les personnes toxiques.

    Si votre environnement n’est pas propice à la bienveillance et la compréhension, alors partez. Il n’y a rien de pire que de travailler avec des gens qui croient connaître leur métier mais qui font n’importe quoi.

    Il ne faut pas juger un système à ce qu’il dit mais à ce qu’il fait.

L’originalité

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  • Introduction
  • Dans une industrie artistique où il faut être imaginatif, inspiré, productif et original, comment acquérir ces compétences ?

    Doit-on copier ? Comment éviter le plagiat ? Pourquoi doit-on respecter les lois ?


  • Définition
  • L’originalité est une compétence permettant à un créatif d’inventer une oeuvre qui ne ressemble pas à une autre. Il existe des subtilités qui permettront ne pas passer pour un plagieur.

    On peut s’inspirer de quelque chose qui existe déjà mais il faut y apporter des modifications afin de ne pas attirer la méfiance des connaisseurs et experts.

    De tout temps on pense que tout a déjà été inventé mais il existe toujours des trucs à imaginer. La seule limite c’est l’imagination.


  • Méthodes
  • Pour être original(e) il existe plusieurs voies. Parmi ces voies il existe celles qui vont vous emprisonner et d’autres qui vous ouvriront des horizons infinies.

    Voici quelques pistes, la liste est non exhaustive :

    • La nature
    • Les rêves
    • Ce qui existe déjà et qu’il faut modifier
    • L’extrapolation
    • Les points de vue : zooms, macros, déformations, etc…
    • Les expérimentations
    • La sérendipité
    • Etc…

    On comprend alors que l’originalité est issue de l’observation et du subconscient. Pour résumer du réel et de l’imaginaire ; de la culture et de l’expérimentation ; du concret et de l’abstrait…

    Par conséquent, il faut absolument s’inspirer de tout et de son contraire.


  • Exemples à éviter
  • Que vous aimiez les comics, les mangas, la BD européenne, les peintures hyperréalistes, abstraites ou stylisées… l’erreur est de copier indéfiniment un style. Au risque d’oublier de trouver votre style !

    Copier peut-être une phase de votre entraînement, de votre culture ou votre apprentissage. Mais vous devrez vous en éloigner progressivement pour trouver votre propre méthode, votre trait, votre esthétique.

    Je connais les mangas depuis le début des années 90 et c’est un style que j’affectionne particulièrement. Si vous aimez les mangas et que vous en dessinez, c’est déjà un début. Mais que cherche-t-on quand on lit un manga ? Les réponses ne sont pas toujours intuitives mais on peut citer le style graphique, l’histoire, l’action…

    Ne nous trompons pas. Les mangas sont des produits commerciaux avec une histoire et une origine : le Japon. C’est ça qu’on recherche. Pour traduire simplement, quand on parle de baguette de pain, on sait que c’est un produit alimentaire qui vient de France. Quand on parle de pizza, cela évoque l’Italie.

    Si vous dessinez des mangas en France, c’est comme un Mexicain qui veut vendre des nems au Mexique, pire en Russie.

    Vous représentez un pays avec sa culture, son histoire, ses coutûmes… c’est ce que recherchent les clients. Ne vous trompez pas. C’est pourquoi j’essaie de vous convaincre de trouver votre style adapté au pays dans lequel vous êtes.

    C’est cruel mais les gens que vous croiserez auront beaucoup d’aprioris, de clichés dans la tête et des stéréotypes déjà établis. Il est rare de réussir le mélange des genres.


  • Pourquoi être original ?
  • Pour une raison simple et évidente : éviter le plagiat. Puis par la même occasion des poursuites judiciaires qui pourraient vous ruiner.

    L’originalité c’est aussi la reconnaissance de nos pairs, éviter d’être discrédité et d’avoir une réputation de copieur.

    C’est l’assurance d’être recommandé, cherché et demandé pour travailler sur des projets.

    Pour finir, c’est pour éviter les phrases du type : ça ressemble à, on dirait du, ça me rappelle…


  • Conclusion
  • L’originalité est une chose qui peut être simple et compliqué à la fois à trouver. On peut la trouver par tâtonnement, par éclair de génie ou par hasard.

    Parfois il faut oser, une autre fois réfléchir ou encore être au bon endroit au bon moment. Personne n’a vraiment la formule magique mais cela demande du travail.

    Au stade d’enfant ou étudiant vous pouvez copier, on vous y encourage pour vous entraîner. Mais n’oubliez pas de trouver votre style !

    Une fois que vous êtes professionnel, vous devez travailler et améliorer votre style. Si les autres le copient alors vous avez gagné.

    Si vous vous dirigez vers une démarche d’originalité, ce qu’il faut absolument éviter c’est le plagiat.

Logiciel libre

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  • Introduction
  • Qu’est qu’un Logiciel Libre ? Pourquoi est qu’on considère qu’il est gratuit ? Est-ce vraiment le cas ? Quels sont les bonnes pratiques ?

    Je vais tenter d’expliquer les subtilités de ce système de diffusion de logiciels car il y a beaucoup de confusions.


  • Définition
  • Un Logiciel Libre ou freeware en anglais, est un logiciel propriétaire. Il peut être gratuit ou payant. L’auteur n’a pas à montrer le code source s’il le veut.

    Des confusions viennent de la traduction et/ou de la compréhension du mot libre. C’est ainsi que free = libre, peut être utilisé dans la formule libre service, libre accès, entrée libre, servez-vous ou gratuit… selon le contexte.

    Free ou libre ne veulent donc pas dire systèmatiquement gratuit ! C’est une association et un biais qui peut être souvent erronée. La gratuité peut-être une méthode d’appel, un moyen d’appâter, d’hameçonner ou d’arnaquer.

    Généralement il est développé par une seule personne ou une équipe très réduite. Cela peut-être un professionnel ou un amateur ayant de profonde connaissance en programmation. Pour résumer c’est une forme artisanale de création de logiciels.


  • Histoire et principe
  • Le terme Logiciel Libre est apparu dans les années 1980. Avant cette période un programme était fortement lié à une machine, le programme était souvent écrit en langage machine ou assembleur. Des langages de programmation et des compilateurs permettant de porter un code sur beaucoup de machines sont apparus. Ils ont alors permis aux amateurs et professionnels de participer à l’économie des logiciels.

    Comme les utilisateurs ne lisent pas toujours les conditions d’utilisation, moi le premier, ils ignorent qu’un logiciel ne peut pas être utilisé n’importe comment.

    En effet, il y a des règles à respecter avec les Logiciels Propriétaires sous peine de perdre la garantie ou risquer des poursuites judiciaires. Parmi ces règles :

    • Autorisation de réaliser une ou plusieurs copie(s) de sauvegarde
    • Interdiction de réaliser une ou plusieurs copie(s) pirate
    • Décompiler / Désassembler le programme = ouverture du code
    • Modifier le code à des fins de recherches, d’études, d’améliorations…
    • Détournement de fonctionnement
    • Etc…

    On comprend alors les restrictions et contraintes auxquelles nous sommes soumis lors d’un achat de Logiciel Propriétaire.

    L’avantage est le prix généralement réduit mais l’inconvénient est le support technique (ou SAV). Avant les années 2000, c’est à dire avant la généralisation d’Internet, ils avaient du mal à être diffuser. On se les redonnait de la main à la main dans des cercles privés, sur disquettes/CD de magazine, dans les conventions, etc… De nos jours les freewares sont partout sur internet.

    Finalement, le freeware n’a de vraiment gratuit que sa méthode de diffusion car on peut recopier le logiciel. Avant les années 2010, rappelons que pour utiliser un logiciel commercial il fallait obligatoirement acheter un boitier contenant : une notice, un CD/DVD et une clé de licence. De nos jours même les plus gros éditeur propose le téléchargement de leur logiciel. Quelle que soit les méthodes de distribution utilisées, l’auteur accorde alors sa confiance aux utilisateurs pour le rémunérer.


  • Condition d’utilisation
  • Le freeware est soumis à des conditions d’utilisation et chaque éditeur, auteur ou créateur les définit. Malheureusement, c’est à l’utilisateur de lire les documents expliquant ce qu’il a le droit de faire, comment, quand et combien il doit payer.

    Les conditions d’utilisation et les prix sont fournies sur le site ou avec des fichiers. L’utilisateur doit les lire afin de prendre connaissance des modalités de paiement.


  • Différences entre les systèmes
  • De nos jours les logiciels font partie d’un système. Ce système permet d’assurer plusieurs principes :

    • Une philosophie
    • Un économique
    • Un modèle de création

    On peut alors catégoriser les logiciels dans 2 groupes :

    • Les logiciels propriétaires (software)
      Un logiciel propriétaire est un logiciel commercial dont l’utilisation est soumis à des règles sous peine de perte de la garantie ou de poursuite judiciaire. Même si le but est commercial il peut être gratuit.
    • Les logiciels à code ouvert (open source)
      Un logiciel à code ouvert est un logiciel dont le code doit être accessible. A l’inverse ici, même s’il peut-être gratuit (sous certaines conditions) cela peut-être dans un but commercial.

    Aussi étrange que cela peut paraître les logiciels commerciaux et les freewares sont à catégoriser dans le groupe logiciel propriétaires.


  • Libre donc pour tous ?
  • Pour les particuliers et les indépendants, le Logiciel Libre est une solution intéressante car il permet de tester un logiciel puis de payer l’auteur si on est satisfait, si on veut l’encourager, si on veut le payer… bref quelque soit la motivation, dans notre monde c’est ce qui va lui permettre de vivre et de continuer son travail.

    Toutefois, le Logiciel Libre souffre d’une mauvaise image auprès des professionnels qui n’ont pas les mêmes besoins ou contraintes.

    En effet, il est souvent handicapant d’avoir un logiciel qui ne fonctionne pas et que personne ne peut dépanner dans les plus brefs délais. Ayant travaillé dans l’IT et dans des milieux exigeants (Microsoft France et la finance), je peux vous affirmer que certains problèmes ne peuvent pas attendre plus de 10 minutes pour être résolus.

    Les logiciels professionnels n’ont pas tous des services hotline 24h/7j, alors ce n’est même pas la peine de rêver avec le Logiciel Libre. De plus selon les contrats vous pourrez bénéficier d’un technicien / ingénieur qui pourra se déplacer mais cela se paie.

    Il est très très rare de voir (voir inexistant) ce genre de service avec un Logiciel Libre.

    Afin de trouver des solutions, vous devrez faire appel à une communauté, qui souvent communiquera en anglais et pourra vous répondre avec des délais de 2 minutes, 2 heures, 2 jours, 2 mois… 2 ans… ou jamais. Alors qu’un éditeur de logiciel propriétaire aura une obligation de résultat selon les cas.

    Vous pourrez également trouver les solutions vous même si vous êtes débrouillard et chercheur (c’était un des aspects de mon métier IT).


  • Philosophie
  • Voici une comparaison qui permettra peut-être de mieux comprendre les subtilités dans le monde des logiciels.

    Le logiciel propriétaire c’est une industrie qui produit des fruits et légumes avec des méthodes de production agressives et cherchant le rendement.

    Le logiciel libre (qui est également un logiciel propriétaire) c’est un peut comme le mouvement bio, où tout le monde cherche à consommer différemment et responsable. Dans ce premier cas c’est une philosophie personnelle, un mouvement social.

    L’Open Source correspond aux agriculteurs qui produisent les produits bio pour les consommateurs. Dans ce second cas c’est la réalisation et la production commerciale avec l’application d’une philosophie. On comprend alors que rien n’est vraiment gratuit !

    Il est souvent compliqué, voir impossible, de faire la différence entre Logiciel Libre et logiciel Open Source.

    Pour comprendre la différence entre les logiciels libres et les logiciels open source.


  • Le paiement dans tout ça ?
  • Quand est-ce qu’on paie ?

    La réponse est celle du sketch de Fernand Raynaud avec le fût du canon : « ça dépend ! »

    Cela dépend des conditions d’utilisation. L’utilisateur doit lire les conditions d’utilisation sinon cela pourrait se retourner contre lui.


  • Les sanctions
  • Quelque soit le type de logiciel utilisé, l’utilisateur doit être en règle !

    Le piratage, l’obtention de licence illégalement ou la mauvaise utilisation d’un logiciel Open Source… peut mener à des sanctions. Comme je le rappelle souvent, les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs. Si vous n’êtes pas au courant pour des raisons qui vous sont propres, faites le nécessaire.

    Il risque des amandes et des poursuites de l’auteur / éditeur. Bref, des sanctions surtout d’ordre financier et cela conduit généralement à la fermeture d’un studio.

    Ce qui est regrettable c’est que le comportement d’idiots, d’inconscients ou d’ignorants (y’a d’autres mots mais restons le plus polis) qui abusent de failles ou de la tolérance des système ou des conditions d’utilisation. Cela rend encore plus complexe l’accessibilité et l’utilisation d’un produit open source.


  • Conclusion
  • Pour résumer :

    • Logiciel Libre NE VEUT PAS dire gratuit systématiquement
    • Le prix est attractif et abordable par tous
    • La méthode de diffusion est vraiment gratuite
    • Les utilisateurs doivent lire les conditions d’utilisation et de paiement
    • C’est souvent un produit d’appel pour d’autres logiciels
    • Il est développé par une seule personne ou une équipe très réduite
    • Le support technique ou SAV n’est pas toujours à la hauteur

    Voici une synthèse des différences entre logiciel commercial, freeware et open source.

    Comparatifs
    Commercial Freeware Open Source
    Paiement Payant Selon conditions Selon conditions
    Prix €€ à €€€€ gratuit à € gratuit à €€€€
    Qui paie ? Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers
    Réduction pour qui ? Etudiants, enseignants et chercheurs
    Gratuit pour qui ? Etudiant, enseignants et chercheurs Réductions seulement ou selon cas Etudiant, enseignants et chercheurs.
    Entreprises et particuliers selon conditions et chiffre d’affaire
    Diffusion avant 1990 Grande surface ou correspondance Magazines, correspondance, main à la main… Magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 1990-2000 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, correspondance, main à la main… Internet, magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 2000-2010 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, main à la main… Internet, magazines, main à la main…
    Diffusion après 2010 Internet ou correspondance Internet, main à la main… Internet, main à la main…
    Personnes dans l’équipe supérieur à 5 1 à 4 1 à supérieur à 5
    Copie avant 2010 Illégale Autorisée Autorisée
    Copie après 2010 Autorisée Autorisée Autorisée
    Clé de licence Obligatoire Obligatoire Optionnelle
    Support technique / SAV Obligatoire Selon les cas Selon les cas
    Accès au code Refusé Refusé ou selon cas Obligatoire

Open Source

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  • Introduction
  • L’Open Source c’est quoi ? Quels sont les bonnes pratiques et comment devrait-on utiliser ce type de produit ?

    Lorsqu’on parle d’applications ou logiciels open source, beaucoup de personnes ne comprennent que ce qui les arrangent et généralement : « C’est la fête ! On peut télécharger et utiliser gratuitement !!! ».

    Ben… pas tout à fait. C’est pas généralement vrai mais ce n’est pas complètement faux…


  • Définition
  • Le terme Open Source est composé de 2 mots anglais.
    Open = Ouvert
    Source = Source, programme, code…

    Il suffit à lui même pour exprimer une volonté d’ouverture du code source aux utilisateurs. Cependant, il est issue du logiciel libre est doit donc respecter quelques règles.

    La FSF (Free Software Foundation) a défini ce qu’est un logiciel libre :

    1. la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;
    2. la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins ;
    3. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ;
    4. la liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
    L’accès au code source est une condition d’exercice des libertés 1 et 3.1


  • Histoire et principe
  • Le terme Open Source est apparu en 1998 alors que sa pratique remonte dans les années 1960.

    L’Open Source est né suite aux logiciels libres, c’est plus une méthode de travail collaborative où des contributeurs participent à son amélioration. Celles qui sont intéressantes sont alors incluses dans la distribution suivante. Encore une fois, un logiciel Open Source ne veut pas dire gratuit !

    Le principe est de mettre à disposition le code source aux utilisateurs. Évidemment, cela ouvre la possibilité au plagiat et à la copie mais ce n’est pas le but. L’Open Source est une confiance bilatérale entre l’auteur et l’utilisateur.

    Dans un monde parfait, l’auteur ouvre son code pour montrer qu’il n’y a rien de louche dedans (espionnage, virus, blocage, etc…) et l’utilisateur doit être honnête, peut remonter des bugs et participer à l’amélioration en cas de failles majeures (0day, sécurité, etc…).


  • Condition d’utilisation
  • L’Open Source est soumis à des conditions d’utilisation et chaque éditeur, auteur ou créateur les définit. Malheureusement, c’est à l’utilisateur de lire les documents expliquant ce qu’il a le droit de faire, comment, quand et combien il doit payer.

    Les conditions d’utilisation et les prix sont fournies sur le site ou avec des fichiers. L’utilisateur doit les lire afin de prendre connaissance des modalités de paiement.

    Par exemple, il sera gratuit dans le cadre de recherches, d’études ou pour une utilisation personnelle.

    Par contre s’il s’agit d’exploiter le logiciel Open Source pour commercialiser un produit qui en est issu, l’utilisateur devra payer une somme. Cette somme peut être fixée par l’utilisateur, elle peut être indexée sur un pourcentage du chiffre d’affaire avec ou sans seuil. Dans tous les cas, c’est à l’utilisateur de se renseigner sous peine de poursuites judiciaires. Nous avons des droits et également des devoirs.


  • Différences entre les systèmes
  • De nos jours les logiciels font partie d’un système. Ce système permet d’assurer plusieurs principes :

    • Une philosophie
    • Un économique
    • Un modèle de création

    On peut alors catégoriser les logiciels dans 2 groupes :

    • Les logiciels propriétaires (software)
      Un logiciel propriétaire est un logiciel commercial dont l’utilisation est soumis à des règles sous peine de perte de la garantie ou de poursuite judiciaire. Même si le but est commercial il peut être gratuit.
    • Les logiciels à code ouvert (open source)
      Un logiciel à code ouvert est un logiciel dont le code doit être accessible. A l’inverse ici, même s’il peut-être gratuit (sous certaines conditions) cela peut-être dans un but commercial.

    Aussi étrange que cela peut paraître les logiciels commerciaux et les freewares sont à catégoriser dans le groupe logiciel propriétaires.


  • Open Source pour tous ?
  • Pour les particuliers et les indépendants, l’Open Source est une solution intéressante car il permet de tester un logiciel puis de payer l’auteur si on est satisfait, si on veut l’encourager, si on veut le payer… bref quelque soit la motivation, dans notre monde c’est ce qui va lui permettre de vivre et de continuer son travail.

    Toutefois, l’Open Source souffre d’une mauvaise image auprès des professionnels qui n’ont pas les mêmes besoins ou contraintes.

    En effet, il est souvent handicapant d’avoir un logiciel qui ne fonctionne pas et que personne ne peut dépanner dans les plus brefs délais. Ayant travaillé dans l’IT et dans des milieux exigeants (Microsoft France et la finance), je peux vous affirmer que certains problèmes ne peuvent pas attendre plus de 10 minutes pour être résolus.

    Les logiciels professionnels n’ont pas tous des services hotline 24h/7j, alors ce n’est même pas la peine de rêver avec l’Open Source. De plus selon les contrats vous pourrez bénéficier d’un technicien / ingénieur qui pourra se déplacer mais cela se paie.

    Il est très très rare de voir (voir inexistant) ce genre de service avec un logiciel open source. Il existera peut-être des sociétés qui se spécialisent comme c’est le cas avec Linux.

    Afin de trouver des solutions, vous devrez faire appel à une communauté, qui souvent communiquera en anglais et pourra vous répondre avec des délais de 2 minutes, 2 heures, 2 jours, 2 mois… 2 ans… ou jamais. Alors qu’un éditeur de logiciel propriétaire aura une obligation de résultat selon les cas.

    Vous pourrez également trouver les solutions vous même si vous êtes débrouillard et chercheur (c’était un des aspects de mon métier IT).


  • Philosophie
  • Voici une comparaison qui permettra peut-être de mieux comprendre les subtilités dans le monde des logiciels.

    Le logiciel propriétaire c’est une industrie qui produit des fruits et légumes avec des méthodes de production agressives et cherchant le rendement.

    Le logiciel libre (qui est également un logiciel propriétaire) c’est un peut comme le mouvement bio, où tout le monde cherche à consommer différemment et responsable. Dans ce premier cas c’est une philosophie personnelle, un mouvement social.

    L’Open Source correspond aux agriculteurs qui produisent les produits bio pour les consommateurs. Dans ce second cas c’est la réalisation et la production commerciale avec l’application d’une philosophie. On comprend alors que rien n’est vraiment gratuit !

    Il est souvent compliqué, voir impossible, de faire la différence entre Logiciel Libre et logiciel Open Source.

    Pour comprendre la différence entre les logiciels libres et les logiciels open source.


  • Le paiement dans tout ça ?
  • Quand est-ce qu’on paie ?

    La réponse est celle du sketch de Fernand Raynaud avec le fût du canon : « ça dépend ! »

    Cela dépend des conditions d’utilisation. L’utilisateur doit lire les conditions d’utilisation sinon cela pourrait se retourner contre lui.


  • Les sanctions
  • Quelque soit le type de logiciel utilisé, l’utilisateur doit être en règle !

    Le piratage, l’obtention de licence illégalement ou la mauvaise utilisation d’un logiciel Open Source… peut mener à des sanctions. Comme je le rappelle souvent, les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs. Si vous n’êtes pas au courant pour des raisons qui vous sont propres, faites le nécessaire.

    Il risque des amandes et des poursuites de l’auteur / éditeur. Bref, des sanctions surtout d’ordre financier et cela conduit généralement à la fermeture d’un studio.

    Ce qui est regrettable c’est que le comportement d’idiots, d’inconscients ou d’ignorants (y’a d’autres mots mais restons le plus polis) qui abusent de failles ou de la tolérance des système ou des conditions d’utilisation. Cela rend encore plus complexe l’accessibilité et l’utilisation d’un produit open source.


  • Conclusion
  • Pour résumer :

    • Open Source NE VEUT PAS dire gratuit
    • Les utilisateurs doivent lire les conditions d’utilisation et de paiement
    • Le code source doit être ouvert et disponible
    • Les solutions de dépannage ne sont pas toujours adaptées aux besoins des professionnels
    • C’est une philosophie de modèle économique en informatique

    Voici une synthèse des différences entre logiciel commercial, freeware et open source.

    Comparatifs
    Commercial Freeware Open Source
    Paiement Payant Selon conditions Selon conditions
    Prix €€ à €€€€ gratuit à € gratuit à €€€€
    Qui paie ? Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers Entreprises et particuliers
    Réduction pour qui ? Etudiants, enseignants et chercheurs
    Gratuit pour qui ? Etudiant, enseignants et chercheurs Réductions seulement ou selon cas Etudiant, enseignants et chercheurs.
    Entreprises et particuliers selon conditions et chiffre d’affaire
    Diffusion avant 1990 Grande surface ou correspondance Magazines, correspondance, main à la main… Magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 1990-2000 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, correspondance, main à la main… Internet, magazines, correspondance, main à la main…
    Diffusion 2000-2010 Grande surface ou correspondance Internet, magazines, main à la main… Internet, magazines, main à la main…
    Diffusion après 2010 Internet ou correspondance Internet, main à la main… Internet, main à la main…
    Personnes dans l’équipe supérieur à 5 1 à 4 1 à supérieur à 5
    Copie avant 2010 Illégale Autorisée Autorisée
    Copie après 2010 Autorisée Autorisée Autorisée
    Clé de licence Obligatoire Obligatoire Optionnelle
    Support technique / SAV Obligatoire Selon les cas Selon les cas
    Accès au code Refusé Refusé ou selon cas Obligatoire

L’autonomie

Sommaire



  • Introduction
  • L’autonomie est à la fois une qualité et une compétence recherchée.

    Une qualité met en avant votre personnalité et ce que vous êtes en tant qu’humain. Exemple : générosité, enthousiasme, motivation, etc…

    Et en complément, une compétence sert à réaliser une tâche professionnelle avec aisance. Exemple : analyse informatique, expert comptable, électricien, etc…

    Parfois on aura une dualité, exemple : l’autonomie qui pourra vous servir aussi bien dans votre vie privée et publique, que dans votre activité professionnelle.


  • Définition
  • L’autonomie est une capacité à se débrouiller seul dans n’importe quelle situation. Elle s’acquiert avec de la théorie, de la pratique et de la patience, autrement dit avec l’expérience.

    Pour certains, cela peut-être naturel mais pour beaucoup cela parait inaccessible ou certaines étapes sont abstraites.


  • A quoi ça sert ?
  • L’autonomie c’est sortir de la dépendance ou l’emprise de quelque chose ou quelqu’un.

    Quand vous étiez bébé, vos parents se sont occupés de vous en nous nourrissant, lavant, éduquant, etc… Certaines pratiques doivent être stoppées afin que vous soyez autonome. En effet, il serait aberrant que vos parents viennent vous essuyer les fesses à 18 ans si vous êtes normalement constitué(e).

    Depuis votre enfance, chaque cycle de l’éducation nationale cherche à vous donner ou éveiller des qualités et compétences pour votre futur. Paradoxalement, ce système cherche à vous donner des connaissances mais en vous poussant vers l’extérieur.

    L’autonomie est une faculté acquise par votre expérience personnelle, votre entourage directe, le système éducatif avec des proportions qui dépendront de vos choix et des aléas de la vie. Elle se renforcera en entreprise en suivant de bonnes pratiques.


  • Comment devenir autonome ?
  • L’autonomie n’est pas héréditaire et n’est pas innée. Elle se transmet ou s’acquiert seul.

    Ainsi nous retrouvons des notions d’apprentissage, d’assimilation, d’analyse, de synthèse et d’adaptation.

    • Apprentissage
      Avant de réaliser correctement une action, il faut imiter ou inventer une méthode. Au départ, c’est maladroit. Par la suite on répète l’action en corrigeant les mouvements parasites ou inefficaces. Finalement, on cherche à optimiser l’action.

    • Assimilation
      Cette étape se réalise de différente manière, c’est un processus de mémorisation qui dépend du type d’action. Par conséquent, la mémorisation peut-être spatiale, gestuelle, mentale, émotionnelle, vocale, auditive, sensorielle, etc…

      Chaque personne doit trouver sa méthode d’assimilation afin de s’approprier une technique jusqu’au plus profond de son être.

    • Analyse
      Ceux qui se contentent de répéter des gestes sans chercher à comprendre le processus du départ jusqu’à l’arrivée, sont condamnés à être des exécutants.

      L’analyse c’est la décomposition d’une méthode en plusieurs parties. L’aboutissement est de mieux comprendre pourquoi on fait ce que l’on fait, pourquoi ce que l’on fait donner tel résultat, pourquoi ce résultat répond à une problématique de départ.

      En fait, c’est comme si on cherchait à comprendre comment un gâteau à été conçu sans connaître la recette. Quels sont les ingrédients utilisés ? Les étapes d’assemblage ? La température et le temps de cuisson ?

    • Synthèse
      C’est une étape un peu redondante mais qui permet de digérer les précédentes et tenter d’expliquer ce qu’on a compris d’une méthode. C’est comme un plat qu’on mange afin d’en faire un rapport sur les composants, la texture, le goût, les odeurs…

      La synthèse est un travail personnel qui sera donc différent d’un personne à l’autre. L’un des buts est d’y mettre en évidence les avantages, les inconvénients et les inconnus… selon votre point de vue.

    • Adaptation
      Comme on dit : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Cette phrase n’a rien à voir avec le fait de devenir un opportuniste. Pour moi, elle dit qu’il ne faut pas être rigide et être capable d’admettre ses erreurs.

      Vous n’y connaissez rien en comptabilité ? Apprenez les bases. Vous n’y connaissez rien en droit ? Intéressez vous aux législations qui ne s’appliquent qu’à votre secteur. Vous n’y connaissez rien marketing ? Prenez des formations…

      L’adaptation est une des clés à l’autonomie mais elle a ses limites. Ces limites sont celles de vos convictions. Pouvez-vous travailler dans une salle de marchés alors que vous êtes pour une répartition égale des richesses ? Être un politicien et être corrompu par de l’argent sale ? Être un conseiller vert et travailler pour des groupes pétroliers ?


  • Exemples
  • Certains citoyens n’ont plus besoin d’EDF et produisent leur propre électricité avec des capteurs solaires, des éoliennes, des roues de moulin, etc…

    Pour réaliser ce site internet, j’ai mis les mains dans le cambouis. En suivant des tutos et en me documentant, j’ai réussi à installer le gestionnaire de contenu WordPress. Par la suite j’y ai ajouté des extensions afin de gérer au mieux les pages.

    Malgré quelques difficultés, je suis autonome et je n’ai pas besoin de l’aide d’un webmaster que je devrais payer. L’inconvénient est que je perds du temps à maintenir mon site.

    Afin d’apprendre à dépanner des problèmes, j’ai appris à appliquer des méthodes de résolution par tâtonnement, évidence, étapes logiques, aberration ou élimination.


  • A contre courant de l’autonomie
  • L’autonomie n’est pas la réponse à tous les problèmes, c’est une réponse à certaines situations où vous pourriez vous en sortir sans aides extérieures.

    Au contraire de cette tendance, il y a la délégation qu’il faut maîtriser pour que cela ne se transforme pas en dépendance. Chacun tirera la couverture de son côté et cela fait partie du jeu de la négociation.

    La délégation consiste à distribuer une tâche que vous n’avez pas le temps de réaliser ou que vous ne savez pas satisfaire. Elle sera faite contre rétribution ou non selon les cas stipulés dans le contrat. Mais n’oubliez pas que le temps c’est de l’argent !

    Si vous êtes employé(e) dans une entreprise, il y a des limites que l’employeur ne peut pas dépasser. Par exemple en vous demandant d’effectuer de la recherche et du développement alors que ce n’est pas votre travail.


  • Conclusion
  • Votre capacité à être autonome est précieuse et très valorisante mais ce n’est pas donné à tout le monde. Si vous avec une grande autonomie on devrait vous payer pour cela et pour plusieurs raisons :

    • Un gain de temps à votre client ou votre entreprise. Moins on pose de questions pour réaliser une tâche et plus on va vite.
    • La possibilité de former d’autres personnes avec vos connaissances contre rémunération
    • Une liberté économique envers de potentiel intermédiaires ou prestataires
    • Une indépendance intellectuelle afin de trouver vos propres solution

    Toutefois cela vous demandera du temps et de l’investissement pour y arriver.

L’emprise

Sommaire


  • Introduction
  • En France, nous sommes au pays des droits de l’homme. Nous connaissons les mots : liberté, égalité et fraternité. On ne peut qu’y croire et se sentir à l’aise.

    Mais la réalité n’est pas toujours celle qu’on croit, il faut se méfier de certaines méthodes d’intégrations.

    Comme le dit l’adage : l’enfer est pavé de bonnes intentions. Évidemment, tout le monde ne veut pas votre peau mais tout le monde ne veut pas votre bien non plus.

    L’être humain se comporte parfois comme un animal.

    Il cherche à trouver la meilleure proie pour s’en servir. Il met alors en place des stratégies pour y parvenir. Parmi celles-ci, l’emprise est un processus silencieux, traitre et malveillant.

    Il n’est pas toujours simple de détecter l’emprise d’un bourreau sur une victime, surtout quand on ne l’a jamais vécu. C’est comme un tour de magie que l’on voit pour la première fois, on ne comprends pas mais ça nous surprend. Les fois d’après on essaie de comprendre et parfois s’en pouvoir trouver le truc.


  • Définition
  • Emprise (nom féminin)

    Action de contrôle de quelqu’un ou quelque chose sur une personne. Elle peut être physique ou psychologique. Généralement elle s’accompagne d’une dépendance ou soumission.

    Exemples :

    • Cet homme est sous l’emprise de l’alcool.
    • La passion a une forte emprise sur cette femme.
    • La lutteuse cherche une solution pour se dégager de l’emprise de son adversaire.

    On parle également de possession, de manipulation ou d’ascendant lorsqu’on évoque l’emprise.


  • La grenouille
  • Pour illustrer la manière dont fonctionne l’emprise, on utilise souvent l’exemple de la grenouille dans une casserole.

    Au départ l’eau de la casserole est fraîche ou à température ambiante. Il n’y a aucun danger, la grenouille reste dedans sans problème. C’est même plutôt agréable pour elle.

    En montant la température progressivement et lentement, c’est encore soutenable. Aucun danger et elle a pris la confiance.

    Au fur et à mesure l’eau devient de plus en plus chaude.

    Ce n’est pas encore dangereux, elle sent quelques gênes mais pourquoi est-ce qu’il y aurait un danger ? Il n’y en a pas eu jusqu’à maintenant. Pourquoi remettre en question l’environnement qui était autant accueillant au départ ?

    Ce doit être seulement des désagréments passagers, ça va s’arranger. Avec ses réflexes, son intelligence, sa vigueur et sa confiance elle s’en sortira s’il y a vraiment un problème.

    L’eau est maintenant arrivée à une température assommante. La grenouille qui est amorphe à cause de la chaleur, elle ne peut plus réagir. C’est trop tard.

    L’eau bout, c’est terminé pour elle.

    La soumission, la dépendance ou même l’attachement d’une victime envers son bourreau suit le même processus. Au départ, tout est beau et tout est parfait. Au fur et à mesure le comportement du bourreau change et devient de plus en plus intense et toxique. Mais comme dans l’histoire de la grenouille, la victime est piégée car le bourreau utilise ses faiblesses pour l’exploiter.

    • Des exemples pour illustrer l’histoire de la grenouille
    • Nous pouvons comparer cette expérience avec des accidents de la vie :

      • Une personne exposée au monoxyde de carbone, un gaz inodore. Au bout de quelques minutes elle perd connaissance jusqu’à mourir si elle n’est pas secourue.
      • Une exposition au soleil prolongée. Le risque de mal de tête puis d’évanouissement peut survenir et par conséquent : insolation et déshydratation.
      • Rester trop longtemps dans un sauna. La chaleur peut être désagréable aussi bien sur la peau que dans les poumons. Un risque d’évanouissement est possible si on reste trop longtemps.

      Ce qui est commun, c’est une perte de conscience qui arrive progressivement. Les résultats peuvent être fatals.

    • Comprendre l’histoire de la grenouille
    • Dans cet exemple, le résultat aurait été différent si l’eau était bouillante et qu’on avait jeté la grenouille dedans.

      Elle se serait débattue, elle aurait utilisé ses réflexes de survie pour essayer de se projeter à l’extérieur.

      En augmentant la température sur le temps, la grenouille a été trompée. Elle ne s’est pas méfiée du résultat final puisqu’il n’y avait pas de réel danger dans les premiers temps.

      Le mécanisme d’emprise en entreprise est similaire. Nous mettre en confiance, faire baisser notre vigilance et faire monter la pression progressivement.

      Au départ on s’habitue, même de ces petits désagréments. Par la suite on s’arrange avec ces agacements, on se dit que ça va passer. Mais au final, il est trop tard car on est déjà en pleine emprise. On est assommée comme la grenouille et le bourreau fait ce qu’il veut à partir de ce moment.

      L’emprise qui apparait sournoisement et progressivement n’a qu’un seul but : endormir votre vigilance et votre combativité !
      La grenouille, ça peut-être vous !


  • Comment reconnaitre une emprise ?
  • Et par conséquent, comment reconnaître un manipulateur ?

    Malheureusement, il n’y a pas de méthodes fiables.

    On ne peut reconnaitre une emprise qu’en cours de route car il faut bien donner notre confiance afin de pouvoir commencer une relation professionnelle ou personnelle.

    C’est comme apprendre l’œnologie, il y a des techniques et méthodes qu’on pourra acquérir en étant accompagnées par un formateur, un tuteur ou une personne d’expérience qui nous transmettra les bonnes pratiques.

    L’emprise peut être reconnue avec l’expérience et l’entraînement. Mais certains signes peuvent nous mettre sur la piste et c’est le but de cet article.

    Comme il est difficile de la déceler, il est parfois complexe de délimiter la frontière entre l’emprise et management. En effet, certaines méthodes de management sont à la limite de la manipulation mentale. C’est ce qui est compliqué de mettre en évidence devant les tribunaux, les bourreaux ont une longueur d’avance, profitent des faiblesses et failles du système.

    Rappel important : un manipulateur peut être un homme ou une femme, un enfant, un adulte, une personne âgée, un hétéro, un LGBTQ… bref, il n’y a pas de portrait robot type mais des comportements communs.

    A défaut de ne pas toujours anticiper ou détecter une potentielle emprise, elle laisse toujours des traces et des indices. Il faut alors enquêter, poser des questions ou se poser des questions sur une entreprise ou une personne. Connaître son historique est alors essentiel mais il faut savoir le décrypter.

    • Le comportement d’un manipulateur
    • Un manipulateur ne commet pas de maltraitance physique. Il ne laisse pas de traces visibles ! Si une personne frappe et manipule, c’est de l’ordre de la torture, de la barbarie, de la punition physique d’un autre temps. Cela sort alors du cadre de cet article.

      Isolés, ces quelques comportements sont anecdotiques ou éventuellement sympathiques mais lorsqu’il commence à y avoir une accumulation importante, cela devient dangereux et on peut commencer à voir émerger l’ombre d’un manipulateur.

      Voici quelques comportements non exhaustifs d’un manipulateur aux moments les plus forts de son emprise :

      • La jalousie
        Il n’est pas acceptable que vous soyez plus forts, plus intelligent ou que vous ayez plus de pouvoir que lui. C’est le manipulateur qui estime avoir tous les pouvoirs. Attention à ne pas confondre avec la jalousie de couple et émotionnelle, même si le principe est le même. La jalousie du manipulateur est avant tout compétitive.

      • La contradiction
        Un jour il vous dit de faire une chose, un autre il vous dit que ce n’est pas comme ça mais autrement. Alors que c’est lui qui a donné les instructions avant. Plus tard, la méthode doit changer mais il ne reconnait pas ses torts et qu’il s’est trompé, pire il vous accuse. Il vous accuse de quoi ? Cela n’a pas d’importance pour le manipulateur. Ce qui l’intéresse c’est que vous faites ce qu’il dit, ce qu’il veut au moment qu’il souhaite.

      • Le passif agressif
        La plupart des adolescents sont immatures et manquent d’expérience. Ils se fabriquent souvent de mauvais comportements et montrent beaucoup d’opposition à l’ordre établi. C’est une des raisons pour lesquelles les conflits parents/adoslescents ont lieu. Pour résumer, les personnes passives agressives sont des personnes rejetant l’autorité, les ordres, les tâches à réaliser ou les promesses sans jamais montrer d’émotion et notamment de la colère. Par conséquent, elles n’honorent jamais les tâches demandées ; passent leur temps à négocier sans faire évoluer la situation ; oublient tout le temps des rendez-vous ; disent oui alors qu’elles pensent et voudraient fortement dire non.

        Certains manipulateurs sont passifs agressifs.

      • La dette
        C’est une méthode forte et qui fait ses preuves systématiquement. Dans la société occidental, on nous apprend très jeune que quand on nous fait un cadeau, il faut en faire un en retour. Les manipulateurs le savent et utilisent cette politesse qui est innocente et socialisante à la base. L’aspect communautaire et collectif n’est pas du tout ce qu’ils cherchent. Ils veulent créer une dette pour pouvoir vous utiliser.

        Le cadeau peut alors prendre n’importe quelle forme : un objet, un emploi, un poste stratégique dans une entreprise, de l’argent, une femme ou un homme de compagnie qui pourrait devenir votre moitié… Vous êtes alors redevable au manipulateur qui attend de vous de la loyauté. Vous aurez alors des blocages et hésitations au moment où vous devrez vous révolter. En effet, un mélange d’émotions contradictoire apparaitront et ça le manipulateur le sait mais pas vous. Jusqu’à ce qu’il en ait marre ou que vous ne soyez plus sous son contrôle, c’est à ce moment là qu’il cherchera à se débarrasser de vous de toutes les manières possibles.

        C’est ce qui est utilisé dans les kakistocraties (ou idiocratie).

      • Le faux intérêt
        Le manipulateur s’intéresse beaucoup à sa victime. Il s’intéresse à son histoire, à ses centres d’intérêts, à ses amis, ses amours, ses ennuies… mais pas pour l’aider. C’est pour mieux cerner ses faiblesses et s’en servir. C’est là où il est difficile de reconnaître un manipulateur d’une personne qui veut vraiment devenir votre ami. Comment faire la différence ? C’est simple, même après plusieurs mois ou années, un vrai ami discute avec vous comme si c’était hier que vous vous étiez quitté. Un manipulateur ou un con, vous reprochera de ne pas avoir gardé le contact ou avoir donné des nouvelles régulièrement. Le manipulateur veut savoir ce que vous faites pour garder ce lien de contrôle avec vous. Chacun a ses raisons, a sa vie et son caractère. On ne peut pas toujours être aux pieds des gens, on n’est pas des chiens. C’est ce que les manipulateurs détestent : les gens indépendants, incontrôlables et imprévisibles, les gens libres en somme.

      • Les faux compliments
        Le manipulateur fera toujours des compliments sur des réalisations mineures et sans importances. Tout ce qui pourrait vous mettre en valeur et au dessus de lui doit être occultés. Cette technique lui sert à vous mettre en confiance et à vous garder sous contrôle. Il veut être l’intermédiaire pour récolter toutes les gloires. Court-circuitez le, soyez sans pitié car lui n’en aura pas. Faites preuve de discernement et agissez toujours dans votre intérêt et pas dans le sien.

      • Les petites trahisons qui mènent aux grandes
        Les faux bonds, les retournements de situations en votre défaveur, les promesses non tenues… qu’elles soient grandes ou petites font parties du panel d’outils utilisé par le manipulateur. Il ne tient pas ses promesses et ne vous rend jamais de service en retour. Il vous emprunte de l’argent, des outils, des idées… sans jamais vous les rendre ou vous citer. Méfiez-vous des successions d’engagements non satisfaits.

        On vous retire de plus en plus de pouvoirs, de droits, d’avantages ou de travaux ? C’est le signe incontestable qu’on ne veut plus de vous. Ce sont des comportements insupportables et parfois injustes, mais dans la logique des manipulateurs qui se sentent dans leur bon droit. Que ce soit à cause d’une incompétence ou à l’inverse parce que vous êtes une menace, il n’y a pas beaucoup de solutions : si c’est dans le cadre du travail alors il faudra aller au prud’homme, si c’est dans le cadre privé fuyez et allez dans des organismes et associations, etc…

      • Les insultes gratuites et autres surnoms dévalorisants
        Parfois une couche de harcèlement par des mots vient se rajouter. Le fait de vous donner un surnom, qu’il soit péjoratif ou faussement flatteur, au lieu de vous appeler par votre prénom ou votre nom, montre une volonté de vous déshumaniser ou de vous dépersonnaliser. Par ce processus, c’est une sorte de lavage de cerveau pour que vous deveniez ce que le manipulateur veut, que vous vous perdiez et ne sachiez plus qui vous êtes. Ne l’acceptez pas, remettez la personne à sa place ou évitez là. Par exemple, quand on m’appelait « le chinois », je répondais selon l’interlocuteur par « le français », « l’arabe », « l’africain », etc…

      • Les petits services pour obtenir les grands
        Le manipulateur demande constamment des petits services à sa victime, de manière directe ou indirecte. Il ne faut pas oublier que le manipulateur passe son temps à élaborer des méthodes d’emprise. Par conséquent il n’en a plus pour apprendre d’autres compétences pour lui-même. Il cherchera alors à déléguer puisqu’il trouve que c’est une perte de temps pour lui. Il ne faut pas oublier qu’un manipulateur se prend pour un chef, un meneur ou un stratège. Par conséquent, il donne des ordres et n’en exécute pas car réaliser des tâches ne fait pas partie du pouvoir. Pour résumer, le manipulateur se sert des autres pour réaliser les tâches qu’ils devraient savoir faire par manque de compétence, qu’il est une ascendance ou pas.

      • L’apathie
        C’est tout simplement le contraire de l’empathie, le manque de capacité à ressentir ce que l’autre ressent. Pire, le manque d’envie d’un manipulateur à ressentir quoique ce soit envers sa victime car en fin de compte c’est un objet. La cruauté d’un être envers un autre peut prendre des proportions insoupçonnées et les raisons sont diverses et variées : le dégoût, le racisme, la sensation de supériorité, le rejet, etc… L’apathie peut être ciblée ou généralisée selon les cas. On pourrait penser que faire ressentir la même chose à un manipulateur pourrait lui faire prendre conscience de ce qu’il fait subir. Mais il ne peut pas, puisque c’est la définition même de l’apathie.

      • Le dénigrement
        Qu’il soit en privé ou public, ça n’est pas bon. En privé, le manipulateur exposera toujours vos faiblesses sans parler de vos qualités. Quand on veut faire une synthèse de quelqu’un il faut montrer les bons et mauvais côté, comme avec la justice où il faut amener les preuves à charge et à décharge d’un suspect. En public, il ne se privera pas de raconter n’importe quoi pour vous rabaisser et vous couler puisqu’il sait que vous ne direz rien. N’hésitez pas et mettez le en défaut rien qu’en disant cette phrase : « je ne comprends pas pourquoi tu dis / vous dites des choses aussi affreuses sans preuves, c’est de la diffamation et il y a plein de témoins ».

        La diffamation est un délit punit par la loi, les détails sont clairs et personne n’a le droit de vous humilier avec des faits avérés ou non. Si le manipulateur veut aller jusqu’au bout, alors soyez prêt à constituer un dossier pour vous défendre avec le maximum de preuves en votre faveur. Dans ce cas, le manipulateur veut votre peau et est prêt à aller très très loin pour montrer sa réalité qui n’est pas forcément la vraie. Le fait est qu’il veut votre peau et changer de jouet car vous n’êtes plus sous contrôle.

      • Le chantage émotionnel
        C’est une particularité de certains manipulateurs qui utilisent les émotions, vos émotions. Ils peuvent faire semblant d’être triste pour attirer votre empathie et les plaindre ; vous culpabiliser de les avoir blessés à cause d’une remarque ; pousser la victime à réaliser une tâche pour le sauver d’une situation dont elle est la seule compétente ; vous faire passer pour un héros ou le meilleur pour obtenir n’importe quoi…

        Cette méthode d’emprise n’est pas bonne, elle est souvent utilisée par les parents à bout d’arguments face à un enfant très motivé à obtenir ce qu’il veut. Certains parents pleurent ou simulent un mal-être lié au comportement de l’enfant afin d’obtenir sa capitulation… jusqu’à la prochaine fois. Souvent, il suffit d’être sincère, clair et honnête afin de faire comprendre une situation même si ce n’est pas toujours simple. Le risque est d’influencer un enfant qui pourrait devenir un manipulateur plus tard et réutiliser le chantage émotionnel contre tous.

      • Le double visage
        Ce n’est pas toujours le cas des manipulateurs, c’est plutôt un cas particulier et montrant une catégorie de manipulateur dangereux. En privé, quand vous êtes seul(e) avec lui, il est exécrable, méchant, mauvais, acerbe… En public, avec vous et tout le monde, il est joyeux, gentil, bienveillant, motivé… Fuyez, ne restez pas avec ce genre de personnage toxique qui va vous trahir et vous écraser lorsqu’il n’aura plus besoin de vous. Cela arrivera à un moment ou un autre, la question n’est pas de savoir s’il va le faire mais quand est-ce qu’il va le faire ?

    • L’histoire d’une entreprise
    • Si un poste est vacant, il est intéressant de savoir pourquoi la personne qui l’occupait est partie ? Des raisons ordinaires : un déménagement, un changement de carrière, un changement de poste interne, un décès. Ou des raisons anormales : conflits internes, burnout, fusion de deux entreprises, rationalisation de ressources. Quelques soient les raisons, même si elles sont déformées ou embellies, elles racontent et montrent quelque chose. Des problèmes de bien être humain, des salaires trop bas, un rythme de travail trop intense ou élevé.

      Vous pourrez alors vous faire une idée du type de management et de l’état d’esprit des personnes qui donnent des ordres. Attention à un turnover intensif, généralement cela signifie que les conditions de travail sont très exigeantes et que le management considèrent qu’il y a suffisamment de personnes capables de remplacer celles qui partent. On prend alors conscience du système mis en place et qui n’est pas viable sur le long terme. J’ai travaillé dans ce genre d’environnement (centre d’appels), on nous donne notre chance pour mettre un pied dans un domaine. Cependant, si vous voulez évoluer il faut rester quelques temps puis partir. Sinon il faut se montrer, être zélé auprès des supérieurs et s’accrocher.

    • Le passé d’un individu
    • Quand il s’agit de faire sa vie avec une personne, c’est plus compliqué car l’émotionnel fausse tout. L’amour rend aveugle et ne nous rend pas objectif. Par conséquent il est plus difficile de mener l’enquête au risque de tromper la confiance de l’autre. Mais il est toujours intéressant de poser la question et savoir pourquoi il/elle s’est séparé de son ex. Par exemple, s’il ou elle a eu affaire à la justice pour meurtre, il vaut mieux éviter de s’engager.

      Toutefois, il faudra faire attention et preuve de discernement entre le passé de quelqu’un et les rumeurs qui le poursuivent. Les faits, les actions et les réalisations d’une personne parlent plus que les rumeurs qui ne sont que des histoires sans preuves, sans fondements et hystériques la plupart du temps. Les histoires de fantômes ne sont bonnes que dans un certain contexte, pas dans la vie réelle.

    • La culture, les livres, les documentaires…
    • Il existe énormément de vidéos sur le sujet de la vie d’entreprise. Attention à bien choisir les sources et éviter les fake news. Généralement, il est commun de consulter des sites, livres, magazines, vidéos, documentaires honnêtes et sérieux. Une fois que l’on a les sources, il est alors possible de s’inspirer des cas de dépendance utilisés dans le passé. Encore faut-il faire l’effort de s’intéresser, de lire, de regarder et de synthétiser tout cela.

    N’oublions pas qu’un manipulateur cumule beaucoup de traits et comportements que nous venons de voir. C’est un mauvais cocktail avec des composants toxiques qui empoisonne ses victimes pour son plaisir et combler son incompétence émotionnelle et professionnelle.

    Vous avez reconnu une emprise à temps et vous vous en êtes sorti(e) ? Tant mieux pour vous. Si vous n’êtes pas sûr(e) alors repasser ces quelques critères en revue, renseignez vous sur internet, il y a beaucoup de vidéos et de sites internet qui traitent du sujet de l’emprise et des manipulateurs. Le but est de sensibilisé le plus possible de monde à ces comportements abjects qui sont appliqués sans justifications, sans savoir si une victime mérite son sort ou pas. Et combien même, est-ce que cette emprise est nécessaire&bnsp? Beaucoup de personnes se prennent pour des juges et utilise la technique du doigt mouillé pour savoir si une personne est coupable ou non, compétente ou non, sérieuse ou non, intelligente ou non…

    La bienveillance des uns et des autres mettra alors fin à des systèmes défaillants et surtout détruisant des personnes pour le plaisir d’autres. C’est un sujet complexe et difficile qui ne pourra pas être éradiqué sans prise de conscience globale tout comme l’égalité des sexes, l’égalité des races, etc… Pour résumé, si vous êtes fort malgré l’emprise et que vous avez l’énergie de vous battre alors utilisez la loi pour combattre votre bourreau. Dans le cas contraire, fuyez, mettez vous à l’abri et cherchez de l’aide auprès d’organismes compétents pour vous reconstruire et reprendre des forces pour prendre conscience de votre statut de victime. Vous pourrez alors mieux vous battre ou oublier.


  • Qui utilise l’emprise ?
  • Généralement ce sont les manipulateurs. Cela peut être n’importe qui, ce sont des caméléons qui arrivent à gagner la confiance du plus grand nombre. Dans d’autres cas, ce sont des esclavagistes, des barbares, des kidnappeurs… Les manipulateurs sont plus malins et vicieux car ils cherchent à se dissimuler dans la masse afin d’utiliser l’emprise sur plusieurs personnes. Le but est de consommer des proies et de passer à la suivante en améliorant ses stratégies.

    Un individu qui se développe normalement acquiert différents comportements, compétences et qualités. Ils lui permettent de composer des nuances d’interactions avec son environnement. Parmi ceux-là on peut citer : l’altruisme, l’humour, la subtilité, l’intuition, la sensibilité, le calme, la flexibilité… Les manipulateurs n’ont pas tout ça. Les raisons sont diverses et variées. Quoi qu’il en soit, les résultats sont là, ce sont des êtres dangereux et nuisibles.

    Les seules fois où il s’intéressera aux autres, c’est pour mieux connaître leurs faiblesses et leurs failles. Un manipulateur se reconnait alors par son comportement altruiste trompeur au départ d’une relation, puis au fur et à mesure il deviendra de plus en plus toxique avec sa jalousie, ses remarques blessantes et les coups de couteau qu’il vous plantera dans le dos. Autant dire que c’est très dur de le démasquer. Couper toutes relations avec lui.

    Pour résumer, ce sont des enfants qui n’ont pas terminé de grandir. Des enfants dans des corps d’adulte. Parfois ce sont des adultes marqués par des traumatismes d’enfance mais cela n’excuse pas leur comportement. Ils sont les seuls à pouvoir décider de changer et demander de l’aide. On ne demande pas tous de l’aide quand on a une grippe, alors comment pourrait-on demander de l’aide pour dire qu’on a un problème psychologique ?

    Rarement, il peut y avoir une prise de conscience et un changement de vie radicale. Un peu comme quelqu’un qui a travaillé une bonne partie de sa vie pour gagner beaucoup d’argent puis après avoir fait un burnout, un voyage, des rencontres… il se rend compte que nourrir son esprit est plus important. Toutefois, il ne faut pas compter sur ce miracle.

    Pour conclure, à défaut de pouvoir amener une prise de conscience du mauvais comportement du manipulateur, la justice peut le sanctionner et faire en sorte qu’il ne puisse plus faire de mal à sa ou ses victimes passées. Malheureusement, il reprendra ses habitudes et ses stratagèmes pour en trouver d’autres puisque l’emprise n’est pas considérée au même titre qu’un viol, un meurtre ou un assassinat alors qu’il fait autant de ravage selon les cas. Par conséquent pas de peine de prison puisque la manipulation mentale est difficile à reconnaître. Les histoires concernant des cadres de la poste, EDF, France Telecom… qui se suicides sont le fait de restructuration et politique managériale borderline. Je vous invite à vous intéresser aux psychopathes d’entreprise.

  • Qui sont les victimes ?
  • Les victimes peuvent-être n’importe qui. Ne pensez pas que le manipulateur n’a une emprise que sur des personnes moins intelligentes que lui. Il arrive à s’en prendre à des médecins, avocats, notaires… une population censée être éduquée et douée. C’est le cas des reclus de Monflanquin. C’est donc assez inattendu, inquiétant et par conséquent il a énormément de choix parmi tous les humains.

    Une victime est un outil ou un jouet pour le manipulateur. Il s’en sert pour parvenir à ses buts, n’éprouve aucune pitié et n’a aucun remord à le faire. La seule manière de s’en débarrasser c’est de sortir de son rayon d’action. Souvent la fuite est la seule solution puisque son comportement n’est pas toujours décelable. Pour la victime c’est un cauchemar car le manipulateur fera bonne figure auprès des autres. Quand la victime est cassée et qu’elle ne sert plus alors le manipulateur la jette.

    Suite à l’emprise, un travail de fond doit-être effectué afin de sortir de ce traumatisme qui laisse des séquelles plus ou moins lourde. Il faut beaucoup de travail sur soi afin d’admettre qu’on a été trompé et sous emprise. Une fois le statut de victime accepté, il faudra alors passer par une phase de colère salvateur afin de se débarrasser de tous sentiments de culpabilité. En effet, on a pu avoir du respect, de la fascination, de l’amitié pour le manipulateur. Il faudra alors renverser le tout pour casser cette image, l’oublier et penser à l’avenir.

    Si vous êtes une victime alors n’hésitez pas à demander de l’aide auprès de professionnels (psychologue, psychiatre, associations…). Le but est de vous reconstruire en effaçant ou acceptant le passage d’un manipulateur dans votre vie. Pour information, le manipulateur ne pense pas du tout à vous pour savoir comment vous allez. Ne vous trompez pas, il se souviendra éventuellement pour se remémorer ses moments d’emprise et réveiller une excitation que lui seul peut comprendre et ressentir.

    https://www.victimes-de-manipulateurs.fr
    https://www.pervers-narcissiques.fr
    https://www.psychologies.com Manipulateurs, pervers narcissiques : qui sont-ils ?


  • Cas particuliers
  • Certaines victimes peuvent devenir des soutiens de manipulateurs. Elles feront alors tout ce qu’elles peuvent pour le protéger au risque de leur vie. Ce sont des victimes mais qui n’hésiteront pas à s’en prendre à vous. Il n’y a pas d’autres solutions que de fuir. C’est déjà très compliqué d’avoir affaire à un manipulateur, mais avoir ses sbires en plus dans le processus est encore pire.

    Il est possible qu’un jour, elles aussi se réveilleront avec la même expérience d’emprise. Elles devront alors passer par le même processus de reconstruction. On se rend alors compte que les manipulateurs sont des individus dangereux qu’il faut détecter rapidement, fuir et éviter. Malheureusement on risque un procès en diffamation si on tente de les dénoncer. C’est là où ils sont vraiment forts car ils tirent profits du système judiciaire qui est incapable de les isoler de la société.


  • Pourquoi sortir d’une emprise est difficile ?
  • Vous pourriez vous demander pourquoi certaines personnes tombent dans un emprise ? Que vous ne pourriez jamais vous retrouver dans ce cas de figure ? Que vous êtes trop malin(gne) pour subir une emprise… Et pourtant, la force d’un manipulateur est de tirer partie de vos faiblesses, même les plus enfouies afin de parvenir à ses fins.

    Commençons d’abord par les faiblesses. Qu’est-ce qu’une faiblesse ? Pour résumer ce sont des croyances, des entités, des personnes, des valeurs, des morales… auxquelles vous tenez. Vous auriez tort de croire que tout ce qui est vertueux est une faiblesse. La vanité, l’orgueil, la paresse, la colère, la vengeance, la richesse… sont également des faiblesses. Ce qu’il faut comprendre c’est que n’importe quoi peut devenir une faiblesse, même ce que vous pourriez prendre comme votre meilleure force pourrait devenir une faiblesse.

    Le manipulateur, tout comme dans l’histoire de la grenouille, met en place un processus adapté à votre personnalité afin d’être de plus en plus toxique. Il teste à chaque fois vos limites et observe vos réactions. Cela ne vous rappelle rien ? C’est le comportement des enfants avec les parents. Selon le catactère et le niveau de provocation, la réponse doit être adaptée et proportionnée : isoler et ignorer ; éduquer ; réprimander et disputer ; punir… Si vous ne voulez pas devenir une victime ou créer un bourreau, il faudra souvent recourrir à ces moyens de riposte pour ne pas se laisser écraser et devenir une victime. Même envers les attaques les plus insignifiantes.

    Les exemples concrets sont nombreux : loyauté, reconnaissance, partage d’idéaux (parfois hypocrites), magnétisme, charisme, fascination, idéalisation, amour… sont des sentiments fragiles qui peuvent mener au meilleur comme au pire dans une relation. Un exemple concret est le syndrôme de Stockholm qui est un processus conduisant un otage, donc une victime, à protéger son bourreau, tortionnaire ou manipulateur.

    Pour terminer, l’emprise est comme un alcool qui enivre. Plus on boit et plus on succombe aux effets. Certains personnes sont plus fortes que d’autres mais on peut tous succomber et perdre toute notion de réalité, de temps, de bien et de mal. Vous pourriez penser qu’il suffit de ne pas boire mais c’est plus vicieux que cela. L’emprise c’est comme si le manipulateur vous faisait boire un verre d’eau dans lequel des subtances sont cachées à votre insu et à petite dose.


  • Quelques liens
  • Voici quelques liens pour en savoir plus, vous informer et vous en sortir :

  • Conclusion
  • L’emprise est un outil pour un manipulateur. Détecter une tentative d’emprise ou une emprise est compliqué. Il ne faut pas hésiter à se renseigner sur une personne qui agit mal et essayer d’analyser son parcours personnel si des indices sont disponibles.

    Les moyens de se débarrasser d’eux sont dérisoires, la seule issue est alors de fuir, quitte à passer pour un lâche ou un traitre. Votre santé mentale vaut mieux que ça.

    Pour m’en sortir j’ai dû faire une croix sur des choix de carrières. De toutes manières le contexte n’était pas propice pour me faire évoluer puisque les bourreaux étaient les mêmes qui m’évaluaient. Partir est un choix qui a permis de mettre à jour l’incompétences du système de république bananière ou d’idiocratie mise en place. La preuve est que les tortionnaires ont dû partir puisqu’ils n’étaient pas capables d’assumer la charge de travail importante et technique. N’ayez jamais de pensées ou de remords envers eux, ils vous ont déjà oublié, sont certains d’être dans le bon droit et persuadés que la justice (morale, divine et civile) est de leur côté.

    Une autre solution consite à porter l’affaire aux prudhomme si c’est un litige professionnel, à la police si ce sont des agressions de couple, à des organismes spécialisés si vous êtes victimes de harcèlement. Malheureusement, une victime est déjà affaiblie, au moment où elle prend conscience d’être une victime, et il faut faire preuve d’une force de caractère considérable pour rassembler les preuves et constituer un dossier… souvent laissé de côté car les gens ne comprennent pas toujours pourquoi une victime reste avec son bourreau. Et la plupart du temps la victime est seule contre tous. Quand je dis tous, cela concerne également la société.

    Comme dirait Gandalf : « Fuyez pauvres fous !!! »

Prédateurs et victimes

Sommaire


  • Introduction
  • « La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections » – Jean Mistler

    Analysons cette phrase. Elle veut exprimer le fait que le plus grand nombre va imposer sa vision et le comportement d’un groupe. Même si la majorité fait n’importe quoi, pour le meilleur et pour le pire.

    Il existe une multitude d’exemple, comme l’extrait de Qui veut gagner des millions où Jean-Pierre Foucaud demande au candidat : « Qu’est-ce qui gravite autour de la terre ? » – A : La lune ; B : Le soleil ; C : Mars ; D : Vénus. En demandant l’aide du public, les résultats sont les suivants : A : (la lune) 42% ; B : (le soleil) 56% ; C : (Mars) 2% ; D : (Vénus) 0%.

    Est-ce une volonté de tromper le candidat ? Un manque de culture du public ? Un manque de concentration ? De grosse lacune de logique ? Dans ce cas, la majorité n’a pas fait le bon choix.

    La souffrance au travail n’est pas un nouveau sujet. Elle existe depuis que l’homme travaille et peut prendre plusieurs formes.

    Qu’elle doit physique ou psychologique, les ravages sont plus ou moins graves car tout dépend de la manière dont elle s’applique et comment on la gère. Elle peut être personnelle, extra-professionnelle, se passer dans l’enceinte d’une entreprise et même se prolonger à l’extérieur.

    Parfois involontaire et souvent subit, la souffrance est un fléau dont on ne s’occupe que depuis quelques années.

    Le burnout (syndrome d’épuisement professionnel) est reconnue comme maladie professionnelle depuis 2020 seulement alors qu’on connait ce cas depuis des années. Pour ne citer que cet exemple, pour le moment, nous pouvons faire un constat simple : la souffrance au travail est peu connue, voire méconnue.

    Beaucoup de monde ne comprennent pas comment on peut entrer dans ces cercles cauchemardesques car il suffit d’être fort, de ne pas se laisser faire ou d’appeler à l’aide. Pas si simple en fait…

    C’est un enjeu public, humain et collectif que de prendre conscience de ces souffrance. S’il y a des victimes, c’est qu’il y a un ou plusieurs bourreaux.

    Quand on tombe par terre car on a trébuché tout seul, on ne peut s’en vouloir qu’à soi-même. Mais qu’en est-il si c’est quelqu’un qui vous fait tomber volontairement ? Pire, si c’est tout un groupe qui vous fait des croches pieds ?

    Je vais témoigner de mes propres expériences car, après être sorti de plusieurs cas, j’ai eu la chance de pouvoir prendre du recul, de me documenter, de comparer avec d’autres et de faire une synthèse.

    La rechute est possible et il faut être vigilent tout le temps, afin de reconnaître ces signaux, dénoncer et se retirer dès que possible. Remonter la pente lors qu’on est touché par la dépression est un effort permanent.


  • Définitions
  • Le travail = définition du CNRTL. De nos jours, ce mot désigne une tâche à réaliser et il souvent synonyme de corvée. Pour mieux mettre en valeur cette action, on peut utiliser le mot emploi.

    La souffrance = définition du CNTRL. C’est un sentiment négatif qui permet à celui qui en est touché de ressentir un mal-être physique ou morale. Selon les personnes, le seuil de tolérance permet de résister jusqu’à un point de rupture.

    La victime = c’est une personne qui pourrait-être un proche, un collègue ou vous-même… c’est elle qui subit des injustices, les pressions et les mauvais traitements. Les victimes sont souvent choisis en fonction de compatibilité avec un groupe. Ce n’est pas forcément le moins intelligent, le plus moche ou le plus faible physiquement qui est visé. En fait, c’est un jeu hiérarchique particulier qui mélange différentes substances entre-elles et qui rend l’ensemble instable et explosif.

    Le Bourreau = c’est une personne qui pourrait-être un proche, un collègue ou vous-même… c’est elle qui inflige les injustices, les pressions et les mauvais traitements. Les bourreaux ont souvent des travers et des défaillances qu’ils essaient de cacher. Comme tout le monde en a, c’est pourquoi n’importe qui peut-être bourreau. Mais ce qui est commun à tous, c’est qu’ils n’hésitent pas à utiliser tous les moyens pour s’attaquer aux victimes. Au moyen-âge, le bourreau était celui qui exécutait et retirait la vie à un prisonnier condamné.

    Ne confondons pas victime et incompétent. Un incompétent est quelqu’un qui n’a pas les connaissances et l’intelligence afin de réaliser une tâche. Une victime peut-être n’importe qui, compétente ou non. Le raccourci peut-être séduisant, simple et rapide mais sera biaisé.


  • Exemples
  • Je rappelle qu’une victime peut-être n’importe qui, même le plus préparé des endurcis.

    Les victimes ont des profiles différents et sont souvent des personnes :

    • Gentilles
      Elles ne cherchent pas les ennuis, elles veulent passer leur vie tranquillement et éventuellement apporter leur aide aux autres. Par conséquent elles ne savent pas se défendre et, pire que cela, elles n’arrivent pas à se défendre.

    • Faibles physiquement
      C’est facile de s’en prendre à plus faible physiquement que soi. Si le faible essaie de résister il n’y aura qu’à le soumettre afin qu’il se taise. C’est le rêve et la volonté des bourreaux.

    • Faibles ou fragile psychologiquement
      Il existe plusieurs niveaux de faiblesse psychologique car chacun d’entre nous a une expérience de la vie différente. Les phobies en sont un bon exemple, tout comme la peur d’entendre quelqu’un crier pour nous disputer.

    • Complexées
      Les complexes sont comme des points faibles quand on n’a pas appris à se détacher du regard des autres et les prédateurs le savent. S’affirmer et être indifférent à la société sont les portes de sortie.

    • En perte de repère
      Quand les fondations d’une personnalité ne sont pas solides il est assez compliqué d’interagir avec son environnement social. Un prédateur pourra alors facilement isoler sa proie.

    • Conciliante
      Le problème avec le fait d’être conciliant c’est qu’on se fait écraser par les idées des autres qui arrivent à s’imposer. Le bourreau saura vous soumettre si vous n’êtes pas attentifs.

    • Fidèle et confiante
      La fidélité est une bonne chose dans un couple mais il ne faut pas essayé de transposer cela en dehors de ce cadre. Cela peut se transformer en soumission et le prédateur le sait très bien.

    Les exemples ne manquent pas. Il apparait alors évident que vous connaissez ou que vous êtes un ou plusieurs de ces profiles.

    On comprend alors facilement que les prédateurs et autres bourreaux ont une intuition développée pour détecter les faiblesses de leur proies et victimes. En ajoutant à cela un machiavélisme et une perversion, le tout donne un cocktail détonnant.


  • Pourquoi cela arrive-t-il ?
  • Comment devient-on victime ? Pourquoi est-on une victime ? Comment éviter d’être une victime ? Ces questions n’ont pas qu’une seule réponse. De plus ce que je vais listé n’aboutit pas systématiquement à l’état de victime ou prédateur.

    • L’être humain, cet animal
      Il existe tellement de raisons de devenir une victime. Pour faire simple, et au risque d’en froisser beaucoup, l’homme est un animal.

      Pour survivre, l’animal doit chasser et reconnaître une proie de choix. Nous avons déjà vu des lionnes ou de prédateurs chasser, ils ne sont pas fous et ne vont pas s’attaquer au plus forts. Ils vont donc traquer les plus faibles, les plus vieux, les plus lents…

      Ensuite, au sein du groupe il y a une hiérarchie avec des alphas, bêtas et tout ce qui va avec. Les plus forts imposeront évidemment leur vision et volonté. Est-ce que c’est un bon système ? Peut-être pour une meute de loups, mais sommes nous des loups ?

    • Le sacrifice
      Dans un groupe qu’on n’a pas choisi, une classe de collégien par exemple, il peut y avoir une personne servant de bouc émissaire. Cela peut-être une source de soulagement pour d’autres qui aurait pu être à sa place.

      Cet élève n’a pas eu de chance car il a montré une faiblesse à un moment donné. Tout comme il ne faut pas courir quand un chien nous regarde.

    • Le défouloir
      Dans la nature, un prédateur chasse pour se nourrir. Il est rare de voir des animaux en harceler d’autres. La majorité du temps, les animaux tuent pour se nourrir et survivre. Peut-être que le chat est l’un des rares animaux à s’entraîner avec ses proies ? Et cela nous donne l’impression qu’il s’amuse.

      L’être humain peut facilement dériver dans du harcèlement pour se défouler. En effet, cela peut-être une manière de décharger un trop plein de haine, tristesse, frustration, stress… sur quelqu’un alors qu’il existe plein d’autres moyens. Le sport, la méditation, la lecture, l’écriture, le dessin, la peinture…

      Se défouler sur une autre personne peut révéler un trouble affectif ou pervers.

    • Le manque de maturité
      Un manipulateur représente la majorité des profiles type de prédateur en entreprise. Les autres sont des tueurs, violeurs, voleurs… Mais restons sur le manipulateur. J’ai tendance à dire, et la littérature ainsi que mes recherches sur internet, qu’un manipulateur est un adulte qui est resté un enfant dans sa tête.

      Qui crie, pleure, insulte, gémit, frappe, tape, change d’avis, détruit, montre de la cruauté, etc… ? Généralement un enfant de 0 à 7 ans. Puis quand il va à l’école, commence à s’instruire et côtoie d’autres enfants, devrait s’éloigner de ces manières de s’exprimer.

      Je reste parfois impressionné par la capacité d’un enfant à obtenir ce qu’il veut rien qu’avec un minimum d’effort.

    • La perversité
      Un bourreau peut parfois avoir des pulsions sexuelles enfouies, car il ne peut pas faire n’importe quoi, qu’il exprime par du harcèlement. J’ai rencontré beaucoup d’hommes en entreprise qui voulait étreindre des femmes comme si elles étaient du bétails. Évidemment je ne vais pas le décrire avec des mots crus mais cela montre la pulsion animale même dans des lieux qui ne s’y prêtes pas.

      Par conséquent, l’envie de manipuler l’autre, de prendre le dessus sur l’autre et de le faire plier pour qu’il exécute tout ce que désire le bourreau. C’est là que l’inquiétude devrait laisser la place à l’alerte.


  • Mise au point
  • Les victimes n’ont rien à se reprocher, elles n’ont pas à ressentir de la culpabilité et n’ont pas à avoir honte. Par contre ce sont le ou les bourreaux qui doivent être accusés, il ne faut pas se tromper. C’est même essentiel pour se reconstruire et avancer. Concrètement, pour s’en sortir il faut passer par les états suivants :

    • état de victime
    • reconnaissance du statut de victime par la victime elle-même
    • colère et contre-attaque
    • recherche et historique
    • analyse et compréhension
    • synthèse et apaisement
    • réparation et futur

    Les bourreaux ont cette faculté de détecter des faiblesses chez leurs victimes : timidité, introversion, gentillesse, manque de confiance, pas de répondant… Ils trouveront n’importe quels moyens pour les exploiter de manière insidieuse et cela prendra le temps qu’il faudra.

    En règle général, le bourreau n’est pas forcément seul, il a des partenaires bien sélectionnés pour l’aider ou alors il est en position de force pour qu’on le croit (n+1, adjoint du chef…). Le pire dans tout cela c’est quand il se croit dans son bon droit, du côté de la justice ou prêchant la bonne parole.

    Nous entrons alors dans les profondeurs de l’âme noire des êtres humains et du pire dont ils sont capables.

    Retenez bien cette règle importante en société : ce n’est pas parce que la majorité pense ou dit quelque chose, que c’est vrai. Mais les composants du groupe s’en moquent tant que cela peut nuire à la victime et qu’ils ne se retrouvent pas à sa place.


  • Conclusion
  • Une victime est un bouc émissaire, généralement pour :

    • le plaisir d’un ou plusieurs sadiques conscients ou inconscients
    • désigner un coupable car c’est pratique d’en avoir un comme pour exorciser le mauvais sort
    • décharger la haine d’un groupe dessus pour faire baisser la pression
    • diriger de manière indirecte des frustrations personnelles, professionnelle ou extra-professionnelle
    • etc…

    La souffrance n’apparait pas toute seule. Il y a toujours une origine à la base et c’est ça qu’il faut comprendre. C’est cette origine qu’il faut savoir identifier. A l’école, on nous apprend à reconnaître les lettres de l’alphabet, les nombres, les figures de style, des identités remarquables… mais on ne nous apprend pas à identifier les sources de souffrance. Peut-être par manque de temps ou cela ne fait pas partie du champs de compétence ?

    Ce qu’il faut bien comprendre c’est que la souffrance au travail apparait suite aux actions (bonnes, mauvaises, justifiés ou injustes…) de quelqu’un mais le résultat est là, on crée une ou plusieurs victimes. Je vais essayer de vous guider pour vous en sortir et si possible anticiper et éviter d’en devenir une sans pour autant être un bourreau.

    Retenez bien le principe suivant : vous avez des droits et des libertés, si un environnement est hostile alors FUYEZ. Vous devez vous défaire de l’emprise de votre bourreau immédiatement ! C’est ça que nous allons essayer de détecter.

La grossophobie

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  • Introduction
  • La grossophobie est un terme apparu dans les années 1994 et refait surface, pour être utilisé comme outil pédagogique ou militant, en 2017.

    C’est la contraction des mots : gros + phobie = la peur, le dégoût, le rejet des gros.

    Au risque de paraître indélicat, j’utiliserai le terme « gros » pour qualifier les gens touchés de surcharge pondérale.

    C’est un choix afin d’arrêter avec les euphémismes et l’excès de politesse, il faut appeler un chat : un chat.

    Tout comme les autres formes de discrimination, c’est une méthode de mise à l’écart des personnes qui ne sont pas dans la norme. Quand on ne peut pas être meilleur que les autres, il faut leur trouver des défauts pour s’élever.

    Du moins, c’est ce que font les personnes prêtent à tout pour se hisser au sommet de la gloire. Même si elles n’ont pas les compétences requises dans un domaine. Cela peut devenir un problème très handicapant pour le fonctionnement de la société.

    En effet, devrait-on accepter une société dirigée par des personnes bien habillées, belles et maîtrisant la communication ? Et les compétences, l’expérience ou l’intelligence ? Malheureusement, c’est le cas dans certaines entreprises et en général dans la société.


  • La réalité
  • Dans beaucoup de milieux où l’apparence à une importance immédiate (agences de mannequins, communication, publicité, accueil…) les gros n’ont pas leur place puisque le standard et la recherche de perfection ce sont des tailles fines et sveltes. Tout le monde trouve ça « normal ».

    Par contre dans les autres milieux on essaie d’appliquer ces principes et ça aussi, tout le monde trouve ça normal.

    Ces volontés d’imposer des visions et normes ne datent de l’ère industriel et remonte à l’antiquité. Parfois les formes, les volumes et l’esthétique changent selon les époques.

    Nous sommes dans une société qui joue le jeu de l’eugénisme à l’insu de son plein gré.

    Les conséquences pour les gros peuvent être parfois dramatiques sur tous les plans : économique et social.

    En entreprise, il est mal vu d’être gros et cela signifie un manque de volonté ou de savoir vivre. La vérité est que c’est la société même qui est à l’origine du mal être de ses citoyens et personne n’ose en parler justement par honte de montrer des faiblesses.

    En entreprise, mieux vaut être beau pour réussir.

    On retrouve ces mêmes résultats lors de procès, où il vaut mieux être beaux pour avoir une peine allégée.

    C’est à se demander s’il ne faut pas séduire sexuellement toutes les personnes qui font passer des entretiens ? L’être humain se vante d’être supérieur aux animaux en étant beaucoup plus civilisé et réfléchi. Mais sur ce point, il prouve le contraire en laissant parler ses pulsions au lieu de prendre le dessus avec la raison.

    Ce qu’il faut donc observer c’est que la proportion de gros est faible mais toujours plus élevé que les handicapés en entreprise.

    Quoi qu’être gros, c’est peut-être un handicap au yeux de beaucoup. Pour en savoir plus, voir la vidéo de France Info.


  • Changer les mentalités
  • On ne née pas gros, on peut avoir des prédispositions, mais on le devient.

    Tout dépend de beaucoup de facteurs mais surtout de l’entourage : la famille, les amis, la société… c’est cette dernière qui nous façonne selon l’air du temps, les injustices, les traumatismes, le stress, le harcèlement… On choisit très rarement d’être gros.

    Quand les gros auront compris qu’ils ne sont pas des agresseurs et qu’ils ont le droit de vivre ; quand les gens qui ne sont pas gros feront preuve d’altruisme et de bienveillance… peut-être que tout ira mieux. Mais ce n’est pas encore prêt d’arriver.

    On n’arrive même pas à réduire le bilan carbone alors comment pourrait-on demander de faire des choses encore plus humaine ?

    Pour le moment les gros ont la vie dur et comme tous ceux qui sont stigmatisés, ils doivent faire avec et se débrouiller.

    Au lieu de dire aux gros de maigrir, peut-être qu’il faudrait intervenir avant qu’ils le deviennent ?

    Peut-être que les moqueries, l’exclusion ou le harcèlement pratiqué par beaucoup dans le cercle familiale, l’école élémentaire, au collège et au lycée devrait être plus surveillé ?

    Malheureusement on ne peut pas surveiller tout le monde.


  • Des changements amorcés
  • Il existe des mouvements qui mettent en avant les différences mais cela reste encore au niveau de particularités, de foires aux animaux ou de curiosités de musée. On pourra voir des défilés de mode avec des mannequins en taille 58 ou des calendriers avec des pin-up bien en chair.

    Les gros sont présent à l’écran mais souvent dans de rôles secondaire ou comique, pour faire le spectacle et pour faire rire. Des émissions de télé-réalité mettant en avant l’acceptation de soi ou du coaching afin de faire maigrir.

    Mais le problème c’est que ces manifestations sont comme des dessins sur le sable d’une plage. Les vagues de la médisance ne cesseront jamais de partir et revenir en les effaçant peu à peu.


  • Conclusion
  • Les personnes en surcharge pondérale, grosses ou obèses sont des cas particuliers.

    Selon les époques, elles n’ont pas toujours été exclues ou mis à l’écart. En effet, dans l’antiquité ou au moyen-âge c’était même un signe de richesse ou de bonne santé d’avoir de l’embonpoint.

    Nous sommes actuellement en 2020, la mode a changé et les standards sont bien établis selon de calcul scientifique et mathématique (imc, proportions, nombre d’or…). Nous avons également les dérives qui vont avec : chirurgie esthétique, anorexie, boulimie, dérèglement hormonale, consommation de gélules, régime en tout genre…

    L’entreprise et la société de masse s’influencent sans cesse. Après tout, le monde de l’entreprise est un terrain d’expérimentation de la société à petite échelle.

    Selon les milieux, certains seront plus exigeants et donc inaccessibles à des personnes qui n’entrent pas dans les standards requis. Comme déjà évoqué, l’apparence prend alors le dessus sur les compétences.

    Un pari parfois risqué qui peut entraîner des désastres, mais qui s’en souci tant que le bateau ne coule pas ? L’industrie de la 3D n’échappe pas à ce comportement institutionnalisé.

    Finalement, pour que notre monde évolue dans le bon sens il faut que nous fassions preuve d’altruisme, de bienveillance et de compassion. Des mots souvent oubliés et inconnus de beaucoup de gens qui ont connus beaucoup de trahisons et qui se protègent mais de manière chaotique, quitte à blesser n’importe qui. En fin de compte, la confiance est peut-être le sentiment, à la base, le plus fragile à protéger entre plusieurs personnes.

    Après les gros, à qui le tour ? Les maigres, les moches, les tatoués, les étrangers… ?


Extensions / plugins

Sommaire



  • Introduction
  • Aaah les extensions ou plugins de logiciels ! Quelle facilité d’utilisation, quel bonheur d’en avoir et quelle joie de pouvoir les utiliser !!! Jusqu’au jour où le développement s’arrête, qu’on se retrouve bloqué et qu’il faut trouver une autre solution.

    Dans mon expérience en informatique de services, j’en ai vu passer des chefs d’équipe, des techniciens et des utilisateurs qui ne juraient que par leurs logiciels ou plugins préférés. Ils s’étaient tellement habitués à les utiliser car ils étaient pratiques et rapides.

    Nous allons aborder le sujet des plugins, les avantages et les inconvénients. Les débats que cela suscitent et les polémiques engendrées par les pros et les antis. Retenez bien qu’aucun système n’est parfait, qu’il y a toujours des avantages, des inconvénients et des inconnus. Le tout est de bien analyser et faire une synthèse de vos besoins afin de ne pas se retrouver coincé.

  • Définition
  • Qu’est-ce qu’une extension ? En anglais : plug-in, cet outil s’ajoute à un logiciel et ne peut fonctionner qu’avec sa présence. Il permet alors de bénéficier d’outils pratiques et avantageux.

    Il ne faut pas la confondre avec un logiciel ou une application « standalone ». Ce terme désigne un programme capable de fonctionner seul.

    C’est une liberté laissé par l’éditeur d’origine d’un logiciel afin que d’autres éditeurs indépendants ajoute une pierre à l’édifice. Une extension est codée dans un langage propriétaire mais qui a des analogies avec les plus courants, généralement en BASIC, Python ou C. Selon les outils disponibles, il sera possible de cacher le code, fournir une interface graphique, une implémentation dans des menus…

    La plupart du temps une extension est alors un outil intégré dans un logiciel, son code n’est pas accessible. Il peut être gratuit ou payant, vérifié conforme ou non. En cas de problème, la responsabilité de l’éditeur du logiciel n’est pas engagée, celle de l’éditeur de l’extension ne le sera pas plus.

  • Avantages & inconvénients
  • Passons tout de suite au tableau qui divise sur l’utilisation d’extension.

    Avantages Inconvénients
    • Productivité augmentée
    • Gain de temps sur les tâches répétitives
    • Prix parfois conséquents, surtout quand il faut en installer plusieurs
    • Payer les mises à jour majeures, même s’il y a une réduction
    • Blocage du projet si l’extension n’est plus développée ou suivie
    • Formation peut-être nécessaire

  • Conclusion
  • Que vous utilisiez ou non une extension, vous devez êtes conscient(e) qu’il ne faut pas oublier les bases. En effet, en cas de disparition vous pourriez vous trouver embarrassé(e) et par conséquent il faudra retrouver une extension équivalente ou revenir aux bases.

    Une bonne gymnastique de l’esprit permet d’exécuter rapidement une tâche. Il faut peser le pour et le contre, si vous gagnez du temps et que cela vous permet de vous concentrer sur l’essentiel alors l’extension est intéressante. Si elle ne vous permet pas d’être plus productif(ve) alors mettez la de côté.

Quelques expressions régulières

Chaîne de caractère de référence

“Rocky Balboa” <rocky.balboa@stallone.com>, “Arnold Schwarzenegger » <arnold.schwarzenegger@skynet.ia>, “Minch Yoda” <minch.yoda@0504th.force>


Table de recherches

Recherches Find Résultats
Texte entre les guillemets + guillemets "[^.]*"
"[^"]*"
"Rocky Balboa" <rocky.balboa@stallone.com>, "Arnold Schwarzenegger" <arnold.schwarzenegger@skynet.ia>, "Minch Yoda" <minch.yoda@0504th.force>
Texte entre les guillemets sans les guillemets [^"][^"]*[^"]
(?<=")(?:\\.|[^"\\])*(?=")
"Rocky Balboa" <rocky.balboa@stallone.com>, "Arnold Schwarzenegger"<arnold.schwarzenegger@skynet.ia>, "Minch Yoda" <minch.yoda@0504th.force>
Texte entre < > avec les signes < > <[^>]*> "Rocky Balboa" <rocky.balboa@stallone.com>, "Arnold Schwarzenegger" <arnold.schwarzenegger@skynet.ia>, "Minch Yoda" <minch.yoda@0504th.force>
Le nom de domaine des e-mails seulement et entre < > (?<=@)(?:\\.|[^"\\])*(?=>) "Rocky Balboa" <rocky.balboa@stallone.com>, "Arnold Schwarzenegger" <arnold.schwarzenegger@skynet.ia>, "Minch Yoda" <minch.yoda@0504th.force>
Trouver un e-mail sous la forme x@y.z \b[A-Z0-9._%+-]+@[A-Z0-9.-]+\.[A-Z]{2,}\b "Rocky Balboa" <rocky.balboa@stallone.com>, "Arnold Schwarzenegger" <arnold.schwarzenegger@skynet.ia>, "Minch Yoda" <minch.yoda@0504th.force>
Trouver un e-mail sous la forme x@y.z et ajouter < et > autour Find :
(\b[A-Z0-9._%+-]+@[A-Z0-9.-]+\.[A-Z]{2,}\b)

Replace :
<$1>

Avant :
"Rocky Balboa" rocky.balboa@stallone.com, "Arnold Schwarzenegger" arnold.schwarzenegger@skynet.ia, "Minch Yoda" minch.yoda@0504th.force

Après :
"Rocky Balboa" <rocky.balboa@stallone.com>, "Arnold Schwarzenegger" <arnold.schwarzenegger@skynet.ia>, "Minch Yoda" <minch.yoda@0504th.force>

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